la chambre de la capl
pour une agriculture et une pêche lagonaire durable en Polynésie
nous connaître
à propos de nous
En Polynésie, la Chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire de Polynésie française (CAPL) est un établissement public consulaire à statut particulier qui a pour mission de servir et représenter le monde agricole et celle des pécheurs lagonaires. Créé en 1884, la chambre est la doyenne des institutions que compte aujourd’hui le pays. Elle fait des petits producteurs son fer de lance.
La chambre, sous la tutelle du ministre de l’agriculture, est composée de 19 membres élus pour un mandat de 5 ans qui se réunissent au moins 3 fois par an en assemblée générale. Elle se comprend aussi de salariés qui font vivre les actions de celle ci au quotidien et tout ça sous le regard bienveillant de monsieur le Président, Thomas MOUTAME.
Elle est un lieu de concertation pour tous les acteurs et agents actifs dans le monde agricole de la Polynésie Française.
Le bureau
les membres du bureau
Le bureau est le comité directeur de la Chambre de l'Agriculture.
Il exerce les compétences qui lui sont déléguées par l'Assemblée générale et propose la politique d'intervention de l'établissement.
Il décide de l'organisation générale des services.
nos partenaires institutionnels
Les collaborateurs du bien-être et de la bonne santé nutritionnelle
nos missions
La Chambre est l’interlocuteur privilégié des instances publiques et le représentant des intérêts du monde agricole et de la pêche lagonaire.
La chambre exerce, de plein droit, les compétences suivantes :
- La représentation de leurs intérêts au sein de commissions publiques et conseils d’administration intervenant dans les domaines du secteur primaire ;
- La diffusion d’information aux professionnels ;
- La réalisation de prévisions des productions agricoles et d’enquêtes économiques.
- conseils technico-économiques, comptables, marketing, administratifs et juridiques aux agriculteurs, aux pêcheurs lagonaires et à leurs groupements ;
- organisation commerciale des agriculteurs, des pêcheurs lagonaires, et de leurs groupements ;
- formation professionnelle ;
- promotion des produits locaux de l’agriculture, et de la pêche lagonaire tant sur le marché intérieur qu’à l’exportation ;
- démarche de qualité et certification des exploitations ;
- conduite de toutes études ou enquêtes susceptibles de participer à la solution des problèmes techniques, économiques et sociaux intéressant les différents secteurs professionnels de ses membres.
- Formulation d’un avis consultatif sur tous les projets et propositions de loi du Pays et les projets et propositions de délibérations intervenant en matière d’agriculture et de pêche lagonaire qui lui sont soumis par le gouvernement de la Polynésie française ou toute autre personne morale compétente.
- Formulation d’un avis consultatif sur tous les projets de création de salles de vente publique en gros des produits de l’agriculture et de la pêche lagonaire ;
- Formulation d’un avis consultatif sur saisine de la Polynésie française, des services et établissements et toute entité chargée d’une mission de service public qui lui sont rattachées, sur toute question relative à l’agriculture et à la pêche lagonaire, à la valorisation de leurs productions, à la gestion de l’espace rural et lagonaire et à la protection de l’environnement ;
- Formulation d’un avis consultatif ou formuler des propositions, sur auto-saisine, sur toute question entrant dans son champ de compétences et visant le développement de l’agriculture et de la pêche lagonaire ;
nos actions
La Chambre d'agriculture intervient dans plusieurs domaines clés pour soutenir l'agriculture et la pêche lagonaire. Elle offre des services de conseil et d'accompagnement en gestion technico-économique, juridique, marketing, et assure la formation professionnelle des exploitants. Elle contribue également à l'organisation commerciale et à la promotion des produits locaux.
Les actions industrielles et commerciales de la Chambre incluent la collecte, transformation, contrôle de qualité, achat et distribution des produits agricoles et de pêche. Elle propose des services d'achat groupé et de location de matériel agricole, aménage des espaces dédiés à l'agriculture, et construit des infrastructures adaptées.
Sur le plan administratif, la Chambre délivre des cartes professionnelles, gère un annuaire des exploitants, collabore avec d'autres chambres agricoles, et participe à des initiatives communautaires et éducatives. Elle désigne aussi des représentants dans des instances liées à l'agriculture et la pêche.
Enfin, la Chambre peut adhérer à des groupements, investir dans des sociétés, et établir des conventions avec les communes et les professionnels du secteur.
nos ressources
Financée majoritairement par une subvention du Pays, l'établissement a clairement affiché son ambition d'accroître ses ressources propres en lançant de nouveaux services et en mettant en place une tarification adaptée aux usagers. Ces services incluent notamment l'aide à la commercialisation, la gestion des exploitations, ainsi qu'un service d'achats groupés.
En 2023, les recettes générées par la délivrance des cartes professionnelles d'agriculteur et de pêcheur lagonaire ont atteint environ 5% de la subvention de fonctionnement obtenue.
Depuis 2023, la CAPL a élargi son offre de services payants aux professionnels, comprenant notamment :
- la location de stands aux marchés du terroir, à la foire agricole et au salon international de l'agriculture de Paris,
- ainsi que la vente d'engrais de poisson, de mélasse, de semences, des encarts publicitaires, et
- des tarifs de livraison et de stockage.
Des partenariats et appels à projet viennent compléter les ressources de l’établissement.
L'histoire de la CAPL
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1861-1880: Le Comité consultatif d’Administration, de Commerce et d’Agriculture
En 1861, le Comité consultatif d’Administration, de Commerce et d’Agriculture a été créé pour conseiller les autorités locales sur les besoins du pays. Il vise à renforcer la solidarité entre les administrés et l’autorité, tout en soutenant le commerce et les travaux agricoles. Les membres, nommés par le Commandant des Établissements français de l’Océanie, incluaient des notables locaux, tels que des propriétaires et négociants. En 1864, des personnalités locales, comme le prince Ariifaaite et M. Hitoti a Manua, rejoignent le Comité, marquant une intégration progressive des leaders locaux dans les prises de décision administratives et agricoles.
1880-1884: La Chambre de Commerce
La Chambre de commerce de Papeete a été créée par arrêté le 30 juin 1880, puis réorganisée en 1884. Elle est composée de 9 membres : 6 Français élus par les commerçants et industriels français établis depuis au moins un an dans les Établissements français de l’Océanie (EFO), et 3 étrangers nommés par le Gouverneur sur proposition du Directeur de l’intérieur, sélectionnés parmi les commerçants présents depuis au moins trois ans. Le bureau est constitué d'un président, d'un vice-président et d'un secrétaire, tous choisis parmi les membres français.
1884 - 1978: La Chambre d’Agriculture
La Chambre d'agriculture de Papeete, créée par l'arrêté du 27 mai 1884, a remplacé les anciens comités agricoles et industriels de la colonie. Ce changement est dû à l'impossibilité d'instituer un corps électoral pour représenter les cultivateurs, l'agriculture étant encore en développement dans les Établissements français d’Océanie (EFO). La Chambre avait son siège à Tahiti, avec des comités dans les archipels des Marquises, Tuamotu, et Gambier. La particularité de son statut est qu’elle se composait de 15 membres titulaires, dont 3 étrangers, choisis parmi les agriculteurs notables, grands propriétaires terriens et usiniers, pour un mandat de 3 ans. La Chambre et les comités étaient essentiellement consultatifs. Ils faisaient des propositions au Gouverneur sur tout ce qui concernait l’agriculture, les arts et les manufactures. Ils étaient responsables de l'introduction de nouvelles plantes et animaux, de la promotion des méthodes agricoles, et de la centralisation des produits pour les expositions locales et internationales. L’arrêté du 17 mars 1887 a renforcé les pouvoirs de la Chambre, en la dotant d’une autonomie budgétaire. Le président de la Chambre, influent sur les décisions locales, était nommé par les membres eux-mêmes, ce qui représentait un premier pas vers une plus grande autonomie pour les agriculteurs. En 1893, la Chambre fut temporairement dissoute en raison de l'inactivité des membres. Le peu d’enthousiasme pour les réunions était attribué à une mauvaise composition. Une nouvelle réorganisation en 1894 a permis de réformer la Chambre, avec un retour aux principes de 1887, et un élargissement de son champ d'action. Par la suite, en 1897, une nouvelle réorganisation a élargi le nombre de membres à 12, avec une participation accrue des Conseils municipaux et des districts de Tahiti et Moorea. Cela visait à renforcer la représentativité de la Chambre et à impliquer davantage les autorités locales dans la gestion agricole.
Les années 1900 : Durant cette période, la Chambre d’agriculture a consolidé son rôle, notamment en participant à des expositions métropolitaines et internationales. L’un des faits marquants de cette époque fut la reconnaissance croissante de la richesse forestière, et l'intérêt pour son développement et sa conservation. Les membres de la Chambre étaient également chargés d'étudier les ressources minières et les eaux minérales, ajoutant ainsi un volet environnemental à leur mission. L’arrêté du 8 octobre 1903 a marqué une étape importante avec la dissolution de la Chambre, sous l’impulsion du Gouverneur des EFO, Edouard Petit. Cette dissolution visait à réorganiser le fonctionnement de la Chambre, avec un président désormais élu par les membres, et non nommé par le Gouverneur. Cette évolution renforçait l’indépendance de l’organe. L’arrêté du 17 janvier 1912 a remis en vigueur les principes de l’arrêté de 1887, tout en maintenant certaines évolutions, notamment l'intégration du président de la Chambre d’agriculture au Conseil d'administration consultatif, suite à la suppression du Conseil général de Tahiti et Moorea. Cela a renforcé l'influence de la Chambre sur la gestion des affaires agricoles locales. L'histoire de la Chambre d'agriculture au XXe siècle montre une institution qui a traversé plusieurs réorganisations, souvent en lien avec les changements politiques et sociaux dans la colonie. En 1946, avec l'instauration de la IVe République et la transformation en territoire d'outre-mer, la Chambre d'agriculture a continué à jouer un rôle consultatif, en lien avec l'émergence de nouvelles structures administratives.
En 1958, la Chambre d’agriculture et d’élevage du territoire de la Polynésie française est réorganisée par un arrêté. En 1960, elle propose un plan pour développer les cultures vivrières aux Australes. Des figures comme Tati Salmon, dont l'influence s'étendait au-delà de l'agriculture, ont marqué cette période par leur engagement dans le développement économique de Tahiti. D’autres, comme Eugène Pater, ont contribué à moderniser les techniques agricoles, facilitant ainsi une transition vers une agriculture plus productive.
1978-1998: La Chambre d’agriculture, d’élevage et de la pêche de Polynésie française (CAEPPF)
En 1978, elle devient officiellement la CAEPPF et reflète un contexte politique marqué par la loi du 12 juillet 1977 qui transforme les Établissements français d'Océanie en Polynésie française. Le président de la chambre est désigné comme représentant légal de l'institution en justice et dans la vie civile. La chambre est alors composée de 17 membres élus des Îles du Vent et des Îles Sous-le-Vent, de 4 membres cooptés pour les subdivisions des Tuamotu-Gambier, Marquises, et Australes, ainsi que de 5 membres de droit désignés par l'assemblée territoriale. Le chef du service des affaires économiques joue un rôle important en tant que commissaire du gouvernement, surveillant les décisions de la chambre et rapportant au conseil de gouvernement. En 1978, la Chambre a élargi ses compétences pour inclure la pêche lagonaire, devenant un acteur de premier plan dans la gestion des ressources naturelles et agricoles. Sous des présidences comme celle de Sylvain MILLAUD, la CAPL a développé des services essentiels pour les agriculteurs, tels que les traitements phytosanitaires et la location d’équipements. Ces réformes ont permis une modernisation du secteur, marquée par une multiplication du budget de la CAPL au cours des années 1990 et 2000.
1998 à aujourd'hui: La Chambre d’agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL)
L’Arrêté n°331 CM du 9 mars 1998 relatif à la chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire vient créer la CAPL en remplacement de la CAEPPF. Parmi les modifications, les professionnels doivent désormais cotiser au registre de l’agriculture et donc participer au financement de l’établissement. Au fil du temps, le nombre d’élu a également évolué pour réduire les charges de l’établissement, qui s’est vu passée de 30 membres à 19 au cours du temps. En septembre 2024, la chambre a à nouveau été réformée pour lui donner le statut de chambre consulaire, lui permettant de conforter les missions qu’elle pourra réaliser au bénéfice des professionnels.
- M. H. LANGOMAZINO (1903 - 1905)
- M. Albert Constant DEFLESSELLE (1905 – 1912)
- M. Martial SAGE (1920 - 1922)
- M. Natua BRANDER (1922-1924)
- M. Edouard AHNNE (1924-1934)
- M. Emmanuel ROUGIER (1936 - 1938)
- Dr. Serge RABINOVITCH (1938 - 1945)
- M. Henri MILLAUD (1945 - 1954)
- M. René QUESNOT (1957 - 1961)
- M. Hugues LAUGLIN (1967 à 1977)
- M. Sylvain MILLAUD : 1977 à 1997
Né le 06/06/1952 – Décédé le 17/08/1998 - Fils d’une famille d’exploitants agricoles et d’hommes politiques, Sylvain suit les traces de son père, Jules MILLAUD, éleveur de bovins de lait à Atimaono. Il complète cette activité par la coprahculture. Il devient également agent au service administratif de la station d’élevage à Taravo. En 1968, il suit une formation ostréicole en métropole. De retour en Polynésie française, il devient directeur du service de la pêche. Il initie la culture d’huîtres à Tahiti et dans certaines îles de la Société. Il devient président de la CAPL en 1977, pour une mandature de 20 ans. Il est également nommé ministre de l’Agriculture de 1982 à 1886. Le nom MILLAUD restera ancré dans le domaine agricole grâce à son fils Jean-François, éleveur et agriculteur, et son petit-fils Mike, cultivateur d’agrumes.
Son mandat: Au cours de sa mandature, il fait des “petits producteurs” son fer de lance. Son objectif est de les accompagner tant sur le plan technique que dans la gestion de leurs exploitations. La mandature de Sylvain MILLAUD repose sur une écoute participative et active des besoins des professionnels, ainsi qu’une disponibilité sans faille pour leur apporter l’éclairage nécessaire à leurs interrogations. Un travail de proximité réalisé grâce à une équipe d’élus et d’agents animés par la même énergie que leur président : aider l’agriculteur à se responsabiliser et à être autonome.
Plusieurs actions ponctuent sa mandature : Mise en place de la conférence agricole et définition des quotas d’importation pour certains produits agricoles locaux ; Soutien du développement des filières telles que la vanille, le café, le coprah, le cacao, l’élevage (bovin, caprin, poules pondeuses, porcin, etc.) ; Premiers essais culturaux pour la pomme de terre, la carotte, le chou-fleur, la pomme et le litchi dans les îles aux températures tempérées ; Création d’une coopérative agricole (dont il devient le président) pour assurer l’intervention mécanisée dans les exploitations ; Mise en place de formations destinées aux professionnels (taille des arbres fruitiers, utilisation des produits phytosanitaires, etc.) ; Mise en place d’une revue agricole trimestrielle dès 1979 ; Partenariat fort avec le CIRAD dans le cadre du développement de fiches techniques culturales (taro, patate douce, tomate, pastèque, etc.) qui ont été remise aux agriculteurs.
Ses titres de distinction : Chevalier, Officier et Commandeur de l’Ordre du mérite agricole.
- De 1998 à 2000 la CAPL est gérée par Ernest GRAND (administrateur provisoire nommé par le gouvernement).
- Claude HAUATA : 2000 à 2003 - Né le 18/12/1958 – Décédé le 19/06/2008 - Fils de grands agriculteurs, le destin de Claude HAUATA semble tracé dès sa naissance. Son amour pour la terre grandit tout au long de sa jeunesse, passée sur son île paisible de Tubuai. Il devient agriculteurs vivrier et éleveur de chèvres. En 2006, il devient le représentant de la Chambre de l’Agriculture au Conseil Économique Social et Culturel.
Son mandat : Fervent défenseur des professionnels et de leurs intérêts, il gagne par son travail le respect et la reconnaissance du monde agricole. En 2001, Claude choisit comme logo de la Chambre le coco pour ses vertus multiples : les palmes utilisées pour le toit des fare, les racines utilisées comme ra’au dans la médecine traditionnelle, le fruit et son eau pour la consommation etc.
- Guilbert UFA : 2003 à 2005 - Né le 23/05/1934 - Issu d’une grande famille d’agriculteurs, c’est d’abord sur sa terre natale de Raiatea que Guilbert développe sa passion pour l’agriculture. Une passion qu’il emporte avec lui à Tahiti, quand il décide de s’installer à Atimaono en 1966. Parti de rien, il devient petit à petit responsable de 10 hectares de cultures. Travailleur et passionné, il s’intéresse à tous les métiers du secteur primaire : pêche, agriculture, vanille, coprah, élevage... Un savoir-faire qui fera de lui une référence en matière agricole lors des diverses conférences. Il transmet son savoir-faire à ses 6 enfants qui travaillent tous les l’agriculture en maraîchage.
Son mandat
La mandature de Guilbert s’est reposée sur une vision centrale du secteur primaire dans la société et l’économie polynésienne. Il a ainsi oeuvré pour que l’agriculture, l’élevage et la pêche soient au centre des préoccupations du pays. Soucieux des difficultés pour certains professionnels des îles éloignées de se déplacer sur Tahiti pour obtenir et renouveler leur carte agricole professionnelle, il en réforme la durée de validité passant de 2 à 5 ans.
Son titre de distinction : Chevalier de l’Ordre du mérite agricole
- Henri TAURAA : 2006 à 2014 - Né le 27/08/1952 - Henri TAURAA naît dans une grande famille d’agriculteurs-éleveurs de Papeari. Ainsi, il pratique la culture vivrière dès son plus jeune âge : fe’i, igname, taro, ufi... Il participe également aux activités familiales d’élevage de porcs.En 1996, il devient agent de l’équipement du service hydraulique. Puis, il œuvre pendant de longues années en tant qu’agent pour sa commune de Teva i Uta. Reconnu par le secteur primaire, sa candidature en 2006 à la présidence de la Chambre sera encouragée par de nombreux professionnels. Il partage sa passion de l’agriculture avec son fils. Un savoir-faire familial conservé et transmis à sa descendance.
Son mandat: Face aux changements de la conjoncture économique, la CAPL devra procéder à de nombreuses évolutions pendant la mandature de Henri TAURAA : La nouvelle carte agricole d’une durée d’un an devient payante ; Le prix du kilo de la vanille passe à 4000 francs ; Le prix du kilo de coprah passe de 120 à 140 francs ; La réforme de la Chambre et du registre de l’agriculture et de la pêche lagonaire.
C’est également sous sa présidence qu’une convention est signée avec l’Assemblée permanente des Chambres d’Agricultures (APCA) du Lot et celle de Nouméa afin de renforcer les échanges avec le Pacifique et la métropole.
Son titre de distinction : Chevalier de l’Ordre du mérite agricole
- Yvette TEMAURI : 2014 à 2020
Née le 07/08/1948 - Yvette TEMAURI naît à Raiatea où le lien à la terre nourricière et la pêche lagonaire sont omniprésents. Elle est bercée dès son plus jeune âge par le rythme de la nature, d’où naît sa passion pour l’horticulture. Yvette s’illustre également depuis son plus jeune âge par son engagement et son investissement pour l’Eglise, notamment auprès des femmes, domaine dans lequel elle devient une référence. En 2009, elle devient présidente de la fédération horticole de Polynésie française, nommée Hei Tini Rau. Animée d’une volonté infaillible de représenter et défendre les agriculteurs, elle remporte la présidence de la Chambre. Comme ses prédécesseurs, elle fait des “petits producteurs” son cheval de bataille.
Son mandat: La mandature de Yvette TEMAURI est placée sous l’égide du dialogue, prônant les rencontres entre les différents partenaires de l’économie agricole, agriculteurs, élus, communes et administrations publiques. Dans cet échange dynamique, la Chambre signe une convention de partenariat afin de favoriser la coopération technique et encourager les liens commerciaux avec ses homologues du Pacifique. C’est également sous sa présidence qu’est créée le Marché du Terroir depuis décembre 2014, afin de promouvoir les produits locaux régulièrement.
Son titre de distinction : Chevalier de l’Ordre du mérite agricole.
- Thomas MOUTAME : 2021 à 2024 - Né le 22 mai 1958 à Opoa (Raiatea)- Marié et père de deux enfants engagés dans l’agriculture biologique et l’agro-alimentaire, Thomas MOUTAME a grandi en apprenant les savoir-faire ancestraux de ses grands-parents métayers. Après des études au lycée d’Uturoa et au lycée agricole d’Opunohu-Moorea, il débute sa carrière comme formateur agricole en 1978 et devient moniteur agricole territorial au CJA de Faaroa de 1981 à 1991. Élu membre du conseil municipal de Taputapuatea en 1987 et Maire délégué de Opoa de 1989 à 1997, il est Maire de Taputapuatea depuis 1997. Il a été représentant à l'Assemblée de la Polynésie Française de 1991 à mai 2023, avec des missions dans l’éducation et l’agriculture biologique. Il a occupé plusieurs postes ministériels, dont Ministre du Développement des Archipels et Ministre de l'Agriculture. Depuis 2012, il est Président de la communauté des communes, et depuis 2021, Président de la Chambre d’Agriculture et de la Pêche Lagunaire. MOUTAME milite pour l’agriculture biologique, soutient des projets éducatifs sur l’agriculture, et préside le comité de gestion du marae Taputapuatea. Il est également impliqué dans des projets de labellisation et de promotion des produits locaux.
Son mandat : Depuis le début de sa mandature, Thomas MOUTAME a mis en œuvre une série de projets innovants pour dynamiser et rendre l’agriculture plus accessible en Polynésie. Parmi ses initiatives phares, il a lancé le programme Kit potager solidaire et cage à poisson, visant à renforcer l’autonomie des professionnels agricoles. Il a également mis en place un dispositif pour la mise à disposition d’engins dans les communes, soutenant ainsi les agriculteurs des îles. De plus, il a élargi la prise en charge du fret, créé un service de commercialisation pour la livraison et le stockage des produits, et établi un partenariat avec l’Adème pour la valorisation des déchets agricoles. Parmi ses réalisations majeures, Thomas MOUTAME a inauguré le premier centre de gestion pour assister les professionnels dans leurs tâches administratives, lancé des achats groupés pour faciliter l’accès aux semences, et mis en place des parcelles de démonstration en carottes, bananes et choux pour optimiser les rendements. Il a également introduit la première plateforme de vente en ligne de produits locaux pour professionnels, Matete.pf. Il a renforcé les partenariats avec les chambres agricoles des outre-mer, notamment avec La Réunion, Wallis-et-Futuna, et la Nouvelle-Calédonie. Grâce à ces initiatives et au soutien des gouvernements en place, la chambre a doublé son effectif et son budget de fonctionnement en quelques années. Sous sa direction, des améliorations significatives ont été apportées à la gestion administrative, augmentant la transparence, l’efficacité des moyens et les compétences des agents. Un contrat d’objectifs et de performance a également été instauré pour permettre aux pouvoirs publics de suivre les actions entreprises et les moyens alloués à leur réalisation.
A noter que nous n'avons pas pu reconstituer l'ensemble des présidents élus à la chambre d'agriculture car un grand nombre d'archives ont hélas disparu.
la direction générale
information
la direction générale et ses services
La direction des cinq services de la CAPL est conduite par le directeur général, Marc FABRESSE sous le contrôle du Président.
chiffres clés
Nombre d'adhérents de l'établissement
avec une carte professionnelle CAPL en cours de validité au 31 décembre 2023.