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La Chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire est un établissement public administratif qui a pour rôle d’encadrer, d’accompagner et de soutenir les acteurs du secteur primaire. Elle est l’interlocuteur privilégié des instances publiques et le représentant des intérêts du monde agricole et de la pêche lagonaire

La chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire a pour objectif de représenter les intérêts des professionnels du secteur primaire de Polynésie française. Elle les accompagne dans le développement de leurs activités en collaboration avec les services du Pays tels que la Direction de l’Agriculture (DAG) et la Direction des Ressources Marines (DRM).   La CAPL a des missions de nature administrative mais également des missions industrielles et commerciales. Elle gère le registre de l’agriculture et de la pêche lagonaire et délivre les cartes CAPL. Elle peut également accompagner les professionnels en matière technique, commerciale et les conseiller en gestion d’entreprise.  La CAPL est composée de 5 services sous la direction et la responsabilité d’un Secrétaire général  : 

1) Le service accompagnement et développement 

2) Le service d’aide à la commercialisation 

3) Le service formalités des entreprises 

4) Le service promotion et évènement 

5) Le secrétariat général

La CAPL a pour principales missions :

·         La représentation des professionnels en défendant les intérêts des agriculteurs et des pêcheurs lagonaires auprès des pouvoirs publics et des institutions intervenant dans les domaines du secteur primaire ;

  • La formulation d’avis sur toute question traitant de l’agriculture, la pêche, la valorisation des productions, la gestion de l’espace rural, la protection de l’environnement, l’enseignement agricole ou encore le système de protection sociale ;
  • La gestion du registre des agriculteurs et pêcheur lagonaire ;
  • La diffusion d’information aux professionnels ;
  • La réalisation de prévisions des productions agricoles et d’enquêtes économiques

 

 La Chambre de l'agriculture a été créée en 1884. Elle a subi de nombreuses évolutions statutaires jusqu'en 2024. 

L’ajout d’activités est possible durant la période de validité de la carte professionnelle. Il suffit de se rendre à l’antenne de la CAPL de Tipaerui munis de sa carte et d’en faire la demande auprès du service formalités des entreprises.

La chambre est composée de 19 membres, élus pour un mandat de 5 ans qui se réunissent au moins 3 fois par an en assemblée générale.

Elle comprend 42 salariés qui font vivre l’établissement au quotidien.

On vous invite à découvrir le trombinoscope des élus sur notre site.  

La Chambre de l'Agriculture et de la Pêche Lagonaire (CAPL) de Polynésie française se distingue des autres services publics de Polynésie française par plusieurs aspects spécifiques à sa mission et à son fonctionnement. Voici les principales différences :

1. Statut et mission principale
  • Chambre consulaire : La CAPL est une institution consulaire, c'est-à-dire qu'elle représente les intérêts des agriculteurs, des pêcheurs lagonaires, et des professionnels de l'aquaculture. Son rôle est similaire à celui des chambres de commerce ou de métiers, mais elle se concentre exclusivement sur les secteurs agricoles et halieutiques.
    • Autres services publics : Les autres services publics de Polynésie sont des administrations qui dépendent directement du gouvernement et qui gèrent des missions d'intérêt général (santé, éducation, transport, etc.) et non des secteurs économiques spécifiques.
2. Représentation des professionnels
  • Représentation des agriculteurs et pêcheurs : La CAPL est dirigée par un conseil composé d'élus issus du secteur agricole et de la pêche, représentant directement les professionnels de ces secteurs. Elle travaille en étroite collaboration avec eux pour défendre leurs intérêts.
    • Autres services publics : Les services publics traditionnels ne sont pas des organes de représentation de professionnels. Ils sont administrés par des fonctionnaires et relèvent directement des ministères.
3. Rôle de soutien et d’accompagnement
  • Accompagnement technique et économique : La CAPL joue un rôle d'accompagnement des agriculteurs et pêcheurs lagonaires en offrant des conseils techniques, des formations, et des aides pour développer leurs activités (par exemple, l'amélioration des techniques de production, la gestion économique, la mise en marché des produits).
    • Autres services publics : Les autres services publics ont des rôles de réglementation, de contrôle, et de mise en œuvre de politiques publiques, mais n'offrent pas forcément de services d'accompagnement direct aux professionnels de la même manière.
4. Gestion des ressources économiques
  • Secteurs économique ciblés : La CAPL se concentre exclusivement sur le développement et la gestion des secteurs agricoles et halieutiques, contribuant ainsi à l'autosuffisance alimentaire, la valorisation des produits locaux, et la gestion des ressources marines.
    • Autres services publics : D'autres services publics, ont des rôles plus larges en matière de gestion des ressources naturelles ou économiques.
5. Nature des actions
  • Développement économique : La CAPL met en place des actions concrètes pour aider au développement des entreprises agricoles et de pêche, par exemple à travers la promotion des produits locaux ou des initiatives de valorisation comme la foire agricole.
    • Autres services publics : Les services publics, en revanche, ont des rôles plus axés sur l'administration, la gestion des infrastructures et l'application des lois et règlements.
6. Ressources financières
  • Financement mixte : La CAPL est financée par des contributions des agriculteurs et pêcheurs inscrits à la chambre, des recettes de ces ventes ainsi que par des subventions publiques. Elle dispose d'une autonomie de gestion.
    • Autres services publics : Les services publics traditionnels sont financés intégralement par le budget de l’État et de la Polynésie française et n'ont pas d'autonomie financière.
7. Lien direct avec les territoires
  • Proximité avec les professionnels locaux : La CAPL agit directement sur le terrain en étant proche des agriculteurs et pêcheurs, notamment dans les îles, où elle adapte ses services aux réalités locales (climat, terres, ressources marines, etc.).
    • Autres services publics : Les autres administrations publiques peuvent avoir une approche plus centralisée, et bien que présentes dans les îles, leur rôle est souvent administratif.  

En résumé, la CAPL se distingue par son statut de chambre consulaire, son rôle de représentation des professionnels agricoles et halieutiques, et son action directe sur le développement économique des secteurs qu'elle soutient. Elle se concentre sur un accompagnement pratique et technique, tandis que les autres services publics se concentrent davantage sur des missions administratives et de réglementation pour l'ensemble de la population. 

La patente est une contribution due par toute personne physique ou morale de nationalité française ou étrangère qui exerce à titre permanent ou temporaire une activité professionnelle non salariée en Polynésie française (hors exemptions déterminées par le Code des impôts polynésien). Rq : le terme “patenté” est en réalité un abus de langage désignant l’entreprise individuelle 

La carte CAPL permet d’obtenir des avantages tels que : - Des réductions chez les partenaires de la CAPL ; - Des aides et des subventions du Pays ; - La défiscalisation. Elle s’adresse aux exploitants du secteur primaire et leur permet de vendre et de transformer (dans une certaine limite) leur production en étant exemptés de patente.

 La patente est quant à elle obligatoire pour ceux qui achètent et revendent des produits du secteur primaire sans les produire. (activité commerciale).

Toute personne peut décider de se lancer dans une activité liée au secteur primaire sans pour autant souhaiter adhérer au registre de l’agriculture et de la pêche lagonaire. Il s’agit par exemple de personnes qui cultivent ou pêchent pour le plaisir ou pour l'auto alimentation. En revanche, toute personne qui souhaite commercialiser sa production auprès des fournisseurs professionnels (distributeurs, grandes surfaces, magasins…) devra obligatoirement se munir d’une carte CAPL. C’est la reconnaissance de votre activité professionnelle principale.

 Il existe différentes formes de sociétés dont les plus courantes sont l’EI, l’EURL et la SARL. Le choix d’une forme juridique pour votre société dépendra généralement de votre volonté de vous associer ou non et de la responsabilité que vous souhaitez avoir. 

Voici 4 thèmes avec leurs questions et leurs explications qui pourront vous aider à choisir la forme juridique la plus adaptée à votre entreprise :

1-     Nombre d’associés ou d’actionnaires

Souhaitez-vous créer votre entreprise seul ou avec des associés ?

=> Cela déterminera si vous devez opter pour une forme unipersonnelle (EI, EURL, SASU) ou une forme de société avec plusieurs associés (SARL, SAS, etc.) ;

2-     Responsabilité des associés

Souhaitez-vous que votre responsabilité soit limitée à vos apports (c’est-à-dire éviter que votre patrimoine personnel soit en jeu) ou êtes-vous prêt à assumer des risques plus étendus ?

=> Les sociétés comme la SARL et la SAS limitent la responsabilité des associés au montant de leurs apport tandis que dans les sociétés civiles, les associés ont une responsabilité illimitée c’est-à-dire que les associés sont tenus de rembourser les dettes de la société sur leur patrimoine personnel. 

3-     Capital social

Quelle sera la somme que vous êtes prêt à apporter au capital de l’entreprise ? Le montant du capital peut-il être librement fixé ou doit-il correspondre à un certain seuil ?

=> Certaines formes juridiques comme la SARL et la SAS permettent de fixer un capital social spécifique tandis que d’autres imposent des règles spécifiques.

4-     Mode de gestion

Quel est le mode de gouvernance et de prise de décision que vous souhaitez pour votre entreprise ?

=> La SAS offre plus de liberté dans la rédaction des statuts et la répartition des pouvoirs alors que la SARL est plus encadrée par la loi, avec des règles de gestion plus strictes.


Retrouvez ici un tableau synthétisant les formes juridiques des sociétés.

L'association est une organisation à but non lucratif, c'est-à-dire que son objectif principal n'est pas de faire des bénéfices, mais de poursuivre un but social, culturel, sportif, éducatif, humanitaire, etc. Les associations sont souvent créées pour représenter les intérêts de leurs membres ou pour mener des actions collectives dans un domaine d'intérêt commun.

La coopérative, en revanche, est une entreprise dont le but est de satisfaire les besoins économiques, sociaux et culturels de ses membres par la mise en commun de moyens. Bien qu'elle puisse réaliser des bénéfices, son objectif principal est de servir ses membres, et non de maximiser les profits.

 

Association

Loi 1901

Coopérative

Loi de Pays n° 2013-16

Définition

Une association est un contrat passé entre plusieurs personnes qui décident de mettre en commun leurs connaissances ou leurs activités pour réaliser un projet collectif dans un but autre que de partager de l’argent.

Une coopérative rassemble des personnes volontaires pour répondre à des besoins économiques, sociaux et culturels communs au moyen d’une entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé démocratiquement.

Nombre de personnes nécessaire pour démarrer

2 personnes (personnes physiques ou morales*)

3 personnes (personnes physiques ou morales)

Capital social**

Pas de capital social

 

Capital social formé de « parts nominatives » souscrites par chacun des membres

Qui pilote le groupement

Aucun pilote obligatoire (mais possibilité d’avoir un bureau avec président, trésorier, secrétaire, etc…) 

 

Pilotage par l’assemblée Générale et le Conseil d’Administration

 

A noter que dans une coopérative il n’y a pas de différence entre les adhérents au niveau du pilotage :

1 membre = 1 voix

Comment la créer ?

1.     Organiser une Assemblée générale => créer statut +  procès-verbal.

2.     Services du Haut-Commissariat : Dépôt statuts + liste des responsables (fonction + adresse)

Tarif : Gratuit

Obtenu : numéro d’immatriculation RNA (répertoire nationale des associations)

3.     Journal officiel : Dépôt d’un texte résumé précisant à minima : Nom de l’association, Siège, Objet - Tarif : Gratuit (sauf si ajoute de la liste des membres) -

Obtenu : Publication au JOPF

4.     ISPF : Contacter pour enregistrement- Tarif :Gratuit

 Obtenu : Numéro tahiti

 

AVEC CES DOCUMENTS VOUS AUREZ UN DOSSIER COMPLET

1.       Organiser une Assemblée générale => créer statut + procès-verbal + Conseil d’administration (CA) ou bureau.

2.       Direction des Affaires Foncières : Dépôt d’1 dossier original + 2 copies comprenant (statut + procès-verbal)      Tarif : 5000 FCFP

Obtenu : Documents officiels enregistrés

3.       Journal officiel (JO) : Dépôt d’un texte résumé précisant : Le nom de la Coopérative, l’adresse, le capital, l’objet, le nombre d’années, les noms, prénoms et adresses des membres

Tarif : immatriculation de base : 7 147 FCFP   + résumé : 10 000 à 20 000 FCFP selon le nombre de caractères

Obtenu : Publication au journal

4.       CCISM : Dépôt du dossier complet ci-dessus (3 originaux + 3 copies) + copie d’une pièce d’identité du Président ou du mandataire*** - Tarif :   7 000 FCFP

 Obtenu : Numéro Tahiti + Numéro KBIS (= numéro du registre du commerce)

 

AVEC CES DOCUMENTS VOUS AUREZ UN DOSSIER COMPLET

Comment avoir accès aux aides (à l’investissement, au fret...) ?

CAPL : Dépôt d’un formulaire complété + Photo d’identité + Copie de la pièce d’identité en cours de validité du mandataire ou président + Statut + parution au JOPF + n°TAHITI

Tarif :18 000 FCFP pour deux ans

DAG: Déposer un dossier de demande d’aide ou s’enregistrer pour la prise en charge du fret

Obtenu : Majoration des aides - numéro d’agrément à transmettre lors des connaissements pour le fret.

CAPL : Dépôt d’un formulaire complété +

Photo d’identité + Copie de la pièce d’identité en cours de validité du mandataire ou président + Statut + parution au JOPF + n°TAHITI + extrait K-BIS

Tarif :18 000 FCFP pour deux ans

DAG: Déposer un dossier de demande d’aide ou s’enregistrer pour la prise en charge du fret

Obtenu : Majoration des aides - numéro d’agrément à transmettre lors des connaissements pour le fret.

Les +

Très facile à créer

Mode de gestion libre

Les membres ne sont pas personnellement responsables des dettes de la corporation.

 

 

Peut bénéficier de la prise en charge du fret

Tous les membres sont égaux

Le ou les dirigeants peuvent garder le statut de salarié.

Les associés se répartissent une partie des bénéfices.

Peut assurer des activités de distribution, d’approvisionnement, de consommation et de collecte de produits pour ses membres

Peut mettre du matériel en commun

Les -

Pas de possibilité de répartir les bénéfices entre membres

Les membres doivent être (sauf quelques exceptions) bénévoles

Les fonds de l’association ne peuvent en aucun cas être distribués entre les membres.

 

Il est possible pour l’association de gagner de l’argent mais ne pourra pas reverser l’argent à ses propres membres

Procédure de création longue

Nécessité de créer un Conseil d’administration

Les membres sont personnellement responsables des dettes, limitées au montant de leur souscription en capital social

 

Nos conseils pour choisir le type de groupement selon ses besoins

-          Projet d’intérêt général

-          Avoir des actions principalement solidaires

-          Défendre les intérêts de vos membres

-          Créer une marque collective ou un label

-          Faire du commerce

-          Organiser un concours entre membres (si le gain sera de l’argent)

-          Partager des services et produits

-          Fournir les cantines scolaires

 

*La personne physique désigne un individu. La personne morale, elle, est une entité juridique, composée d'un groupe d'individus.

**capital social : Le capital social, ou plus simplement le capital, désigne toutes les ressources en numéraire et en nature définitivement apportées à une société par ses membres au moment de sa création (ou d'une augmentation de capital).

***mandataire : Une personne qui a mandat ou procuration pour agir au nom d'une autre personne ou au nom de la société coopérative agricole

 La CAPL peut vous accompagner pour créer une association ou une coopérative, n’hésitez pas à nous contacter pour plus d’information. 

La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière permettant de saisir, de classer, d’enregistrer des données de base chiffrées et afin de présenter des états reflétant une image fidèle et sincère de l’entreprise, de sa situation financière et du résultat de celle-ci à la date de clôture. Les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 15 MF pour la vente de biens ou 6 MF pour la vente de prestation de service ont l’obligation de tenir une comptabilité générale et d’établir des documents synthèse (bilan, compte de résultat et annexes). Enfin, la comptabilité est un outil de gestion qui permet d’aider les chefs d’entreprises à prendre les bonnes décisions à un instant donné.   

La comptabilité peut être tenue par toutes personnes physique ou morale ayant les connaissances nécessaires pour les enregistrements comptables et la présentation des documents de synthèse. Il est toutefois recommandé de faire appel à un cabinet d’expertise comptable afin de séparer la gestion comptable et financière du cœur de métier de l’entreprise. 

On distingue différente forme de comptabilité :

 - La comptabilité de recettes et dépenses ou comptabilité de trésorerie : les recettes et les dépenses sont enregistrées dans l’ordre chronologique dans un journal commun ou dans des journaux séparés. Ce type de comptabilité est notamment obligatoire pour les associations régies par la loi 1901 ;

 - La comptabilité générale : elle respecte les règles et les normes de l’Autorité des Normes Comptable. C’est une comptabilité d’engagement, c’est-à-dire que les charges et les produits sont enregistrés même si aucun flux financier n’intervient. Elle permet de faire apparaître les dettes fournisseurs et les créances clients. Elle est obligatoire dans certains cas et s’adresse principalement aux acteurs externes de l’entreprise (administration fiscale, banque, etc.) ;

 - La comptabilité de gestion ou comptabilité analytique : elle utilise les données issues de la comptabilité générale et les retraitent afin de présenter des données utiles aux dirigeants dans leur prise de décisions (SIG, taux de profitabilité, taux de rentabilité, taux d’endettement, etc.). Elle n’est soumise à aucune obligation de forme. 


Combien coûte un comptable ? Le coût d’une comptabilité varie en fonction de la taille de la structure. Elle coûte en moyenne 20.000 F pour les TPE et comprend la tenue comptable mensuelle et l’établissement des documents de synthèse. 

Quelle différence entre le centre de gestion de la CAPL et un cabinet d’expertise comptable ? Le centre de gestion est un service de la CAPL qui accompagne les agriculteurs et les pêcheurs dans le développement de leurs exploitations notamment en matière de comptabilité, de finance et dans leurs démarches administratives (déclaration TVA, demande d’aide, défiscalisation, embauche, etc.). Le centre de gestion propose les mêmes services qu’un cabinet d’expertise comptable à la différence que celui-ci dispose de données concrètes et pertinentes pour aider et orienter les agriculteurs et les pêcheurs dans leurs prises de décisions. 

Quel est le rôle d’un expert comptable ? Un expert comptable est un professionnel de la comptabilité. Il est chargé d’une mission contractuelle. Sa mission principale est l’établissement des documents de synthèse. Il apprécie la régularité de la comptabilité de l’entreprise. Il propose également d'autres services comme des services juridique et de conseil en matière de gestion. 

Quel est le rôle d’un commissaire aux comptes ? Le CAC est chargé d’une mission légale. Celle-ci peut également être contractuelle. Il vérifie la sincérité et la régularité des documents de synthèse d’une entreprise. Il certifie les comptes dans le cas où ils sont sincères et réguliers

Pour exporter vos produits à l’étranger :

  • Créer une entreprise
  • Faire figurer l’activité « export » dans mes statuts
  • S’enregistrer auprès des douanes de Polynésie française avec son N° Tahiti

(source CCISM guide de l’exportateur polynésien)

En matière de pêche, la carte professionnelle délivrée par la CAPL concerne uniquement la pêche lagonaire. Elle est obligatoire pour la vente des produits de la pêche. La direction ressources marines est l’organisme qui accorde les licences de pêches côtières et hauturières et d'aquaculteur. Elle gère également les aides accordées aux pêcheurs.

L’entreprise individuelle est une forme de société qui ne dispose pas de la personnalité juridique. Celle-ci ne possède donc pas de patrimoine distinct de celui du chef d’entreprise. Son patrimoine se confond donc avec celui de l’entrepreneur. Dans ce cas de figure, l’ouverture d’un compte bancaire professionnel n’est pas une obligation légale. Néanmoins, une banque à le droit d’en exiger l’ouverture car la relation entre la banque et le chef d’entreprise revêt d’un caractère commercial et contractuel. Pour les personnes morales (société, association, coopérative, etc.), une clause statutaire peut les obliger à détenir un compte bancaire professionnel. De la même manière que pour l’EI, La banque pourra exiger l’ouverture d’un compte professionnel à toutes personnes morales.

Avoir la carte c’est l’assurance d’être entendu, reconnu, accompagné au sein d’une équipe dynamique pour le développement du secteur primaire

  • Être choisi en priorité par les acheteurs professionnelles pour vendre les produits
  • Être éligible aux aides financières
  • Être éligible à la défiscalisation
  • Faciliter votre accès au foncier terrestre, public ou maritime.
  • De vous donner accès à des formations professionnelles
  • De bénéficier des dispositifs d’insertion et d’aide à l’emploi
  • D’obtenir des exonérations douanières sur certains produits
  • D’être éligible à la prise en charge du fret maritime
  •  D’obtenir des tarifs réduits auprès d’acteurs publics
  • D’exposer aux marchés du terroir, foire agricole, etc…

(source bulletin et guide Hotu Rau)


La carte CAPL, c'est l'assurance de développer votre activité dans les meilleures conditions. Bénéficiez d'un réseau privilégié, d'aides financières, de formations sur mesure et d'un accès facilité aux marchés pour vendre vos produits et faire grandir votre entreprise.

Toute personne physique ou morale possédant un ou plusieurs ruchers constitués d’au moins une ruche peuplée est tenue d’une obligation de déclaration de rucher auprès de la Direction de l’Agriculture.

Voir la déclaration de rucher. 

Suite à la déclaration de rucher, la DAG remettra un numéro d’immatriculation au déclarant. Ce numéro devra être affiché sur un panneau placé à proximité du rucher ou à l’extérieur d’une ruche, en caractère apparents et indélébiles d’au moins 8 cm de hauteur et 5 cm de largeur.

Pour plus d'information, consulter la réglementation administrative en matière d’apiculture en Polynésie française.

La réglementation n’impose pas de souscrire à une assurance dans le cadre d’une activité agricole. Cependant, il est fortement conseillé d’en souscrire afin de se prémunir contre les aléas de la vie. ( protéger ses biens d’exploitation et se couvrir en cas de dommages causés à autrui). Plusieurs formules existent chez les assureurs de la place. 

Dans le cas de la transformation des produits: Si vous décidez de transformer une partie de vos produits et d’en acheter une partie à un autre agriculteur vous devez prendre une patente. Attention, si vous décidez de transformer les produits de votre propre exploitation vous n’avez pas l’obligation de prendre une patente. 

Dans le cas d'un achat d'un produit à un autre agriculteur pour le revendre

Si j'ai une autre activité que l'agriculture (exemple: je souhaite importer des semences ou engrais pour revendre)


Dès lors que vous prenez une carte CAPL vous êtes automatiquement inscrit sur l'annuaire de la CAPL. 

Vous pouvez télécharger votre Carnet de pêche lagonaire électronique PF (version nov2020).xls (gov.pf)

Il faut utiliser le code pour le remplir. N'hésitez pas à nous contacter ou contacter la DRM pour vous aider à le remplir. 

Vous avez plusieurs possibilités pour transmettre vos fiches de pêche tous les mois :

  • Par mail à l’adresse suivante : stat.drm@administration.gov.pf
  • Dans les boîtes mises à disposition dans les coopératives ou les mairies de votre commune.
  • Au siège de la Direction des ressources marines (DRM) ou aux antennes.
  • Par fax : (689) 40 43 49 79.
  • Par courrier : Direction des ressources marines, BP 20, 98713 Papeete Tahiti.

La CAPL compte huit antennes avec des agents CAPL , réparties ainsi : trois pour les IDV, situées à Tipaerui, Taravao et Moorea ; trois aux ISLV, respectivement à Raiatea, Tahaa et Huahine ; une aux Australes, à Tubuai ; et une autre aux Marquises, sur l'île de Ua Pou.

Elle compte également sur les îles suivantes un ou plusieurs élus :

§  Tahiti : 4

§  Moorea : 1

§  Raiatea : 2

§  Huahine : 1

§  Kaukura : 1

§  Rangiroa :1

§  Makemo : 1

§  Tubuai : 1

§  Rimatara : 1

§  Ua Pou : 1

§  Hiva Oa : 1

§  Nuku Hiva : 1

Le centre de gestion est un service de la CAPL proposant un accompagnement comptable et administratif à ses adhérents. La mission principale du centre de gestion est de faire la comptabilité de ses adhérents et de leurs remettre en fin d’exercice leurs résultats. L'adhésion au centre de gestion peut se faire à tout moment sur simple demande auprès de la . Cependant le nombre d'adhérents est limité à 50 jusqu’à 2025. Le tarif annuel de l’adhésion est fixé à 20.000 F (voir la délibération n° 03/24/CAPL du 16 janvier 2024 rendue exécutoire par arrêté n° 166 CM du 15 février 2024).

A quoi sert la trésorerie ? La trésorerie représente l’argent disponible à un instant T pour une entreprise. Elle mesure les disponibilités financières de l’entreprise. La gestion de la trésorerie doit être rigoureuse et optimale afin de maximiser la liquidité de l’entreprise, de minimiser les coûts de financement, d’améliorer la rentabilité de chaque investissement et de réduire le risque d’une incapacité de paiement. 

C’est quoi l’amortissement ? L’amortissement est une technique comptable permettant de constater la perte de valeur d’un bien. Cette perte de valeur est une charge pour l’entreprise. Le calcul de cette charge est établie en fonction du montant du bien et de sa durée d’utilisation. Des conditions sont nécessaires pour qu’un bien puisse être amorti. L’amortissement est en lien avec les immobilisations. Les achats d’immobilisation sont constatés dans des comptes distincts de celui des charges car elles sont destinées à être utilisées au-delà d’un exercice et font donc partie du patrimoine de l’entreprise.

Le Direction du travail dispose de fiches pratiques afin de vous accompagner dans le recrutement d’un salarié.

Site internet : Fiches pratiques – Direction du travail (service-public.pf)


Le Service de l’Emploi, de la Formation et de l’Insertion professionnelle (SEFI) dispose de plusieurs mesures d’aides à l’emploi telles que :

- La convention de soutien à l’emploi (CSE) :

-  La convention travailleur handicapé (CTH) :

-  L’aide au contrat de travail professionnel (ACT PRO) :

- L’apprentissage (APP) pour les apprentis :

-  Le stage d’insertion travailleur handicapé (SITH) :

- Le Chantiers de développement local (CDL) :

Un salarié saisonnier peut être recruter sur la base d’un contrat à durée déterminée. La direction du travail vous explique tout cela avec ses fiches pratiques.

Site internet : Fiches pratiques – Direction du travail (service-public.pf)

Le SEFI dispose d’une mesure d’aide à l’emploi pour l’apprentissage. Il vous explique tout cela via le lien suivant : https://actuemploi.org/apprentissage-2024-copie

La Direction du travail dispose de fiches pratiques afin de vous accompagner dans les démarches de déclaration d’un salarié.

Site internet : Fiches pratiques – Direction du travail (service-public.pf)


On appelle Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE) les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privé, qui peuvent présenter en raison de leur activité et des produits fabriqués, détenus ou utilisés, des dangers ou des inconvénients pour le voisinage, pour la santé, la sécurité, pour l’agriculture, l’aquaculture, la pêche ou pour la protection de la nature et de l’environnement.

Les activités potentiellement concernées : Les entrepôts, les garages automobiles, les ateliers de menuiserie, les dépôts d’hydrocarbures, de gaz ou de produits chimiques, les groupes électrogènes, les concasseurs, les élevages l’aquaculture, le stockage ou fabrication d’engrais, etc. 

Les ICPE sont soumises à des autorisations d’exploitation qui doivent être obtenues préalablement à leur mise en service. 

Voir le guide ICPE

La procédure de demande d’exploitation d’une ICPE :

 Pour les exploitations de 1 er classe : 

Pour les exploitations de 2 ème classe : 

Le numéro TAHITI (Traitement Automatique Hiérarchisé des Institutions de Tahiti et des Îles) est attribué à toute personne physique ou morale exerçant de manière indépendante une activité économique non salariée. Il permet entre autres leur inscription au Registre Territorial des Entreprises. L’attribution du N° TAHITI se fait lors de l’inscription au RTE. Celle-ci est gratuite et se fait uniquement sur pièces justificatives de l’activité exercée.

Toute personne physique ou morale exerçant une activité commerciale est tenue de s’inscrire au RCS (Registre du Commerce et des Sociétés). C’est l’immatriculation. C’est la CCISM qui se charge de cette formalité. L’extrait K ou extrait K-bis est l’un des documents qui prouve cette immatriculation. Il atteste de l'existence juridique de l’entreprise. Le K-bis peut également être considéré comme étant la carte d'identité de l’entreprise. En effet, on y retrouve toutes les informations de celle-ci comme sa dénomination sociale, sa date de création, son siège social, son objet social et parfois sa date de fin d’activité. On y retrouve également toutes les modifications qui sont intervenues depuis la création de l’entreprise jusqu’au jour de l’édition du K-bis. La demande d’extrait K doit être faite à l'accueil du tribunal mixte de commerce via un formulaire accompagné d’un timbre fiscal de 750 cfp. Voir le formulaire de demande d’actes

A partir d'un certain montant, l'agriculteur paye des impôts. Si la déclaration fiscale est obligatoire au premier francs, le paiement s'effectue à partir d'un certain montant lié à vos activités. 

L’IS et la CST-A sont des impôts dus par toute personne réalisant une activité commerciale. La CST-A s’adresse principalement aux petites et moyennes structures agricoles et de pêches. La méthode de calcul des deux impôts est différente : la CST-A se calcule par tranche en fonction du chiffre d’affaires alors que l’IS se calcule sur la base d’un taux (25%) appliqué sur les bénéfices de la société. 

Les contribuables autres que ceux visés à l’article 195-3 du code des impôt de Polynésie française sont tenus de déclarer le montant total des recettes de l’année avant le 1er avril de l’année suivante ou dans les trois mois suivant la date de clôture de l’exercice. Voir le formulaire de déclaration de la CST-A.

Les agriculteurs et les pêcheurs sont soumis de droit à la contribution de solidarité sur les produits des activités agricoles et assimilées (CST-A). On y retrouve notamment : - Les recettes que l'exploitant des biens ruraux procure soit aux fermier et au métayers, soit aux propriétaires eux-mêmes ; - Les produits des exploitations apicoles, aquacoles, avicoles, horticoles, forestières, nacrières, perlières, ainsi que les produits de la conchyliculture ; - Les produits de la pêche. 

Voir le récap CST-A.

Une entreprise qui s'assujettit à la TVA pourra déduire la TVA sur ses achats. Elle paiera au final le prix HT. Elle peut ainsi réaliser des économies.

Ex : Achat d’un KIA MASTER K2700 SIMPLE CAB 4x2 au prix TTC de 3.450.000 F

 - Une entreprise non assujettie à la TVA paiera le prix TTC au moment de l’achat. Elle supporte la TVA ; 

- Une entreprise assujettie à la TVA paiera également le prix TTC au moment de l’achat. Elle pourra cependant déduire la déduire de l’achat et demander son remboursement au moment de sa déclaration de TVA. 

Voir les régimes de TVA.

Voir les droits et les obligations en matière de TVA.

Pour déclarer la TVA, la démarche doit être faite auprès de la DICP via le formulaire de déclaration de TVA. Les entreprises assujetties à la TVA et qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur ou égal à 150 MF ont la possibilité d’opter pour des déclarations trimestrielles ou mensuelles de TVA. Les entreprises réalisant plus de 150 MF de chiffre d’affaires sont tenues d’une obligation de déclaration mensuelle. Les périodes de déclaration sont fixées par arrêté pris en conseil des ministres. 

Les déclarations trimestrielles sont à déposer à la DICP : - 1 er trimestre : avant le 15 avril N ; - 2 ème trimestre : avant le 15 juillet N ; - 3 ème trimestre : avant le 15 octobre N ; - 4 ème trimestre : avant le 15 janvier N+1 ; 

Les déclarations mensuelles sont à déposer à la DICP avant le 15 de chaque mois. Voir formulaire de déclaration de la TVA. 

La demande de remboursement de TVA intervient au moment de la déclaration de TVA. Des conditions de fond et de forme sont nécessaires pour demander le remboursement de la TVA (20.000 F minimum de TVA à rembourser lorsque la demande porte sur une année civile ou 100.000F minimum lorsque la demande porte sur un des trois premiers trimestres de l’année).

Le régime social des nouvelles personnes inscrites au registre de l’agriculture et de la pêche peut être modifié selon leurs situations.


Voir le tableau récapitulant les modalités de changement de régime.

Une personne étant à la retraite peut très bien s'inscrire au registre de l’agriculture et de la pêche et posséder une carte professionnelle. 

Dès lors, il faut distinguer si la personne est retraitée fonctionnaire d’État ou non. 

Dans le premier cas, celle-ci devra se renseigner auprès de la direction générale des Finances publiques. 

Dans le second cas, si l’activité de la personne avant sa retraite était non-salariée et/ou agricole, elle devra s’affilier au RNS et sa pension de retraite pourra être suspendue selon les cas. Enfin, si la personne était salariée avant sa retraite, elle reste au régime des retraités et sa pension de retraite sera maintenue.

Dans tous les cas, si vous êtes retraité, il est préférable de vous rapprocher de la CPS avant toute demande d'inscription au registre de l’agriculture et de la pêche.

Il y a énormément de cas différents selon le type de retraite que vous avez. Nous vous invitons donc à bien vous renseigner auprès de l'organisme qui gère votre retraite avant de demander une carte CAPL pour vérifier votre situation. 


Les retraités (hors fonctionnaire d’État) qui perçoivent un minimum vieillesse (moni ruau) pourront voir leur allocation être revue à la baisse ou retirée en fonction des revenus non salariaux.

II est à rappeler que l’agriculteur doit au préalable s’assurer de l’éligibilité de son projet de construction en fonction de la zone où il se trouve, en vérifiant tout d’abord si le PGA le permet. Par ailleurs, il convient de distinguer les deux types de foncier où l’on pratique l’agriculture :

  • soit sur un terrain privé, 
  • soit sur des terres domaniales (hors lotissement ou lotissement agricole). 

Lorsque l’agriculteur est locataire du terrain, il doit vérifier si son bail le permet. Et dans le cas d’un lot agricole, en plus du bail, il devra notamment consulter le cahier des charges. Lorsque l’agriculteur est propriétaire du terrain, il y a moins de restrictions

Le plus complexe à obtenir lorsque vous lancez des travaux de construction sera le permis de construire. Voici les détails à connaître : 

  1. Le formulaire de demande de permis de construire : C'est le document officiel qui doit être rempli et signé par le demandeur. Ce formulaire peut être téléchargé sur le site internet de la commune ou du service d'urbanisme de la Polynésie française.
  2. Le plan de situation : Il doit indiquer la localisation précise du terrain sur lequel les travaux vont être réalisés, ainsi que les voies d'accès et les éléments qui entourent le terrain (bâtiments, espaces verts, etc.). Ce plan peut être obtenu auprès du cadastre ou de la mairie. 
  3. Le plan de masse : Il doit être à l'échelle et préciser les dimensions de la construction, son orientation, sa hauteur et son implantation par rapport aux limites du terrain. Ce plan doit être réalisé par un architecte ou un dessinateur en bâtiment. 
  4. Les plans de coupe : Ils sont nécessaires pour visualiser les hauteurs et les niveaux de la construction. Ils doivent être réalisés par un architecte ou un dessinateur en bâtiment. 
  5. Les plans de façades : Ces plans représentent les façades extérieures de la construction et doivent montrer les éléments de composition (portes, fenêtres, matériaux de revêtement, etc.). Ils doivent être réalisés par un architecte ou un dessinateur en bâtiment. 
  6. Le plan des réseaux : Ce plan doit indiquer les réseaux d'eau, d'électricité, de gaz, d'assainissement, etc. qui seront reliés à la construction. Il peut être obtenu auprès de la mairie ou des concessionnaires de réseaux. 
  7.  L'étude de sol : Cette étude permet de vérifier la stabilité du terrain et la compatibilité du projet de construction avec celui-ci. Elle doit être réalisée par un géotechnicien ou un bureau d'études spécialisé. 8 L'étude d'impact environnemental : Cette étude vise à vérifier les impacts du projet de construction sur l'environnement (faune, flore, paysage, etc.) et les mesures à mettre en place pour les minimiser. Elle doit être réalisée par un bureau d'études spécialisé.

Récapitulatif des démarches à faire selon les travaux d’aménagement que vous souhaitez

Type de travaux: 

 Abri de jardin, garage, carport… 

 Surface ≤ 5 m2 et Hauteur ≤ 12 m = Aucune autorisation

Surface ≤ 5 m2 et Hauteur > 12 m ou 5 m2 ≤ Surface ≤ 20 m2 et Hauteur ≤ 12 m = Déclaration de travaux

Permis de construire = 5 m2 ≤ Surface ≤ 20 m2 et Hauteur > 12 m • Surface > 20 m2 et Hauteur > 12 m

Serre agricole

Surface ≤ 250m2 et Hauteur ≤ 6 m = Aucune autorisation

250m2 ≤ Surface ≤ 2000 m2 et Hauteur ≤ 6 m = Déclaration de travaux

Permis de construire =Surface > 2000 m2 Surface ≥ 2000 m2 et Hauteur > 6 m 

Ombrière 

Surface ≤ 500m2 et Hauteur ≤ 6 m = Aucune autorisation

500 m2 ≤ Surface ≤ 2000 m2 et Hauteur ≤ 6 m = Déclaration de travaux

Permis de construire = Surface ≥ 2000 m2 et Hauteur > 6 m

Tunnel agricole 

Surface ≤ 20 m2 et 1,80 m ≤ Hauteur ≤ 6 m = Déclaration de travaux

Permis de construire =   Surface ≤ 20 m2 et Hauteur > 6 m • Surface > 20 m2 et Hauteur > 6 m

Piste agricole

S’il y a un défrichage à faire, demande d’abattage d’arbre ou S’il y a déplacement, décaissement de terre étude d’impact à faire = Déclaration de travaux + Etude d’impact environnementale 

 Terrassement 

≤ 40 m3 de terre décaissé = Aucune autorisation

 > 40 m3 de terre décaissé = Déclaration de travaux + Etude d’impact environnementale 

Installation réseau hydraulique

Consultation de la commune par rapport à l’emplacement du réseau communale mais aussi du voisinage

 Elevage

Bâtiment ≤ 20 m2  = Aucune autorisation

Bâtiment > 20 m2  = Déclaration de travaux + classement en ICPE selon les cas suivants : - bovin + de 40 animaux - porcin + de 20 animaux - caprin + de 50 animaux - avicole + de 1 000 animaux

Entrepôts 

Bâtiment ≤ 20 m2  = Aucune autorisation

Bâtiment > 20 m2  = Déclaration de travaux +  ICPE >1000m3 

Dans le cas des constructions nouvelles, le permis de construire est indispensable, à l'exception des constructions situées en dehors des secteurs sauvegardés et dont :

  • la SHOB est comprise entre 2m2 et 20m2 
  • la hauteur est inférieure à 12 mètres et qui ne créent pas de surface plancher ou qui créent une SHOB inférieure ou égale à 2 m2. 

Dans le cas des constructions existantes, le permis de construire n'est exigé que lors : 

  • de la création de plus de 20m2 de SHOB. 
  • d'un changement d'affectation entraînant une modification de la structure porteuse ou de la façade. 
  • de la modification du volume d'une habitation nécessitant le perçage ou l'agrandissement d'une ouverture sur un mur extérieur. 
  • en outre, un recours à un architecte est obligatoire lorsque la SHON de la construction prévue excède 170 m2  

Toutefois, il est à préciser que toute construction, de quelque nature qu'elle soit (bâtis, captages, réseaux hydrauliques, pistes d'accès sur domaine public ou privé...), ne peut être réalisée sans l'autorisation des autorités compétentes (propriétaires publiques ou privées) afin de garantir l'intégrité des ouvrages et des équipements existants et afin d’éviter leur dégradation (routes, pistes, piquets de bornage, clôtures, réseaux hydrauliques, réservoirs de stockage, compteurs d'eau, compteurs électriques...). Et ce, même si ladite construction ne dépasse pas les seuils des demandes administratives.

Par principe, l’importation de semences est interdite. Néanmoins, la règlementation prévoit des dérogations pour certaines espèces végétales lorsqu’elles proviennent de certains pays ou de pépinières autorisées.

Les semences doivent être conditionnés dans des emballages commerciaux et hermétiques.

Dans tous les cas, les semences pour être importées doivent être accompagnées d’un permis d’importation préalable délivré par la DBS et d’un certificat phytosanitaire délivré par le pays exportateur.

Pour plus de renseignements, rendez vous sur le site de la biosécurité:  Semences – Biosécurité de la Polynésie française (service-public.pf)

L’introduction des volailles et œufs à couver est soumise à la délivrance d’un permis d’importation préalable. Leur importation est soumise à la présentation d’un certificat sanitaire délivré par l’autorité vétérinaire du pays exportateur attestant qu’ils répondent aux conditions zoosanitaires fixées par la règlementation. Le certificat vétérinaire doit être émis au plus tôt 3 jours avant la date de départ des animaux.

A l’arrivée en Polynésie française, les volailles et œufs à couver sont soumis à un contrôle documentaire et physique suivi de la délivrance d’un laissez-passer s’ils remplissent les exigences de biosécurité.

Les animaux doivent exclusivement être transportés en tant que fret manifesté.

Pour plus de renseignement, rendez vous sur le site de la biosécurité:  Volailles et œufs à couver – Biosécurité de la Polynésie française (service-public.pf)

A noter que pour avoir des poussins, vous devez bénéficier d'un quotas "poules pondeuses". Pour solliciter ce quotas, il faut remplir le formulaire que vous trouverez sur le lien suivant:  Formulaire_Dde-quota-importat°-poussins-poules-pondeuses-2.pdf (service-public.pf)

Si je suis sur un terrain privé : Je privilégie un bail agricole de longue durée en pécisant ma volonté d'avoir une activité agricole sur le terrain. La CAPL a des modèles de baux si vous le souhaitez. Attention avant de louer, vérifiez: 

  • La possibilité de construire, faire des aménagements et travaux fonciers si besoin.
  • L’ environnement et le sol.
  • Le voisinage (en particulier pour les parcelles bio et les élevages). 
  • La taille du terrain. La topographie (présence de pentes). 
  • L'accès à un point d'eau.
  • L'accès au terrain : voie de terrain, facilité pour livrer..

Pour un lot agricole : Je fais une demande à la DAG ou je remplis leur formulaire en ligne:  Formulaires – DAG (service-public.pf)

Il faut en soumettre la demande à la DRM. Cette demande serra le sujet d’une étude au sein d’une commission qui attribuera ou non les droits d’exploitation et d’installation du parc à poissons.

Plus d’information : https://www.ressources-marines.gov.pf/faq-items/quelles-sont-les-demarches-a-faire-pour-une-demandes-dautorisation-doccupation-temporaire-aot/

Formulaire : https://www.ressources-marines.gov.pf/wp-content/uploads/sites/24/2023/05/Formulaire-nouvelle-demande-parcs-a-poissons-2023.pdf Réponse

Il vous est possible en trois étapes d’obtenir la garantie bio pour vos produits.

Étape 1: Adhésion

Dans un premier temps, il faut adhérer à l’association et remplir un plan de gestion biologique (PGB).

Étape 2 : Audit

Faire auditer le fa’a’apu par un binôme consommateur-producteur. Si besoin, il proposeront des actions correctives avant l’inspection finale (6 mois plus tard).

Étape 3 : CDC

A l’issue des deux inspections, le dossier sera étudié lors de la Commission De Conformité qui accordera la garantie valable 1 an.

Pour en savoir plus, rendez vous sur le site :

https://biofetia.pf/

Le dernier recensement général de l'agriculture de 2023 recense 4080 exploitations pour 9570 personnes qui travaillent dessus. 

Être agriculteur en Polynésie française présente plusieurs avantages, notamment :

  1. Climat favorable : Le climat tropical permet une production agricole tout au long de l'année, avec des cycles de cultures rapides grâce aux températures chaudes et à l'abondance de pluies.
  2. Produits locaux prisés : Les produits locaux, notamment fruits, légumes, et produits traditionnels (vanille, coprah, taro, uru), sont fortement valorisés par la population et soutenus par des campagnes comme "manger local", ce qui offre des opportunités de vente directes.
  3. Aides et subventions : Le gouvernement polynésien et les organisations locales offrent diverses aides financières, subventions et programmes d'accompagnement pour le développement de l'agriculture, notamment dans les zones rurales et les îles éloignées.
  4. Marché touristique : Le tourisme en Polynésie est un atout, car les hôtels, restaurants et marchés locaux recherchent activement des produits frais et locaux, ce qui augmente la demande.
  5. Accès à un marché niche : La production biologique, l’agriculture durable ou agroforesterie sont en croissance, avec une demande accrue pour des produits respectueux de l'environnement, offrant aux agriculteurs des possibilités d'entrer sur des marchés spécialisés.
  6. Cadre naturel exceptionnel : Travailler dans des environnements naturels magnifiques, proches de la terre, peut offrir un cadre de vie agréable et une qualité de vie élevée.
  7. Autonomie alimentaire : Avec la volonté politique de renforcer l'autosuffisance alimentaire en Polynésie française, l’agriculture locale est de plus en plus valorisée, avec une demande croissante pour des produits locaux afin de réduire la dépendance aux importations.

Malheureusement, la carte "vente de vanille" ne sert, comme son nom, l'indique qu'à permettre la vente de la vanille. Elle ne constitue pas un document qui indique le caractère professionnel de l'activité et ne donne pas accès aux aides agricoles.  

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accompagnement

Pour démarrer un projet d'agriculture ou de pêche en Polynésie française, voici les premières démarches à entreprendre :

  1. Définir clairement votre projet : Prenez le temps de bien définir votre idée. Quel type de culture ou de pêche souhaitez-vous développer ? Quelle est votre cible (marché local, export) et quelles sont vos ambitions à long terme ?
  2. Étudier la faisabilité : Réalisez une étude de faisabilité pour évaluer les aspects techniques, économiques, et environnementaux. Cela inclut :
    • Le climat et le sol (pour l'agriculture),
    • Les ressources maritimes disponibles (pour la pêche),
    • Le marché local pour vendre vos produits.
  3. Obtenir des informations auprès des institutions : La Chambre de l'Agriculture et de la Pêche Lagonaire (CAPL) peut vous accompagner dans la définition de votre projet, avec des informations sur les filières, les techniques, et les aides disponibles. Vous pouvez également consulter la Direction de l'agriculture (DAG) ou l'établissement Vanille de tahiti (EVT) pour l'agriculture ou la Direction des Ressources Marines (DRM) pour la pêche.
  4. Inscription à la CAPL : En tant qu’agriculteur, pêcheur lagonaire ou aquaculteur, vous devez obtenir la carte de la CAPL. Cela vous permettra d’accéder à des aides et financements, comme la défiscalisation, la prise en charge du fret inter-îles, ou encore des conseils techniques pour le montage de vos dossiers.
  5. Se former : Si nécessaire, suivez des formations en agriculture ou en pêche pour maîtriser les aspects techniques et mieux gérer votre exploitation. 
  6. Recherche de foncier : Pour l'agriculture, la question du foncier est cruciale. Vous pouvez solliciter des aides pour accéder à des terres agricoles, publiques ou privées. Pour la pêche, il est important d’identifier les zones de pêche accessibles et conformes à la réglementation.
  7. Montage financier : Renseignez-vous sur les dispositifs d’aide disponibles. Il existe des subventions, des prêts avantageux et des financements spécifiques au secteur primaire en Polynésie française. Vous devrez établir un plan financier solide.
  8. Autorisations et réglementations : Vérifiez les autorisations nécessaires selon la nature de votre projet (permis, licences, normes sanitaires, etc.).

En résumé, l'accompagnement institutionnel et la préparation sont des étapes clés. N'hésitez pas à prendre contact avec la CAPL pour obtenir un soutien personnalisé.

La Chambre de l'Agriculture et de la Pêche Lagonaire (CAPL) est là pour vous accompagner dans la mise en forme de votre projet. En tant que structure de référence pour le secteur primaire en Polynésie française, nous offrons un soutien personnalisé aux agriculteurs et pêcheurs.

Voici comment nous pouvons vous aider :

  1. Conseil et orientation : Nos équipes sont à votre disposition pour vous aider à structurer votre idée, que ce soit pour un projet agricole ou de pêche. Nous pouvons vous fournir des informations sur les filières, les bonnes pratiques et les opportunités du marché local.
  2. Accompagnement technique : La CAPL peut vous orienter vers des experts qui vous aideront à évaluer les aspects techniques de votre projet (choix des cultures, méthodes de pêche, gestion des ressources naturelles, etc.). Nos conseillers peuvent aussi vous aider à identifier les outils et équipements adaptés.
  3. Soutien administratif : Nous vous accompagnons dans le montage de vos dossiers de demande d’aide ou de financement.  Cela inclut également l'aide pour la rédaction des documents, la constitution des pièces justificatives.
  4. Formations et sensibilisation : La CAPL ou ses partenaires comme le CFPPA propose régulièrement des formations pour les professionnels du secteur primaire. Ces sessions vous permettront d'acquérir les compétences nécessaires pour gérer efficacement votre exploitation ou votre entreprise de pêche.
  5. Accès au réseau de partenaires : Grâce à la CAPL, vous avez accès à un réseau de partenaires et d’institutions (services du Pays, organismes financiers, entreprises privées) qui peuvent soutenir le développement de votre projet.

En vous rapprochant de la CAPL, vous bénéficierez d’un accompagnement complet, depuis la conception de votre projet jusqu'à sa réalisation. N’hésitez pas à nous contacter pour organiser une rencontre avec nos conseillers.

Créer son “Business Plan” en 8 étapes

 Vous avez un projet de Faaapu, d’élevage, mais vous ne savez pas vraiment comment estimer les besoins du projet et/ou ce qu’il pourrait vous rapporter… Nous vous proposons dans cet article un accompagnement pour arriver à créer votre propre business plan.

Ce document est un outil indispensable pour convaincre vos futurs partenaires, votre banquier et autres investisseurs pour le financement de votre projet mais il est surtout un outil nécessaire pour anticiper les principaux besoins que vous rencontrerez au démarrage.

Comprendre un tableau financier,  faire l’étude du marché, analyser la concurrence nous allons vous décrire en 8 étapes comment faire votre business plan personnalisé à travers un l’exemple concret de Moana TANE qui s’installe à Papara sur 1ha de taro (exemple fictif).

1/ Nommer votre Projet   : 

Donner un nom à votre projet permet de le personnifier, lui apporter de la valeur et de la crédibilité auprès des personnes extérieurs (voisinage, financeurs…)

Le nom doit facilement faire référence au projet : Vous pouvez mettre en lumière le contenu du projet, les produits qui en seront vendus, la qualité de vos produits ou bien simplement votre nom.

2/ Faire une fiche signalétique de l’entreprise et du porteur de projet

(sous forme de tableau)

Type d’entreprise Agricole: vous précisez ici si c’est une SCA, EARL, SCEA ou autre… Entreprise individuelle

Vous vous présentez ensuite (ainsi que vos associés si besoin) :

Nom:  MANOA TANE

Age:  21 ANS

Commune:  PAPARA

Métier:   Préciser votre métier actuel. Sans emploi

Formation :  Indiquer les diplômes obtenus. Formation de BPREA au CFPPA

Expérience :  Penser à mettre votre CV détaillé en annexe. Expérience principalement familiale

Motivations : Ce sont les raisons pour lesquelles vous voulez faire ce projet

Je maitrise la culture du taro enseignée par ma famille. Je souhaite développer ma propre activité afin d’obtenir des revenus durables. 

 3/ Décrire le projet:

Etape nécessaire pour donner de la crédibilité au dossier, une bonne description pose les fondations solides de votre projet:

Présentation du projet : décrire le projet en quelques lignes J’ai prévu de planter 1ha de taro sur un terrain qui m’a été attribué par la direction de l’agriculture. Je prévois également de découper dans ma cuisine une grande partie des taro pour les vendre en sacs afin d’augmenter le prix de vente et donc mes revenus.

Nature du terrain : Préciser si c’est une location, une propriété, la situation géographique….

Le terrain est un lot agricole qui m’a été attribué pour une activité agricole en janvier 2019 pour une période de 10 ans.

Faire un schéma de l’occupation de l’espace sur un plan théorique :

Il s’agit de réaliser un schéma simplifié qui permettra d’identifier l’étendue du projet, les zones distinctes (hangar, plant…), le possible voisinage, les arrivées d’eau ou source, etc…

A noter qu’il faudra préciser la surface des éléments schématisés si possible en m2

Définir la commercialisation de vos futurs produits

Etape très importante du business plan car il va rassurer le lecteur sur la rentabilité et l’efficience du projet. En particulier sur les données du tableau de l’étape 1.  Vous pouvez vous appuyer sur l’article du bulletin de septembre 2018 “8 astuces pour développer sa commercialisation”. C’est le lieu pour présenter une étude de marché si besoin.

Indiquer si il existe un marché pour vos produits:

Ex : Avez vous fait une étude de marché ? Avez vous des demandes de clients pour ce type de produits ? Qu’elle est la concurrence observée sur ce marché ? etc…

La demande que je souhaite couvrir provient de mes clients

·        Préciser vos clients potentiels et la zone géographique ciblée: Je prévois de vendre dans les magasins YAN CHOU de Papara et l’Hôtel SHERATON de mataeia qui me prennent 350 kilos de taro par semaine.  

4/ TABLEAU DE FINANCEMENT

 Définir les investissements à faire pour mener à bien votre projet:

Vous devez intégrer l’ensemble des investissements dans votre projet. Vous pouvez mettre en pièce jointe les devis, en particulier ceux sujets à une demande de financement. Vous notez, pour chaque élément que vous pensez nécessaire pour votre projet, le coût estimé. Voici quelques exemples de travaux possibles:

Liste des investissement

Source de financement

Travaux d’aménagement foncier à réaliser: Ø

·        Etudes techniques et juridiques     xxx

·        Aménagement foncier (défrichage, hydraulique…)     xxx

·        SUBVENTI0N 1

·        Travaux d’installation si élevage: Ø

·        Etudes           xxx

·        Travaux         xxx

·        Rénovation   xxxx

·        EMPRUNT 2 (RENVOI CREDIT BANCAIRE)

Matériel d’agro-transformation

·         (Zone de découpe, table de travail..)   xxx

100 000 FCFP (Pour une table pour découper le taro)

 

·        AUTOFINANCEMENT 3

Matériel divers:

·        Pépinière    xxx

·        Serres, combrières    xxx

·        Hangar de stockage (chambre froide, hangar…)   xxx

·        Zone de compostage   xxx

·        Sanitaires     xxx

·        Clôture grillagée    xxx

·        Equipements agricoles (pelle, tracteur agricole, remorque basculante, benne portée, pulvérisateur, gyrobroyeur, rotavator, cultivator, broyeur à végétaux, récolteuse à patates, billonneuse, semoir, transpalette sur chargeur avant…)    è4 000 000 FCFP pour un petit tracteur agricole

·        Véhicule de livraison              xxx

·        Matériel d’irrigation xxx

·        Divers matériels (bétonnière, débroussailleuse, tronçonneuse, groupe électrogène portatif, cuve de lavage, balance mécanique, perceuse, meuleuse, poste à souder, pelles, râteaux, griffe, sarcleuse, ruches…) xxx

·        Conditionnement (bacs en plastique superposables, cagettes en bois léger…xxx

·         

Productions agricoles initiales à financer:

·        Reproducteurs pour l’élevage// essaims… xxx

·        Plants d’arbres fruitiers (avec une carte CAPL vous pouvez bénéficier de prix adapté à la direction de l’agriculture)  xxx

·        Semis//boutures…  xxx


 


Projet marketing et/ou qualité:

·        Cela concerne les analyses de sol, panneaux signalétiques, coût pour obtenir la labélisation, expertise technico économique, campagne de promotion, packaging, norme ICPE…  20 000 FCFP pour une analyse de sol la première année seulement

·         

Total des investissements estimés :  

4 120 000 F CFP

 1/Préciser les aides et subventions :

  •   Aide du dispositif ADA de la direction de l’agriculture pour l’achat du tracteur.
  •   défiscalisation territoriale ou Loi GIRARDIN :  25 % du montant de l’investissement concerné .

Montant total des aides et subventions : 2 700 000 F CFP des investissements.

 2/ Préciser les dispositifs d’emprunts bancaires (decider avec le banquier du taux, duree de l’emprun…) :

o   Crédit bancaire associé au crédit Sofidep ou a l’ADIE : 1.220 000 F CFP => remboursement du prêt à prévoir sur 5 ans à hauteur de 54 000  F CFP /mois (incluant + 3% de taux d’intérêt par an fixe).

o   Crédit bancaire associé au dispositif Adie : Ø F CFP => remboursement du prêt à prévoir sur Ø ans à hauteur de Ø  F CFP /mois (incluant + Ø  % de taux d’intérêt par an fixe)

Préciser le Financement total par un emprunt bancaire d’une valeur de 3 000 000 F CFP

5/ Evaluer les revenus de votre activité

Détailler les Productions que vous obtiendrez (recettes): Vous devez compléter le tableau ci dessous (en année 1 puis en année 2 au moins):

 

Produit

Surface (m²)

Prix

Production annuelle estimée

Chiffre d’affaire annuel prévisionnel

Taro

10 000

300 FCFP le kg en découpé

19 000 kg

5 700 000 FCFP

 

Si vous avez des difficultés pour estimer le prix au kg ou le rendement, vous pouvez vous rapprocher de la CAPL ou de la DAG. A noter qu’il vaut mieux ne pas surévaluer vos résultats et essayer de prendre en compte les pertes possibles liées au climat, aux pestes, ou aux difficultés de commercialisation.  

Attention, il est souvent plus facile pour les projets d’exploitation impliquant des surfaces réduites de calculer le rendement au m2.  A noter que dans les bibliographie, les mesures de rendement sont en tonnes / hectare. Pour convertir en kg/m2 il faut donc diviser par 10 soit pour 20t/ha cela correspondra à 2kg/m2.

6/ CALCUL DU COMPTE D’EXPLOITATION PREVISIONNEL

CHARGES D’EXPLOITATION

PRODUITS DE L’EXPLOITATION

a/ Charges opérationnelles (lies a la culture)

 (principalement les achats de matières premières) :

·        Les engrais  xxx

·        Les pesticides / bio-pesticides/ pièges xxx

·        Les semences xxx

·        Les aliments pour animaux xxx

·        Les fournitures d’atelier et de marchandise (et petit matériel)  xxx

·        Les autres fournitures consommables (sachets plastiques, facturiers, …)  xxx

 

 

·        300 000 F CFP

·        60 000 F CFP

·        Ø

·        Ø

 

·        Ø

 

·        200 000 FCFP

b/ Charges de la structures (liés à la structure de l’entreprise)

·        Le carburant et huiles ( 5000 F CFP/ semaine)  xxx

·        L’électricité  xxx

·        Les charges locatives du foncier (40000 FCFP/ha/an)  xxx

·        Les frais de poste et télécommunication xxx

·        Les assurances (matériel, bâtiment, assurance vie…) xxx

·        Le coût de votre Carte CAPL xxx

·        Le coût de la garantie / certification d’une démarche qualité (type Bio)  xxx

·        Les frais de comptabilité xxx

·        Le fret et/ou le transport  xxx

·        Les frais vétérinaire (si élevage)  xxx

·        L’entretien et réparations du matériel (préciser si le matériel est neuf)  xx

·        Le salaire de la main d’œuvre pour la découpe et l’aide au faaapu (mitemps): Attention ne pas oublier toutes les charges patronales du salariés xxx

·        La Cotisation CPS du porteur de projet (si affiliation RNS) xxx

·        La main d’œuvre (penser à renseigner les charges patronales et le type de contrat) xxx

 

·        255 000 FCFP

·        Ø

·        40 000 FCFP

·        Ø

·        Ø

·        3000 FCFP

 

·        Ø

·        Ø

·        Ø

·        Ø

 

·        Ø car matériel neuf

 

·        1 000 000 FCFP

·        c/ Les impôts et taxes (TVA et CST) A noter que les acteurs du secteur agricole ont le choix d’être assujetti à la TVA, mais qu’ils ont obligatoirement la CST agricole qui est l’impôt sur le chiffre d’affaire à prendre en compte) xxxx

 

Excedent Brut d’exploitation

1 870 000 FCFP

 

EBE est ce que l’entreprise a gagné. La ressource financiere engendree par l’entreprise par son activité professionnelle.

Cet EBE va servir a deux choses:

  • Rembourser l’emprunt
  • Assurer le revenus de l’agriculteur.

 Attention si le EBE est négatif, votre projet n’est pas rentable :  Vous devez revoir vos hypothèses : le prix de ventes, montant des charges, augmenter les volumes de ventes…

 

 

 

EBE est ce que l’entreprise a gagné.

La ressource financiere engendree par l’entreprise par son activité professionnelle.

 

Cet EBE va servir a deux choses:

Rembourser l’emprunt

Assurer le revenus de l’agriculteur.

 

Attention si le EBE est négatif, votre projet n’est pas rentable :

Vous devez revoir vos hypothèses : le prix de ventes, montant des charges, augmenter les volumes de ventes…

En Polynésie française, les tracteurs et autres engins agricoles utilisés sur la voie publique ou dans les exploitations agricoles sont généralement soumis à des exigences de permis de conduire. Les permis varient en fonction du poids et de la vitesse maximale de l'engin.

  • Permis B (permis voiture) : Il permet de conduire certains engins agricoles légers sur la voie publique, à condition que leur poids ne dépasse pas 3,5 tonnes et qu’ils ne circulent pas à plus de 40 km/h.
  • Permis C (poids lourds) : Obligatoire pour les engins agricoles dont le poids total autorisé en charge (PTAC) dépasse 3,5 tonnes. Il est notamment nécessaire pour les tracteurs et machines agricoles lourdes ou les remorques dépassant les limites fixées pour le permis B.
Assurance des engins agricoles

En plus du permis, il est obligatoire d’avoir une assurance pour les engins agricoles circulant sur les voies publiques. Cette assurance couvre les accidents éventuels impliquant ces machines. Même si l'engin ne circule que sur des terrains privés, une assurance responsabilité civile est souvent recommandée en cas de dommages matériels ou corporels.

Autorisation de circulation sur la voie publique

Pour certains engins agricoles de grande taille ou à usage particulier, une autorisation spécifique peut être requise pour circuler sur la voie publique. Ces autorisations concernent :

  • Les engins qui dépassent les dimensions ou le poids maximum autorisés pour la circulation sur la voie publique.
  • Les véhicules équipés de remorques agricoles, qui peuvent être soumises à des restrictions en fonction de leur taille ou de leur charge.
Carte grise (certificat d’immatriculation)

En Polynésie française, certains engins agricoles doivent être immatriculés, surtout s'ils circulent sur la voie publique. Cela concerne en général :

  • Les tracteurs agricoles.
  • Les remorques agricoles (en fonction de leur poids).
  • Les machines agricoles automotrices.

L’immatriculation permet de garantir la traçabilité de l’engin et est exigée lors de son utilisation sur la voie publique.

Réglementation sur l’utilisation des engins agricoles

En dehors des questions de permis, d’autres réglementations encadrent l’utilisation des engins agricoles :

  • Normes de sécurité : Les engins doivent être équipés de dispositifs de sécurité (clignotants, feux, rétroviseurs, etc.) lorsqu'ils circulent sur la voie publique.
  • Entretien et contrôle technique : Il est crucial de maintenir les engins en bon état de fonctionnement. Dans certaines circonstances, un contrôle technique peut être exigé, surtout pour les engins lourds ou les machines de grande taille.
Formation professionnelle

Pour les personnes utilisant des engins agricoles dans un cadre professionnel, il est souvent recommandé (voire obligatoire) de suivre une formation spécifique sur l'utilisation des machines agricoles. Cela inclut des formations sur :

  • La manipulation des engins agricoles (sécurité, efficacité).
  • La prévention des accidents.
  • Le respect des normes environnementales (réduction des émissions, protection du sol).

Le terrassement est une étape clé dans de nombreux projets de construction, d'aménagement paysager ou agricoles, car il consiste à préparer le sol en vue de l'édification d'une structure ou d'une plantation.  Au dessus de 40m3 décaissé, vous devez déclarer vos travaux et faire une étude d'impact environnementale. 

 Voici les principales étapes pour effectuer un terrassement :

1. Étude préalable et planification

Avant de commencer un terrassement, il est essentiel d'effectuer une étude du terrain :

  • Étude du sol : Analyser la composition du sol (argileux, sableux, rocheux, etc.) pour déterminer la meilleure méthode de terrassement. Un géotechnicien peut être nécessaire pour des projets complexes.
  • Délimitations du terrain : Tracer précisément la zone à terrasser selon les plans de construction ou d'aménagement. Utilisez des piquets, des cordeaux et des mesures précises.
  • Prise en compte des pentes et des drains : Si le terrain est en pente, il faut prévoir des dispositifs de drainage pour éviter l’érosion ou les inondations.
2. Préparation du terrain
  • Nettoyage du terrain : Retirer les obstacles naturels comme les roches, les arbres, les buissons ou les débris. Dans certains cas, il peut être nécessaire d’abattre des arbres et de retirer les racines.
  • Démarcation des niveaux : Définir les différents niveaux à créer en fonction du projet, notamment si le terrassement concerne plusieurs niveaux (terrasses).
3. Décapage de la terre végétale
  • Enlèvement de la couche de terre superficielle : Retirer la couche de terre arable (généralement sur 20 à 30 cm de profondeur) qui est riche en nutriments. Cette terre pourra être stockée pour être réutilisée plus tard, par exemple pour des plantations ou pour niveler le terrain après les travaux.
4. Creusement et nivellement
  • Excavation : Utiliser des engins adaptés (pelles mécaniques, mini-pelles, bulldozers) pour enlever les couches de sol selon les besoins du projet. La profondeur du creusement dépend du type de construction ou de plantation prévue. Pour des fondations de bâtiments, il peut être nécessaire d'aller plus en profondeur.
  • Nivellement : Aplanir le sol pour atteindre le niveau souhaité, en enlevant ou ajoutant de la terre si nécessaire. Un terrain bien nivelé est crucial pour la stabilité future des structures.
5. Évacuation des déblais
  • Gestion des déblais : Le sol enlevé lors du terrassement doit être soit évacué (dans le cas de terre ou de roche inutilisable) ou stocké pour être réutilisé. Veillez à respecter les réglementations locales concernant l'évacuation des matériaux de terrassement.
6. Mise en place des dispositifs de drainage

Un bon drainage est essentiel pour éviter l'accumulation d'eau qui pourrait endommager les structures ou les cultures.

  • Caniveaux et fossés : Creuser des caniveaux ou fossés pour guider l’eau loin du site.
  • Drains souterrains : Installer des drains (tuyaux perforés ou tranchées remplies de gravier) pour évacuer l'eau sous la surface.
7. Compactage du sol

Une fois le terrain creusé et nivelé, le sol doit être compacté pour assurer sa stabilité.

  • Utilisation d'une plaque vibrante ou d'un rouleau compresseur : Ces machines permettent de tasser le sol pour le rendre plus dense, réduisant ainsi les risques d'affaissement futurs.
  • Contrôle de la densité : Un contrôle de la densité du sol compacté peut être nécessaire, notamment pour des projets de construction.
8. Réalisation des fondations (si nécessaire)

Si le terrassement est effectué dans le cadre de la construction d'un bâtiment, c'est à cette étape que les fondations seront posées. Elles devront être conformes aux plans de construction et respecter les normes en vigueur.

9. Remblayage et finition
  • Remblayage : Ajouter de la terre ou des gravats pour combler les espaces creusés ou renforcer certaines parties du terrain. Il peut être nécessaire de procéder à plusieurs couches successives, avec un compactage à chaque fois.
  • Pose de la terre végétale : Remettre en place la terre arable précédemment retirée si des plantations ou un aménagement paysager sont prévus.
10. Vérification et contrôle final
  • Contrôle des niveaux : Vérifiez que les niveaux sont bien respectés à l’aide de laser ou de niveaux à bulle.
  • Vérification des drains : Assurez-vous que le système de drainage fonctionne correctement.
Outils et équipements courants pour un terrassement
  • Pelle mécanique ou mini-pelle
  • Bulldozer
  • Rouleau compresseur ou plaque vibrante
  • Pelles, pioches et brouettes pour les petits travaux
  • Laser de nivellement ou niveau à bulle
Conseils pratiques
  • Sécurité : Le terrassement comporte des risques, notamment liés aux machines lourdes et aux glissements de terrain. Il est crucial de respecter les consignes de sécurité et de porter des équipements de protection (casques, gants, etc.).
  • Prévoir les imprévus : Des roches imprévues, des poches d'eau ou des sols instables peuvent apparaître lors des travaux. Prévoyez des solutions adaptées selon les découvertes.

Que vous ayez un petit ou un grand potager de plus de 100m2, un système d’irrigation est une solution incontournable pour ne pas manquer d’arroser vos cultures. Il vous permet d’économiser l’eau et surtout de gagner du temps sur l’arrosage ! Cet article explique comment monter un système d’irrigation de base et les différents matériels nécessaires à sa réalisation. A noter qu’il existe de nombreux autres équipements et matériels qui ne seront pas présentés dans cette fiche et qui peuvent correspondre à vos spécificités, n’hésitez pas à vous rapprocher d’un magasin de jardinage pour les découvrir. Tout d’abord, pensez à installer votre système d’irrigation sur des sols plats. 

De base, un système d’irrigation est simplement un tuyau principal qui longe votre parcelle avec des tuyaux secondaires qui possèdent des distributeurs d’eau répartis sur leurs longueurs pour arroser vos plants.

1 - CARACTÉRISTIQUES DES TUYAUX 

Vous aurez besoin de deux types de tuyaux. A noter qu’il existe différents modèles de «raccords» pour permettre d’assembler les tuyaux entre eux (en “T“, coudé, etc..) 

  • Les tuyaux principaux qui transportent l’eau de l’entrée de l’exploitation vers la parcelle cultivée. Ce sont des tuyaux rigides (ex : en Polyéthylène PE de 25mm de diamètre) qui seront destinés à être enterrés généralement sur l’extérieur des planches de cultures. On y branche dessus des tuyaux secondaires qui vont parcourir la parcelle. 
  • Les tuyaux secondaires transportent l’eau du tuyau principal directement aux cultures. Ce sont des tuyaux souples (ex : en Polyéthylène PE de 16 mm de diamètre) qui seront posés à même le sol, voire sous le paillage, le long des planches de culture avant de rempoter vos semis. A noter que des tuyaux de 16mm de diamètre seront largement suffisants pour un potager dont les planches ne dépasseront pas les 50 ou 100 m de longueur. Si vous avez des installations plus conséquentes, il vous faudra passer sur des tuyaux de 20 mm de diamètre.

Conseil sur les tuyaux : Pensez à mettre des vannes à la sortie de vos tuyaux principaux.Cela vous permettra, lorsque vous avez une parcelle vide par exemple, de directement fermer votre parcelle plutôt que de devoir fermer tous les distributeurs un par un.


2 - DIFFUSER L’EAU DES TUYAUX VERS VOS PLANTES

Afin que les tuyaux secondaires délivrent l’eau, vous avez deux options :

 A - Avoir des tuyaux secondaires spécialisés : Le tuyau micro-perforé, qui va diffuser via des gouttes d’eau le long du tuyau ou le tuyau poreux qui va «suer» sur toute sa longueur (attention, il s’abime vite car il est fragile). 

B - Fixer des distributeurs sur vos tuyaux secondaires : 

  • Les tuyaux micro-conduit : Ce sont des mini-tuyaux qui permettent d'aller arroser des plantes qui ne sont pas juste à côté du tuyau secondaire. 
  • Les asperseurs (ex : sprinkler) : Ils permettent l’irrigation par aspersion, utile si vos plantes couvrent une large étendue de la parcelle et que votre sol n’est pas très plat
  • Les micro-asperseurs, comprenant, les minidiffuseurs, les micro-diffuseurs et les brumisseurs : Ces petits distributeurs sont placés sur de petits tubes allongés au-dessus de la surface du sol. L’eau est projetée dans l’air et parcourt une faible distance avant d’atteindre le sol. 
  • Les goutteurs : l’eau est apportée directement ou juste à côté de la zone racinaire des plantes, et pas sur les mauvaises herbes. On utilise généralement des goutteurs de 2 litres par heure pour les cultures maraîchères et 4 litres par heure pour les cultures pérennes (arbres fruitiers). On distingue les goutteurs autorégulants, qui ont la capacité de délivrer tout le temps exactement la même quantité d'eau, point par point, et les goutteurs réglables qui sont équipés d’un pas de vis qui va vous permettre de fermer plus ou moins, et individuellement chaque goutteur. 

Conseil : Les goutteurs réglables sont généralement la meilleure option, car permet de fermer les goutteurs qui ne sont plus utiles. Pensez à vous équiper de goutteur de qualité car il est possible que les bouchons s’enlèvent trop facilement sur certains goutteurs de premiers prix. 

3 - SE RACCORDER À L’ARRIVÉE D’EAU

La première solution est de se brancher tout simplement sur un robinet classique. Facile à connecter il existe des accessoires pour faire des doubles sorties afin de pas condamner le robinet, des régulateurs de pression pour éviter que les goutteurs « sautent » des tuyaux… Se raccorder à un robinet est certes assez facile mais votre installation va vite atteindre ses limites car vous devrez intervenir pour ouvrir et fermer le robinet à chaque arrosage. Comment « contrôler » ses arrosages

1 - POUR LES PETITES EXPLOITATIONS, INSTALLER UN « PROGRAMMATEUR » Le programmateur est un boîtier qui a pour objectif d’ouvrir et de fermer l’eau de manière automatique. Il suffit de visser sur le programmateur la sortie de robinet et de l’autre côté le tuyau principal. En rajoutant une programmation, on peut rendre le potager autonome et s'absenter deux, trois jours, voire même une ou deux semaines. Le potager va tranquillement être irrigué de façon entièrement automatisée. Il existe de nombreux modèles de programmateurs, à pile ou branché à l ‘électricité, avec ou sans vanne, avec différentes options à configurer selon la durée et la fréquence d’arrosage…

2 - POUR LES GROSSES EXPLOITATIONS, ENVISAGER L’INSTALLATION D’UN « REGARD » Si tôt que vous avez un gros potager et que vous commencez à avoir plusieurs planches qui ont des besoins d’arrosage différents, il va falloir passer sur une installation multi-circuits. Cette installation se fait dans une boîte enterrée appelée «regard», à installer par des personnes expérimentées. Cette boîte permet de concentrer à un même endroit le déploiement de l’eau via plusieurs tuyaux principaux. Si on retrouve dans ses regards généralement plusieurs vannes manuelles pour différencier les différents circuits, de nombreux agriculteurs privilégient des électrovannes. Ce sont des vannes totalement automatisées une fois associée à un programmateur. Comme pour les programmateurs, il existe des électrovannes à piles (avantages : pas besoin d'électricité, faible coût, inconvénients : installés dans le regard, donc peu accessibles elles ont tendance à vite s’abimer) et des électrovannes électriques (avantages : reliées au réseau électrique classique, positionnement stratégique comme un local de stockage, inconvénients : cher, et il faut se raccorder au réseau électrique). 

Améliorer la gestion de l'eau en tant qu'agriculteur en Polynésie française est essentiel, notamment en raison du climat tropical et des variations saisonnières de précipitations. Une gestion efficace de l'eau permet d'optimiser l'irrigation, de réduire les coûts et de protéger les ressources naturelles. Voici quelques stratégies pour y parvenir :

1. Évaluer les besoins en eau de tes cultures

Chaque plante a des besoins en eau spécifiques. Pour une gestion efficace, il est important de comprendre ces besoins et d'adapter l'irrigation en conséquence :

  • Analyse des besoins en eau : Identifie les périodes critiques où les plantes nécessitent plus d’eau (floraison, fructification).
  • Choix des cultures : Privilégie les cultures adaptées aux conditions locales et aux ressources en eau disponibles, comme les plantes résistantes à la sécheresse ou celles qui tolèrent mieux les sols humides.
2. Optimiser les systèmes d’irrigation

L’irrigation est essentielle en Polynésie, surtout pendant la saison sèche. Adopter des systèmes plus efficaces permet de mieux gérer l'eau :

  • Irrigation goutte-à-goutte : Ce système d’irrigation localisée délivre l’eau directement aux racines des plantes, limitant le gaspillage d’eau par évaporation et ruissellement. Il est particulièrement adapté pour les cultures en ligne, comme les légumes.
  • Aspersion contrôlée : Utilise des systèmes d'aspersion avec minuteries ou capteurs d'humidité pour ajuster la quantité d'eau en fonction des besoins réels des plantes.
  • Irrigation par gravité : Dans les zones en pente, l'irrigation par gravité (bassins ou rigoles) peut être une méthode simple et économique.
3. Capteurs et technologies de suivi

L'utilisation de la technologie peut t'aider à surveiller de près l’utilisation de l’eau :

  • Capteurs d'humidité du sol : Ils mesurent le niveau d'humidité dans le sol et te permettent d'ajuster l'irrigation en fonction des besoins réels de la plante, évitant ainsi les excès d’arrosage.
  • Systèmes d’irrigation intelligents : Ils peuvent être programmés pour fonctionner en fonction des données météorologiques ou des niveaux d'humidité du sol, optimisant ainsi l’utilisation de l’eau.
4. Collecte et stockage des eaux pluviales

Étant donné les pluies abondantes pendant certaines périodes en Polynésie, il est important de capter et de stocker l’eau pour l'utiliser pendant les périodes plus sèches :

  • Citerne de récupération des eaux de pluie : Installe des citernes ou des réservoirs pour recueillir l’eau de pluie à partir des toits ou des surfaces imperméables.
  • Bassin de rétention : Crée des bassins ou des étangs artificiels pour stocker l’eau en excès pendant la saison des pluies. Cela peut également être utilisé pour l'irrigation pendant la saison sèche.
5. Améliorer la rétention d’eau dans le sol

Maintenir l’humidité dans le sol est essentiel pour réduire la fréquence des irrigations :

  • Paillage : Applique du paillage organique (feuilles, paille, copeaux de bois) autour des plantes pour limiter l’évaporation et garder le sol humide plus longtemps.
  • Compost et matière organique : Augmente la teneur en matière organique du sol en y ajoutant du compost. Cela améliore la capacité du sol à retenir l’eau et favorise une meilleure infiltration.
  • Culture en agroforesterie : Associe des cultures avec des arbres pour créer des microclimats plus frais et plus humides, limitant ainsi l'évaporation de l'eau.
6. Gestion des sols pour éviter l'érosion

L'érosion des sols est un problème en Polynésie, surtout dans les zones en pente où l'eau peut rapidement s'écouler. Pour lutter contre cela :

  • Terrasses agricoles : Crée des terrasses sur les pentes pour ralentir l'écoulement de l’eau et améliorer son absorption.
  • Couverts végétaux : Plante des légumineuses ou des herbes couvre-sol pour réduire le ruissellement de l’eau et maintenir l’humidité.
7. Recyclage des eaux usées

Si possible, envisage de réutiliser les eaux usées traitées pour l’irrigation :

  • Eaux grises : Les eaux usées non polluées provenant des activités domestiques ou agricoles (lavage de légumes, eau de rinçage) peuvent être traitées et utilisées pour l’irrigation.

En Polynésie française, le choix du matériel et des engins agricoles dépend largement des conditions spécifiques de l'île, comme le type de sol, le climat et les cultures pratiquées. Voici une liste des matériels et engins agricoles adaptés à la Polynésie, tenant compte des besoins particuliers de l’agriculture locale :

1. Tracteurs agricoles
  • Tracteurs légers et compacts : Adaptés pour les petites exploitations et les terrains en pente ou difficiles d'accès. Ils sont polyvalents et peuvent être utilisés avec divers outils.
  • Tracteurs à faible consommation de carburant : Compte tenu des conditions insulaires et de la nécessité de réduire les coûts opérationnels, des tracteurs économes en carburant sont avantageux.
2. Motoculteurs et micro-tracteurs
  • Motoculteurs : Idéaux pour les petites parcelles, les motoculteurs sont adaptés pour le labourage, le bêchage et le désherbage. Ils sont maniables et peuvent être utilisés dans des espaces réduits.
  • Micro-tracteurs : Plus petits que les tracteurs traditionnels, ils sont adaptés aux terrains escarpés ou aux petites exploitations, offrant flexibilité et efficacité.
3. Outils de labour et de préparation du sol
  • Charrues à socs et herses : Pour le labourage et le nivellement des sols. Les charrues à socs permettent un retournement efficace du sol.
  • Binette et houe rotative : Utilisées pour le désherbage et le travail en surface des sols. Elles sont particulièrement utiles pour les cultures maraîchères.
4. Matériel de plantation
  • Planters de tubercules : Pour la plantation de tubercules comme les patates douces ou les ignames. Ils facilitent la plantation à une profondeur et un espacement uniformes.
  • Semoirs : Pour les semences de légumes. Les semoirs adaptés aux conditions locales peuvent améliorer la germination et le rendement.
5. Matériel d'irrigation
  • Systèmes d'irrigation goutte-à-goutte : Efficaces pour fournir de l'eau directement aux racines des plantes, ce qui est essentiel dans un climat chaud et humide comme en Polynésie.
  • Arroseurs et tuyaux d'irrigation : Pour les cultures nécessitant une irrigation plus large. L’utilisation de tuyaux flexibles facilite l’adaptation aux différents agencements de parcelles.
6. Équipement pour la transformation des produits
  • Broyeurs et moulins : Pour la transformation des produits comme le manioc ou les céréales en farine ou en produits dérivés.
  • Presses à jus : Pour les fruits locaux, telles que les pressses à jus de papaye ou de mangue.
7. Matériel de gestion des déchets agricoles
  • Composteurs : Pour la gestion des déchets organiques et la production de compost, ce qui est utile pour enrichir le sol.
  • Broyeurs de déchets : Pour réduire le volume des résidus végétaux avant leur compostage ou leur élimination.
8. Matériel de sécurité
  • Équipements de protection individuelle (EPI) : Casques, gants, lunettes de protection, et chaussures de sécurité pour protéger les travailleurs lors de l’utilisation des engins.
  • Systèmes de signalisation : Pour assurer la sécurité sur les sites de travail, en particulier lorsqu’on utilise des engins lourds.
9. Accessoires divers
  • Remorques agricoles : Pour le transport de produits récoltés ou de matériel. Les remorques peuvent être adaptées aux besoins spécifiques des exploitations locales.
  • Équipements de nettoyage et de désinfection : Pour maintenir l’hygiène des équipements et éviter la propagation de maladies entre les cultures.


La pêche à la ligne, la pêche au filet, la pêche au harpon, la pêche à pied sur le récif ou sur le bord, la pêche au caillou, le parc à poisson. La pêche lagonaire n’est en fait pas définie par les méthodes de pêche employées mais bien l’endroit ou la pêche à lieu. Le secteur d’action légal du pêcheur lagonaire s’étend de la cote jusqu’au tombant extérieur du récif

Choisir quelle culture planter en Polynésie française dépend de plusieurs facteurs liés à l'environnement, aux conditions climatiques, et aux objectifs de production. Voici les étapes et critères clés pour t'aider à faire ce choix :

1. Analyse du climat et des conditions locales

La Polynésie française bénéficie d'un climat tropical, ce qui favorise certaines cultures, mais il faut tenir compte des spécificités locales :

  • Température : Les températures élevées et stables toute l'année sont idéales pour les plantes tropicales.
  • Précipitations : Certaines régions reçoivent plus de pluie que d'autres. Si tu es dans une zone humide, privilégie des plantes qui supportent bien l'humidité, comme le taro, tandis que dans les zones plus sèches, des cultures plus résistantes à la sécheresse comme le manioc peuvent être adaptées.
  • Exposition au vent : Les îles peuvent être exposées aux vents, ce qui peut endommager certaines cultures. Il est important de choisir des cultures adaptées ou de prévoir des haies pour protéger les plantations.
2. Type de sol

Le type de sol est déterminant pour la réussite des cultures :

  • Analyse du sol : Fais une analyse de sol pour évaluer la texture (sableux, argileux, etc.), la fertilité et les besoins en nutriments.
  • Adaptation des plantes au sol : Certaines cultures préfèrent des sols riches et bien drainés (comme les agrumes ou la vanille), tandis que d'autres comme le taro peuvent s’adapter à des sols humides ou marécageux.
3. Demande du marché

Il est important de considérer la demande locale et internationale :

  • Produits locaux prisés : En Polynésie française, les fruits tropicaux comme la papaye, la banane, le fruit de l’arbre à pain (uru), et la noix de coco sont très demandés. Les légumes locaux comme le taro et le manioc sont également prisés.
  • Opportunités d'exportation : Certains produits comme la vanille ou les fruits tropicaux peuvent être exportés. Évalue si tu veux cibler le marché local ou international.
4. Objectifs de production

Selon que tu vises une production pour ta consommation personnelle, pour la vente directe, ou pour l'export, les choix de culture diffèrent :

  • Autoconsommation : Si tu souhaites une production pour toi-même, privilégie des cultures variées pour avoir une autosuffisance alimentaire (fruits, légumes, racines).
  • Production commerciale : Si tu vises la vente, choisis des cultures à forte valeur ajoutée et en forte demande, comme la vanille, les fruits exotiques ou les plantes médicinales (noni, curcuma).
5. Durabilité et pratiques agricoles

Opter pour des pratiques durables peut aussi orienter ton choix de culture :

  • Agriculture biologique : Certaines cultures, comme le curcuma ou le fruit à pain, s'adaptent bien aux pratiques de permaculture et à l'agriculture biologique.
  • Agroforesterie : Envisage de combiner plusieurs cultures (arbres fruitiers, plantes médicinales, cultures maraîchères) dans un système agroforestier pour maximiser la biodiversité et la productivité.
6. Éviter les espèces invasives

Certaines espèces non indigènes peuvent devenir envahissantes et affecter l'environnement local. Il est important de consulter les autorités agricoles locales avant d'introduire une nouvelle espèce pour s'assurer qu'elle ne deviendra pas un problème écologique.

7. Accès aux ressources et financement

Les cultures que tu choisiras peuvent dépendre de l’accès aux ressources nécessaires :

  • Eau : Assure-toi d'avoir un approvisionnement en eau suffisant pour les cultures que tu souhaites planter.
  • Subventions : La Direction de l'Agriculture peut proposer des aides pour certaines cultures ou pour l'adoption de pratiques agricoles spécifiques. Informe-toi sur les opportunités de financement disponibles.
Exemples de cultures adaptées en Polynésie française :
  • Fruits tropicaux : Papaye, banane, ananas, fruits de la passion, mangue, avocat, goyave.
  • Plantes à racines : Taro, manioc, patate douce, igname.
  • Plantes à valeur ajoutée : Vanille, curcuma, noni.
  • Légumes : Tomates, concombres, choux, haricots verts.


Le choix des cultures dépend de nombreux facteurs comme le climat, le sol, la demande du marché, et tes objectifs de production. En Polynésie française, les cultures tropicales ont un fort potentiel, mais il est essentiel de faire une analyse approfondie avant de se lancer pour maximiser les chances de succès. 

Nous avons élaboré des calendrier de saisons des produits locaux. Vous pouvez les retrouver sur notre médiathèque

Les pesticides utilisables en agricultures sont autorisées après avis de la commission des pesticides par arrêté en conseil des ministres. Voici la règlementation: http://www.biosecurite.gov.pf/reglementation/1065%20CM%20_2011_consolide.zip

La station génétique porcine d’Opunohu (LPA) a été mise en place et financée par le territoire dans l’objectif de fournir des reproducteurs et/ou des semences fraîches à destination des éleveurs porcins de Tahiti et des îles. La localisation de l’élevage sur l’île de Moorea, permet de maintenir un niveau sanitaire indemne des grandes maladies rencontrées sur le territoire (brucellose, gastro-entérite porcine, … ) et ainsi de produire des animaux sains. La station travaille actuellement sur trois races, pour redessiner les schémas génétiques de l’élevage et pour répondre aux besoins des éleveurs :

• La race « Large white » : très intéressante sur la voie femelle (améliorer la génétique de l’élevage par la femelle) en raison de ses qualités maternelles et d’une prolificité intéressante ;

• La race « Landrace français » : également utilisé plutôt sur la voie femelle en raison de sa précocité sexuelle et d’excellentes qualités maternelles ;

• La race « Duroc » : généralement utilisé sur la voie mâle (améliorer la génétique de l’élevage par le mâle) en raison de performances de reproduction moindres, il présente une excellente rusticité et de très bonnes performances de croissance. Sur l’élevage du LPA, afin de produire des animaux avec le maximum de sang « Duroc », plusieurs truies de cette race ont été conservée et les résultats sont excellents.

A ce jour le LPA ne travaille plus avec la race « Piétrain », pour ne pas compliquer l’organisation de la reproduction. Cependant, en fonction de la demande, ponctuellement, c’est envisageable.

Le LPA produits actuellement 800 porcs par an, soit environ 400 femelles et 400 mâles. Ils peuvent fournir annuellement aux éleveurs, si les commandes sont réalisées à l’avance, 200 femelles et 40 mâles. (À noter que le potentiel maximal de l'élevage est autour de 1200 à 1400 porcs produits par an).

Pourquoi faire l’acquisition d’un reproducteur ?

• Obtenir un reproducteur sain (indemne de maladies) ;

• Renouveler la génétique de votre cheptel ;

• Augmenter votre productivité avec une nouvelle race (une meilleure productivité peut être le résultat de plusieurs éléments tels que : la vitesse pour que l’animal puisse démarrer la reproduction, le nombre de porcelets par portée, l’aptitude de l’animal a s’engraisser, la qualité de la viande obtenue…) ;

• Choisir une race plus rustique, résistante aux maladies ;

• Choisir une race plus docile, plus facile a manipuler ;

• Assurer un développement durable de votre élevage.

Organisation des demandes :

Pour rappel, pour obtenir un animal reproducteur pubère, il faut compter 10 mois à partir de la saillie ou de l’insémination artificielle (4 mois de gestation et 6 mois de croissance). Par ailleurs, si des mâles entiers ne trouvent pas preneur, ils sont déclassés et représentent une perte pour l’exploitation du lycée agricole. Afin de maintenir une rentabilité économique suffisante, le LPA ne souhaite pas maintenir un nombre élevé de males reproducteurs qui ne seraient pas précommandés. C’est pourquoi, le LPA propose qu’un planning d’achat de reproducteurs soit mis en place pour les principaux éleveurs. Cela permettra d’organiser la reproduction au sein de l’élevage du LPA au mieux et de répondre au plus près aux besoins des éleveurs.

La CAPL propose d’assurer la communication autour de cette démarche et de coordonner au mieux les besoins des éleveurs intéressés. Donc contactez nous pour une commande de reproducteur ! 

A noter qu'il existe des aides agricoles à la direction de l'agriculture pour réduire les coûts d'achat. Si vous avez une carte CAPL, le fret est pris en charge pour transporter vos reproducteurs sur votre île où se situe votre exploitation. 

Oui, sur le site de la Chambre de l'Agriculture et de la Pêche Lagonaire (CAPL) vous pouvez retrouver des itinéraires techniques sur plusieurs cultures locales (fiches en grande partie, réalisée par la recherche agronomique de la direction de l'agriculture). Ces documents fournissent des conseils pratiques et détaillés pour les agriculteurs, allant de la préparation du sol à la récolte, en passant par les techniques de culture, la gestion des ravageurs et les besoins en eau.

Vous pouvez consulter ces documents en ligne ou vous rapprocher de nos conseillers techniques à la CAPL, qui pourront également vous accompagner dans l'application concrète de ces méthodes sur votre exploitation. Si un itinéraire technique n'est pas disponible contactez nous également. 

On vous invite de vous rapprocher de l'établissement vanille de Tahiti ou bien à un des conseillers spécialisés de la chambre de l'agriculture pour vous accompagner dans la plantation. La vanille de Tahiti se plante sous serre, sous ombrière ou en plein champs. Elle nécessite des tuteurs qui peuvent être artificiel ou naturel. Chaque solution a ses contraintes et avantages. Contactez nous pour en savoir plus. 

Le Rahui est une pratique traditionnelle et ancestrale polynésienne qui consiste à interdire d’exploitation d’une zone ou d’une ressource qui est déclarés Tabu pour un temps défini. Cette méthode se traduisant grossièrement par une « jachère » permet la préservation de la ressource son retour à un état d’abondance. Le terme as donc été très souvent employer pour définir les ZP, ZPR et ZEE car facilement compris et culturellement accepté localement.

Une ZPR ou Zone de Pêche Réglementée est un espace maritime dans lequel certaines méthodes de pêche sont interdites pour préserver la ressource. Des panneaux au bord indique les pêches autorisées et les différentes ZPR sont renseigné en ligne par la DRM.

Lien : https://www.ressources-marines.gov.pf/cartes-thematiques/zpr/cartes-zpr/

La ZEE ou Zone Economique Exclusive englobe toutes les iles de la Polynésie française et est situé entre 12 et 200 miles nautiques des côtes. Sa surface cumulée en Polynésie est de 4.5 millions de km2. Cogérés par le territoire et l’état qui en ont le droit d’exploration et d’exploitation exclusif. Ces droits s’accompagnes également des devoirs de protection et de préservation environnementales.

Pour avoir une terre il faut établir une demande de terre domaniale (si l’intéressé (e) est agriculteur ou non, imprimer le formulaire adéquat et le remplir), Déposer le formulaire renseigné et complété des pièces jointes dans une antenne de la DAG. 

Le dossier sera présenté en CALLA qui rendra un avis (Commission d’Attribution des Lots des Lotissements Agricoles). 

Attention, il n'y a pas assez de foncier pour l'ensemble des demandes, en particulier sur les îles très demandées comme Tahiti. 

Pour plus d'information, allez sur le site:  Foncier agricole – DAG (service-public.pf)

Cette formation est dispensée par le CMMPF en Polynésie. Il en existe deux variantes qu’il est bon de distinguer :

La formation CPL PCM se compose de 5 modules différents pour une durée de formation totale de 223 heures dispensées sur 8 semaines. Cette formation coute 111 500 fcp, cependant 90% du cout est pris en charge par des aides territoriales pour les détenteurs de carte CAPL. Cette formation complète habilite à une activité de pêche et de tourisme avec le transport de passagers à bord du bateau.

L’équivalence CPL PCM ne comprend que deux des modules de la formation complète portant sur la sécurité et la pêche et culture marine. Elle ne permet pas le transport de passagers pour une activité touristiques mais seulement une activité de pêche ou d’aquaculture. Cette formation ne dure que 2 semaines et coute 25 500fcp et bénéficiant de la même aide de 90% pour les détenteurs de la carte CAPL.

Il est possible d’effectuer une demande de formation groupée au CPL PCM dans les iles.

Bio Fetia est un système participatif de garantie (SPG). Il repose sur une base de confiance, d’échanges, de transparence, de solidarité et d’amélioration continue comme tous les SPG.

Son processus de garantie est donc fondé sur la participation active de ses adhérents qui sont formés par leurs soins pour inspecter les fa’a’apu. Ils sont répartis au sein de groupe locaux en fonction de leur zone géographique afin de les réunir et favoriser les échanges.

Une fois formés, les membres vont réaliser les audits des producteurs souhaitant obtenir la garantie Bio Pasifika. Pour chaque inspection, deux inspecteurs sont désignés : un consommateur et un producteur. Une fois par mois, les membres de chaque groupe local se regroupent afin de traiter les dossiers de garantie. Les animateurs de l’association sont présents pour accompagner les adhérents tout au long du processus de garantie.

Pour en savoir plus, rendez vous sur le site :

https://biofetia.pf/

Le dispositif d’aide à la pêche lagonaire ou DAPL aide les pêcheurs professionnels à pérenniser leur activité par l’aide à l’achat d’un bateau, moteur et équipement de sécurité

Lien DRM : https://www.ressources-marines.gov.pf/pecheurs/peche-lagonaire/dispositif-daides-a-la-peche-lagonaire/

Formulaire : https://www.ressources-marines.gov.pf/wp-content/uploads/sites/24/2024/01/DAPL-FORMULAIRE-DE-DEMANDE-12012024.pdf

Les professionnels de plus de 3 ans possédant une carte CAPL peuvent bénéficier d’une aide de 90% pour la formation CPL PCM ou son équivalence. (Inclure lien vers questions 73)

Pour vous former en Polynésie française, voici quelques pistes à explorer :

1. Chambre de l'Agriculture et de la Pêche Lagonaire (CAPL)
  • La CAPL propose souvent des formations sur diverses thématiques liées à l'agriculture, la pêche, et l'apiculture. Renseignez-vous sur les sessions à venir.
2. Le CFPPA et le CMMPF
  • Ces centres de formation professionnelle locaux offrent des programmes spécifiques en agriculture ou en ressources marines. Ils peuvent proposer des formations adaptées à votre niveau d'expérience.
3. Suivre un parcours de formation
  • Les lycées agricoles et MFR proposent des parcours de formation pouvant être diplômants. On vous invite à vous renseigner. 
4. Formations en ligne
  • De nombreuses plateformes en ligne offrent des cours sur l'agriculture durable, l'apiculture, la gestion des exploitations, etc. 
5. Associations professionnelles
  • Rejoindre des associations d’agriculteurs peut vous donner accès à des formations, des ateliers, et des ressources spécifiques à votre domaine d'intérêt.
6. Visites de fermes ou d'exploitation
  • Organiser des visites d'autres exploitations peut être une bonne façon d'apprendre directement des pratiques et techniques sur le terrain.

Le Groupement de Défense Sanitaire Animal de Polynésie française (GDS-A-PF) est une association loi 1901 fondée à la demande des éleveurs le 9 avril 2021. Rassemblant des membres adhérents issus de diverses filières animales, telles que l’apiculture, l’aviculture, l’élevage bovin, porcin, caprin, équin, ovin, et l’aquaculture, le GDS-A-PF a pour mission principale de veiller au maintien d’un statut sanitaire optimal des élevages.

Rendez vous sur leur site pour plus d’information : https://gdsa.pf/

Si vous avez subi une calamité agricole ou une épidémie qui a impacté votre exploitation, plusieurs démarches peuvent vous aider à obtenir un soutien :

1. Évaluer les dommages
  • Documentez les pertes : Prenez des photos, établissez un bilan précis des pertes de récolte, des animaux touchés, et des dégâts matériels. Cette documentation sera essentielle pour justifier votre demande d’aide. Vous pouvez contacter la CAPL pour vous aider à estimer vos pertes. 
2. Informer les autorités compétentes
  • Contactez la direction de l'agriculture (DAG) : Informez-les de la situation. Ils pourront vous orienter sur les démarches à suivre et les aides disponibles.
  • Déclarez la calamité : Si la situation correspond à des critères de calamité agricole, vous devez le signaler officiellement. Cela peut être fait via un formulaire à soumettre auprès des autorités.
3. Demander des aides financières
  • Renseignez-vous sur les aides disponibles : En fonction de la nature de la calamité (par exemple, inondations, sécheresse, épidémies), des aides spécifiques peuvent être mises en place par le gouvernement ou des organismes locaux.
4. Contacter votre assurance
  • Si vous avez une assurance agricole : Informez votre assureur dès que possible pour déclarer le sinistre et demander des indemnisations.
  • Vérifiez les garanties : Assurez-vous de bien comprendre les garanties incluses dans votre contrat et les démarches nécessaires pour en bénéficier.
5. Participer à des réunions d'information
  • Assistez aux réunions organisées : Les autorités et la CAPL peuvent organiser des réunions d’information pour informer les agriculteurs des aides disponibles et des mesures à prendre.
6. Bénéficier de conseils techniques
  • Consultez des experts : Contactez des agronomes ou des spécialistes en santé animale pour obtenir des conseils sur la gestion des impacts de la calamité et sur les mesures à prendre pour relancer votre exploitation.
7. Rejoindre des associations
  • Faites appel à des organisations agricoles : Elles peuvent vous apporter un soutien, des conseils, et éventuellement des ressources pour vous aider à surmonter la situation.
8. Planifier la reprise de l'activité
  • Élaborez un plan de relance : Pensez à comment redémarrer votre exploitation après la calamité. Cela peut inclure des ajustements de culture, des investissements dans des infrastructures, ou des formations supplémentaires.
9. Rester informé
  • Suivez l’évolution des mesures de soutien : Les dispositifs d’aides peuvent évoluer en fonction de la situation. Restez en contact avec les autorités et les organisations agricoles pour vous tenir au courant des nouvelles opportunités.

Le paillage apporte du carbonne au sol, un élèment essentiel pour un sol "vivant". L'apport de paillage (bourre de coco, herbes séchées, feuille de babanier, broyat de déchets vert) régulier sur le long terme est bénéfique, il évite les adventices et enrichi le sol ce qui limite l'apport d'engrai sur le long terme. Par exemple aux Australes, la technique ancestrale du paillage des tarodières à permis de conserver un sol riche, sans l'appauvrir au cours des années.

Si l'utilisation de pesticides par votre voisin a un impact sur votre activité, voici les démarches que vous pouvez entreprendre pour gérer la situation :

1. Évaluer l'impact
  • Documentez les effets : Prenez des notes sur les symptômes observés dans vos cultures (par exemple, des feuilles brûlées, des fruits abîmés) et collectez des preuves (photos, échantillons) si possible.
  • Identifiez le pesticide utilisé si vous avez cette information. Cela peut être pertinent pour évaluer l'ampleur des dégâts.
2. Discuter avec votre voisin
  • Engagez une conversation : Approchez votre voisin de manière calme et amicale pour lui parler des problèmes que vous avez constatés. Il peut ne pas être conscient des impacts de ses pratiques sur votre exploitation.
  • Exprimez vos préoccupations et partagez les observations que vous avez faites. Il est possible qu’une solution amiable puisse être trouvée.
3. Consulter des experts
  • Demandez conseil à la Chambre de l'Agriculture et de la Pêche Lagonaire (CAPL) pour comprendre comment minimiser l'impact des pesticides sur vos cultures.
  • Vous pouvez également solliciter des conseils sur les méthodes de protection des cultures.
  • Attention, si vous êtes en agriculture biologique, informez rapidement votre organisme certificateur (SPG BIOFETIA ou autre)
4. Informer les autorités
  • Si la situation ne s’améliore pas et que vous estimez que l’utilisation de pesticides est abusive ou contraire à la réglementation, vous pouvez envisager de signaler le problème aux autorités compétentes (par exemple, la Direction de l'agriculture ou la Direction des Ressources Marines).
  • Fournissez-leur toutes les informations et preuves que vous avez rassemblées.
5. Évaluer les recours possibles
  • Si vous subissez des pertes économiques importantes, consultez un avocat spécialisé pour discuter des options légales qui s’offrent à vous. Cela peut inclure des démarches pour obtenir des compensations.
  • Vérifiez également si vous êtes éligible à des assurances agricoles qui couvrent ce type de dommages.
6. Renforcer vos pratiques culturales
  • En attendant que la situation soit résolue, pensez à mettre en place des mesures de protection pour vos cultures, comme des barrières physiques (filets, haies) ou des traitements naturels pour contrer les effets des pesticides.
7. Collaborer avec d’autres agriculteurs
  • Discutez avec d’autres voisins ou agriculteurs qui pourraient être affectés par la même situation. Ensemble, vous pourriez aborder le problème de manière collective, ce qui peut renforcer votre position.

Transmettre votre exploitation agricole est une étape importante et nécessite une planification soigneuse. Voici les étapes à suivre pour réussir cette transition :

1. Évaluer votre exploitation
  • Faites un bilan complet : Évaluez les actifs de votre exploitation (terres, bâtiments, équipements, animaux, stocks) et établissez un état des lieux. Cela vous aidera à déterminer la valeur de l’exploitation.
  • Identifiez les points forts et faibles : Prenez en compte la rentabilité, les contraintes, et les opportunités d’évolution.
2. Définir le futur du projet
  • Clarifiez vos objectifs : Réfléchissez à ce que vous souhaitez pour l’avenir de l’exploitation. Souhaitez-vous la transmettre à un membre de la famille, un employé, ou une personne extérieure ?
  • Établissez les conditions de la transmission : Pensez aux modalités : vente, donation, location, ou reprise avec un accompagnement.
3. Trouver un repreneur
  • Communiquez votre intention : Informez votre réseau (famille, amis, collègues agriculteurs) de votre projet de transmission. 
  • Réseautage : Participez à des événements agricoles, des foires, et des réunions pour rencontrer des personnes intéressées par la reprise d'une exploitation.
  • Recours à des professionnels : Considérez de faire appel à la CAPL pour vous aider à trouver un repreneur.
4. Accompagnement juridique et fiscal
  • Consultez un notaire ou un avocat : Ils vous aideront à rédiger les documents nécessaires, comme des contrats de vente ou de donation, et vous informeront sur les aspects fiscaux de la transmission.
  • Préparez un plan de transmission : Incluez tous les détails concernant les modalités de transfert de propriété et les responsabilités.
5. Former le repreneur
  • Organisez une période de transition : Si possible, offrez une période de formation au repreneur pour lui transmettre vos connaissances sur la gestion de l’exploitation.
  • Partagez vos contacts : Mettez le repreneur en relation avec des fournisseurs, des clients et des partenaires importants.
6. Documentation et informations
  • Rassemblez tous les documents : Préparez les documents administratifs, comptables et techniques nécessaires pour le repreneur (bilan comptable, plans de culture, contrats de vente, etc.).
  • Élaborez un manuel d’exploitation : Si possible, rédigez un document qui explique les pratiques, les méthodes, et les spécificités de l’exploitation.
7. Formaliser la transmission
  • Rédigez les actes nécessaires : Assurez-vous que tous les documents de transmission sont dûment signés et notariés si besoin.
  • Informer les autorités compétentes : N’oubliez pas de notifier la Chambre d’Agriculture et les autres organismes concernés de la transmission de votre exploitation. La carte CAPL peut être attribuée à un repreneur. 
8. Suivi post-transmission
  • Restez disponible : Proposez de rester en contact pour répondre aux questions et donner des conseils au nouveau propriétaire pendant la période suivant la transmission.

Si vous avez été victime de vols ou de destructions sur votre plantation en Polynésie française, voici les démarches à suivre pour réagir de manière appropriée et protéger vos intérêts :

1. Déclarer les faits à la gendarmerie ou à la police
  • Déposez plainte : Rendez-vous à la gendarmerie ou à la police la plus proche pour signaler le vol ou la destruction. Fournissez un maximum de détails : localisation, date et heure approximative des faits, nature des dégâts, estimation des pertes, etc.
  • Si possible, joignez des preuves (photos des dégâts, témoignages) pour appuyer votre plainte.
2. Rassembler des preuves
  • Prenez des photos ou vidéos de votre plantation pour documenter les dégâts causés. Cela pourra vous être utile pour les démarches légales et, si applicable, pour faire valoir vos droits auprès de votre assurance.
  • Si vous avez des voisins ou témoins potentiels, demandez-leur s’ils ont vu quelque chose et si possible, recueillez leurs témoignages.
3. Informer votre assurance (si applicable)
  • Si vous avez souscrit une assurance agricole couvrant le vol ou la destruction de votre exploitation, informez votre assureur dès que possible. Vous devrez fournir une copie du dépôt de plainte ainsi que les preuves des dommages pour ouvrir un dossier de réclamation.
4. Renforcer la sécurité
  • Mettre en place des mesures de sécurité : Pour prévenir de futurs incidents, vous pouvez installer des clôtures, des caméras de surveillance ou des systèmes d'alarme autour de votre exploitation.
  • Sensibiliser la communauté : Parlez à vos voisins et à d’autres agriculteurs de la situation. Le partage d’informations peut renforcer la vigilance locale et décourager les vols.
  • Surveillance participative : Dans certaines zones rurales, des comités de surveillance peuvent être mis en place, avec l’appui des forces de l’ordre locales, pour surveiller les exploitations.
5. Informer les autorités agricoles
  • Contactez la Chambre de l’Agriculture et de la Pêche Lagonaire (CAPL) pour signaler les faits. Bien que la CAPL ne puisse pas intervenir directement dans une affaire de vol, elle peut vous conseiller sur des mesures de protection et vous orienter vers les services compétents.
  • Sensibilisation du secteur : En communiquant les incidents à la CAPL, vous contribuez à sensibiliser les autorités et les autres exploitants agricoles à l'importance de la sécurité des exploitations agricoles.

En résumé, il est essentiel de signaler immédiatement les faits aux autorités, de protéger vos droits en rassemblant des preuves, et de renforcer la sécurité de votre exploitation pour éviter de nouveaux incidents. 

une analyse de sol permet de connaître ce qu'on a dans son sol, en particulier les élèments principaux dont à besoin la plante pour grandir ( N-Azote, P-Phosphore, K-Potassium, pH). Quand l'agriculteur connait la composition de son sol, il peut ajuster ses pratiques de fertilisation et optimiser son rendement. Par exemple pour un sol déjà riche en azote, l'agriculteur pourra réduire ses apport d'engrais et faire des économies. Ou encore, si son sol est acide, il pourrafaire un apport de calcimer ou poudre de nacre pour rétablir la fertilité.

La gestion des déchets de votre exploitation agricole est essentielle pour minimiser l'impact environnemental et optimiser les ressources. Voici quelques étapes et pratiques pour gérer efficacement vos déchets :

1. Évaluation des déchets
  • Identifiez les types de déchets générés sur votre exploitation : déchets organiques (résidus de culture, déchets alimentaires), plastiques (emballages, films agricoles), produits phytosanitaires, déchets métalliques, etc.
  • Évaluez le volume et la nature de ces déchets pour planifier leur gestion.
2. Réduction des déchets à la source
  • Optimisez vos pratiques culturales pour réduire les pertes. Par exemple, une rotation des cultures peut améliorer la santé du sol et diminuer les résidus.
  • Privilégiez les emballages durables et minimisez l’utilisation de plastiques non recyclables.
3. Compostage des déchets organiques
  • Créez un composteur pour recycler les déchets organiques. Le compost peut enrichir votre sol en matière organique et améliorer sa fertilité.
  • Veillez à équilibrer les matières « brunes » (feuilles sèches, paille) et « vertes » (déchets de cuisine, résidus de cultures) pour un compostage efficace.
4. Recyclage des plastiques et autres matériaux
  • Renseignez-vous sur les programmes de recyclage locaux pour les plastiques et autres matériaux non organiques.
  • Rassemblez les plastiques usagés et déposez-les dans les points de collecte désignés. 
5. Gestion des déchets dangereux
  • Les produits phytosanitaires et autres substances chimiques doivent être éliminés conformément aux réglementations en vigueur. Ne les enfouissez pas. 
  • Contactez la CAPL pour voir la meilleure méthode pour traiter les déchets. 
6. Valorisation des déchets
  • Explorez les possibilités de valoriser certains déchets. Par exemple, les sous-produits de la récolte peuvent être utilisés comme fourrage pour le bétail.
7. Sensibilisation et formation
  • Formez vos employés aux bonnes pratiques de gestion des déchets. Une sensibilisation régulière peut aider à réduire les déchets et à améliorer la mise en œuvre des procédures de recyclage et de compostage.
8. Suivi et amélioration continue
  • Établissez un plan de gestion des déchets et surveillez régulièrement vos pratiques pour identifier les points à améliorer.
  • Prenez en compte les retours d’expérience pour ajuster vos méthodes et favoriser une gestion plus durable des déchets.

Un compost est un mélange de végétaux (70% environ) et de matière organique (30% environ). Le composte ne dépasse pas 3% d'azote, phosphore et potassium, si l'une des valeurs dépasse on parlera de fertisilant ou compost enrichi.

Le terreau est un mélange de terre et de produits en décomposition (végéteaux ou organique ou les deux). 

Une terre végétale sera de la terre dans laquelle des végétaux se sont décomposés.

Pour réaliser un compost il faut environ 70% de matière végétale, dites carbonnée (broyat de déchets vert, bourre de coco, broyat carton non imprimé…) et environ 30% de matière dites organique (fiente, reste alimentaire, broyat de poisson, lisier...). Pour éviter les odeurs, il faut aerer son compost (retourner tous les mois pour plus de 1m3 environ) et ne pas mettre trop de matière organique. Pour éviter les nuissance type rat et chien, éviter de mettre les matières organiques carne, ou alors bien les mélanger au végétale.

Un compost est considéré comme "mur" et donc prêt à être appliqué sur les cultures quand plus aucune chaleur ne s'en dégage, même après retournement. Cela peut prendre 3-6 mois selon le volume. tant que le compost est chaud, c'est que les micro-organismes dans le composte travaillent et décomposent encore la matière. Il faut donc les laisser au bout de la décomposition si on ne veut pas apporter un "compost" trop riche à nos culture et risquer de les "brûler",

Se lancer dans l'agrotourisme en Polynésie française peut être une belle opportunité, combinant agriculture et tourisme dans un environnement unique. Voici les principales étapes et conseils pour démarrer ton projet :

1. Définir le concept d'agrotourisme

Il est important de décider quel type d'agrotourisme tu souhaites proposer :

  • Visites de fermes : Propose des visites guidées de ton exploitation pour montrer les techniques agricoles locales, comme la culture de fruits tropicaux, la production de miel, ou l'élevage.
  • Ateliers participatifs : Permets aux visiteurs de participer à des activités agricoles, comme la récolte, la transformation des produits locaux (confitures, tisanes, etc.), ou la plantation d’arbres fruitiers.
  • Hébergement : Offre des séjours à la ferme, comme des bungalows ou des hébergements en pleine nature, permettant aux touristes de découvrir la vie rurale polynésienne.
  • Vente de produits locaux : Mets en avant les produits de ton exploitation pour les vendre aux visiteurs, comme les fruits, le miel, ou les produits transformés.
2. Choisir un lieu adapté

Ton exploitation doit être située dans un endroit facilement accessible aux touristes. Assure-toi que les routes sont praticables et qu'il existe une proximité avec des attractions touristiques ou des centres d'intérêt.

3. Améliorer les infrastructures

Pour attirer les touristes, il est nécessaire de développer des infrastructures de qualité :

  • Accueil des visiteurs : Crée une zone dédiée pour recevoir les touristes avec des informations sur les activités proposées.
  • Hébergement : Si tu offres des nuitées, assure-toi que les logements sont conformes aux normes d’hygiène et de sécurité.
  • Signalétique : Installe des panneaux explicatifs et des parcours balisés pour guider les visiteurs à travers ton exploitation.
  • Accès : Améliore l'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite si nécessaire.
4. Se conformer aux normes et obtenir des autorisations

L'agrotourisme implique de respecter certaines règles et réglementations locales :

  • Permis et autorisations : Renseigne-toi auprès des autorités locales sur les permis nécessaires pour développer une activité touristique sur ton exploitation.
  • Hygiène et sécurité : Si tu proposes des repas ou vends des produits alimentaires, tu devras respecter les normes sanitaires en vigueur en Polynésie.
  • Label de qualité : Envisage d’obtenir des certifications ou labels (comme l’agriculture biologique ou des labels touristiques) pour garantir la qualité de ton exploitation.
5. Développer une offre de communication et de marketing

Pour attirer des touristes, il est essentiel de bien promouvoir ton activité :

  • Site web et réseaux sociaux : Crée un site internet et sois actif sur les réseaux sociaux pour présenter tes offres, tes activités, et ton exploitation.
  • Collaboration avec les agences de voyage : Noue des partenariats avec des agences locales ou internationales pour inclure ton exploitation dans des circuits touristiques.
  • Participation à des événements locaux : Prends part à des foires agricoles, des marchés ou des événements locaux pour te faire connaître.
6. Proposer une expérience authentique

Le succès de l'agrotourisme repose sur l'expérience unique que tu proposes aux visiteurs. Mets en avant :

  • La culture polynésienne : Intègre des éléments de la culture locale, comme les danses, la musique, ou la cuisine traditionnelle.
  • Le respect de l'environnement : Valorise les pratiques agricoles durables et écologiques que tu appliques sur ton exploitation (agroforesterie, permaculture, etc.).
  • L'accueil chaleureux : Les touristes viennent aussi pour découvrir un mode de vie, donc un bon accueil et des interactions personnalisées sont essentiels.
7. Étudier les aides et financements disponibles

Il peut y avoir des subventions ou des aides publiques pour les projets d'agrotourisme en Polynésie :

  • Aides agricoles : Vois avec la Direction de l'Agriculture de Polynésie française pour savoir si tu peux bénéficier d’aides spécifiques pour le développement d’activités agrotouristiques.
  • Subventions touristiques : Certaines aides destinées à la promotion du tourisme peuvent t’aider à financer des infrastructures ou des campagnes de communication.
8. Créer un business plan solide

Avant de te lancer, rédige un business plan pour bien définir ton projet, tes objectifs financiers, et tes stratégies marketing. Ce document te permettra de mieux gérer les aspects économiques et d’attirer des partenaires ou des financements.

1. Les sols des parties hautes des îles :

Les sols se sont essentiellement formés sur des pentes. Ils sont donc fortement dégradés par une érosion (usure) d’autant plus vive que la pente est plus accentuée. Quand la pente s’adoucit, apparaissent soit des sols bruns ou, plus fréquemment, des sols ferralitiques.

 1.1. Sols bruns tropicaux : Ces sols se retrouvent dans toutes les îles, généralement sur les pentes les plus fortes bordant les crêtes. Les sols bruns à brun-rougeâtre sont en général de bons sols forestiers. Ce sont ces sols qui fournissent les meilleures terres agricoles mais étant principalement dans des pentes fortes et avec une faible épaisseur ils ont peu d'intérêt pour l'agriculture.  De plus ce type de sol, quand il est fragilisé (manque de matière organique ou calcique), devient plus sensibles au lessivage et s'acidifie. Cet appauvrissement est accéléré quand il n’y a pas ou peu de rotations dans les cultures et que la fertilisation (apport d’engrais) est le seul moyen employé pour satisfaire les besoins des plantes, oubliant d’entretenir les sols.

Caractéristiques :

•     moyennement acide (pH ~ 5,5 à 5,8) ;

•     jusqu’à 14 % de matière organique ;

•     forte C.E.C (30 à 45 méq/100 g) ;

•     présence forte de gravier et de rochers.

 1.2.  Sols ferralitiques :

Sol principal des zones tropicales humides forestières, il est de couleur rouge, pauvre en silice, mais riche en fer et aluminium. Ce sont des sols très riches, mais extrêmement fragiles. Dès l'instant où l'on supprime le couvert forestier qui les protège de l'érosion, mais surtout du lessivage, ces sols durcissent et deviennent définitivement stériles. La majeure partie des sols des pentes moyennes à faibles, sont ferralitique. L'origine de la roche mère volcanique d'un sol ferralitique  peut être de deux types (basaltique ou trachytique).

 1.2.1 . Sols ferralitiques sur roches basaltiques :

Appelé "mamu" et de couleur gris-brun à gris-verdâtre, on les rencontre sur les îles hautes en particulier sur Tahiti. Certains de ces sols peuvent ainsi être utilisés pour des cultures maraîchères ou vivrières, y compris sur des pentes assez fortes (à condition de prendre des mesures antiérosives simples (paillage, couverture végétale). Cependant ces types de sol devraient, de préférence, recevoir des cultures ne nécessitant que peu de travaux ou des cultures pérennes (culture qui dure toute l'année).

Sur les pentes excessives (≥ 40% de dénivelé), seuls les reboisements sont envisageables.

Caractéristiques :

•     pH entre 4,9 et 6,2 ;

•     jusqu’à 77 % d’argile ;

•     matière organique de manière variable (5 à 15 %) en fonction du type de végétation qu’il supporte et peu transformées en humus ;

•     C.E.C de 15 à 20 méq/100 g ;

•     roche qui apparaît entre 0,30 et 1,50 mètre, sous la surface ;

•     si ce n'est sa faible profondeur, les propriétés physiques de ces sols sont satisfaisantes ;

•     Les sols sont bien pourvus en calcium et en magnésium échangeables, moins bien en potassium, silice et plutôt mal en phosphore assimilable. Ils sont dépourvus de minéraux primaires (non altérés)

 1.2.2 . Sols ferralitiques sur roches trachytiques :

On les rencontre à Moorea, Huahine et surtout au nord-ouest de Raiatea. Les roches sont plus claires que les basaltes.

Caractéristiques :

•     pH qui varie entre 4,9 et 6,2 ;

•     jusqu’à 77 % d’argile ;

•     contient moyennement de la matière organique (5 à 10 %)  ;

•     C.E.C de 15 à 20 méq/100 g ;

•     roche apparaît entre 0,30 et 1,50 mètre, sous la surface ;

•     teneurs en fer et en titane faibles ;

•     dépourvu de calcium, silice, magnésium et potassium et de minéraux primaire ;

•     très faible fertilité naturelle ;

•     sensible à l’érosion, présence fréquente de graviers en surface et accès difficile.

 2. Les sols de la plaine littorale :

Ce sont des sols jeunes car, bien que souvent provenant d'un sol ferralitique, ils sont encore trop récents pour avoir pu acquérir une différence de couche nettement visible. Ces sols se caractérisent par un net enrichissement en silice et en matières organiques. Riche en argile, ils sont fréquemment hydromorphes (rapidement saturé en eau car l'eau ne peux s'évacuer).  Ces sols, apparaissent jusqu'à des pentes modérées à faibles (< 15 % de dénivelé). Ils représentent plus de 10% des sols retrouvés dans les îles. Une fois aménagés ces sols peuvent être adaptés aux cultures maraîchères ou vivrières

Caractéristiques :

•     sols hydromorphes;

•     fertilité des sols est très supérieure à celle des sols des hauteurs des îles ;

•     bonnes teneurs en matière organique 7% ;

•     C.E.C de 30 à 50 méq/100 g ;

•     riche en silice et argile ;

•     riche en minéraux hérités de la roche, calcium et de magnésium ;

•     proximité de la nappe phréatique => complexe à drainer car il faut maintenir la nappe à environ 50 cm de la surface.

 

3.  Les sols Coralliens :

Ces sols se développent dans des sables ou débris calcaires issus des récifs coralliens. Le sol corallien est quasi exclusivement constitué de carbonate de calcium (aragonite et calcite) pour l’essentiel (93 % en moyenne) et carbonate de magnésium (2 à 3 %). La silice et les éléments métalliques n’apparaissent qu’à l’état de traces. Le pH étant trop alcalin, il faut laisser se décomposer les déchets végétaux sans les brûler pour permettre d'acidifier le sol et le rendre plus accessible à la plantation. Les sols coralliens sont de deux types principaux:

 3.1. Sols sur substrat calcaire avec graveleux :

Ce sont des sols coralliens que l'on retrouve le plus fréquemment, il possède des quantités de sables coralliens et coquillage grossiers

Caractéristiques :

•     pH de 7,3 à 8,2 ;

•     peu d’argile (2 à 10 %);

•     6 à 8 % de matière organique ;

•     CEC de 16 à 25 méq/100 g ;

•     sol de profondeur très faible (moins de 100 cm) ;

•     calcium surabondant et donc devient peu disponible ;

•     peu de magnésium, de potassium et de phosphore ;

•     capacité de rétention de l'eau de 10 % avec une réserve d’eau utile de 4 %.

De novembre à avril, une saison dite « chaude » ou été austral qui coïncide avec une humidité plus importante ;


 3.2. Sols sur substrat calcaire sableux :

Ce sont des sols coralliens qui possèdent des quantités de sables coralliens et coquillage fins

 Caractéristiques :

•     peu d’argile pH de 7,3 à 8.2;

•     4 à 8 % de matière organique ;

•     C.E.C de 32 méq/100 g ;

•     calcium surabondant mais peu disponible ;

•     sol de profondeur très faible (moins de 100 cm) ;

•     peu de magnésium, de potassium et de phosphore ;

•     capacité de rétention de l'eau de 20 à 30 % avec une réserve d’eau utile de 10 %;

•     les cocoteraies, ainsi que les cultures maraîchères (principalement pastèques, melons ou poivrons) sont établies prioritairement sur ces sols

Le NPK en agriculture fait référence aux trois principaux éléments nutritifs contenus dans les engrais, qui sont essentiels pour la croissance des plantes :

  1. N (Azote - Nitrogen) :
    • Rôle : L'azote est crucial pour la croissance des feuilles et des parties vertes des plantes. Il aide à la synthèse des protéines et favorise le développement de la chlorophylle, essentielle à la photosynthèse.
    • Carence : Une carence en azote entraîne des feuilles jaunes et une croissance lente.
  2. P (Phosphore - Phosphorus) :
    • Rôle : Le phosphore est important pour le développement des racines, la floraison, et la formation des fruits et des graines. Il participe également à la photosynthèse et au transfert d'énergie dans la plante.
    • Carence : Les plantes manquant de phosphore ont souvent un développement des racines médiocre et peuvent avoir une couleur violette ou foncée sur les feuilles.
  3. K (Potassium - Potassium) :
    • Rôle : Le potassium améliore la résistance des plantes aux maladies, au stress climatique (sécheresse, froid) et régule l'ouverture et la fermeture des stomates (pores des feuilles) pour optimiser la gestion de l'eau.
    • Carence : Une carence en potassium peut provoquer un flétrissement, des bords de feuilles bruns et une faible résistance aux maladies.
Les engrais NPK

Les engrais sont souvent étiquetés avec un ratio NPK, par exemple 10-10-10 ou 20-10-5. Cela indique la proportion respective d'azote, de phosphore et de potassium dans l'engrais.

Exemple :
  • Un engrais 10-10-10 signifie qu'il contient 10 % d'azote, 10 % de phosphore et 10 % de potassium, le reste étant constitué d'autres éléments ou d'un support inerte.

Les agriculteurs choisissent le bon ratio en fonction des besoins spécifiques des cultures et des conditions du sol.

Le pH d’un sol,  « potentiel Hydrogène », donne le niveau d'acidité qui influe sur sa fertilité Plus un sol est acide (entre 1 et 7) moins il sera fertile car il ne pourra pas rendre accessible les éléments nutritifs essentiel de la plante (NPK) même si on en apporte en grande quantité. C'est pourquoi il est important d'avoir un pH compris entre 6 et 7,5 si on veut que les apports de fertilisant soit accessibles pour les plantes. Les sols en polynésie sont généralement trop acide. Pour revenir à un pH proche de 7 il convient de faire des apport de calcimer ou poudre de nacre. Attention il faut compter environ 1 an abaisser son pH de 1, quelque soit la quantité de calcimer apporté.

Les cultures maraîchères avec leur principales problématiques  :

 ·       Chou : plutella xylostella / maladie du cœur noir du chou lorsque il y a de fortes pluies / problème lié aux excés de températures / xanthomonas campestris

·         Salade : Pourriture des racines / cercosporiose / thrips / mineuses  / cochenilles / pucerons / difficulté de faire pommer les variétés iceberg

·         Aubergine : Flétrissement bactérien / oidium / acariose / cahrançon / mineuse

·        Tomate : Aleurodes, TYLC, flétrissement bactériens / acariose bronzée / nécrose apicale / mineuses

·         Pastèque : Qualité de la production hétérogène, variétés existantes souvent peu sucrées et parfumées en plein champs

·         Melon : Qualité de la production hétérogène, variétés souvent peu sucrées et parfumées en plein champs

·         Carotte : Pas de variétés hors saison / nématodes 

·         Pomme de terre : Faible rendement obtenu en plein champs / bactériose / dépendant de la semence importée

·         Concombre : oidium / Mineuses /aleurodes / acariens / pucerons / mildiou

·         Courgette : Problème de pollinisation (pourriture des fleurs en cas de forte pluie)/ faible rendement / pourriture noire / oidium / mineuse / acarien / puceron

·         Navet: nervation noire / mildiou / plutella / pucerons / noctuelle

·         Poivron vert : Acarien/ thrips/ charançon / faible rendement

·         Poivron couleur: Acarien, thrips, charançon / faible rendement

·         Radis : vers gris, les variétés locales sont souvent piquantes / pourriture noire / fonte de semis

·         Brocoli : Supporte mal le transport, préfère les conditions tempérées

·         Choux fleurs : Supporte mal le transport, préfère les conditions tempérées

·         Poireau : Jaunissement des feuilles lors du transport / mineuse / rouille / botrytis / alternariose

·         Pota : Mildiou / mineuse / plutella / cercosporiose / noctuelle

En Polynésie française, comme dans les territoires du « triangle pacifique », l’influence des astres sur l’agriculture et la pêche ont toujours été importante.

Des TARENA (calendrier en tahitien) sont ainsi diffusés annuellement aux pêcheurs et agriculteurs polynésiens qui identifient quotidiennement le rôle de la lune sur ces activités. Ils se basent principalement sur deux éléments : les Pléïades et la Lune.

 1.      L’importance des Pléiades en Polynésie française :

 Les Pléiades (Matari’i) sont un amas d’étoiles visibles dans les ciels polynésiens entre les mois de novembre et de mai (Matari’i i Ni’a) et invisibles le reste de l’année (Matari’i i Raro)* .

Les polynésiens identifient sur ces deux périodes un cycle d’abondance (fertilité) et un cycle de disette. Ces deux périodes coïncident avec la saison chaude, propices aux produits vivriers et fruitiers, et la saison fraiche qui sera plus propice aux produits maraichers.

 *A noter que les Pléiades ne « disparaissent » pas pendant toute la période de restriction, mais restent basses sous le soleil.

 2.      Les rythmes lunaires :

 Les agriculteurs inscrits dans une démarche « Biodynamique » utilisent le calendrier lunaire pour connaître leurs activités agricoles.  Cinq cycles reliés à la lune permettent de fixer les travaux agricoles à privilégier : 

 

LE RYTHME SYNODIQUE, rythme lunaire du TARENA Polynésien traditionnel 

Le rythme synodique correspond à la période de temps que la Lune met pour réaliser une lunaison (un cycle complet entre deux nouvelles lunes consécutives). Pendant un cycle complet, on observe la phase croissante et la phase décroissante de la Lune.

LE RYTHME TROPIQUE: rythme de référence de la biodynamie dite « occidentale »

Le rythme tropique caractérise la lune montante et descendante. Attention à ne pas le confondre avec le rythme synodique !

C’est la durée qui sépare deux positions de la Lune de son point le plus haut dans le ciel de son point le plus bas. Pour observer ce phénomène, vous pouvez regarder plusieurs soirs d’affilée l’horizon et en mesurer sa distance avec la lune.

Pendant la période montante, les forces s'exerceraient dans la partie aérienne de la plante. Pendant la période descendante (période de plantation), les forces s'exerceraient vers le bas (les plantes s'enracinent bien).

 LE RYTHME SIDERAL:  rythme relié aux constellations

Durant sa rotation autour de la Terre, la Lune passe successivement devant les 12 constellations du zodiaque. Ce rythme, dit « sidéral », est la période qui sépare 2 passages consécutifs de la lune devant un même groupe d’étoiles du zodiaque.

La conséquence serait la détermination mensuelle voire quotidienne des dates des différents travaux (semis, récoltes…), à effectuer pour les différents groupes de végétaux.  

 Il existe également deux autres périodes pendant lesquelles il n’est pas conseillé d’intervenir ni au jardin, ni à la ruche:

LE RYTHME DRACONITIQUE: Ce sont les noeuds lunaires. Deux fois par mois la lune coupe le plan qui suit la trajectoire du soleil. Une fois en montant (noeud ascendant) et une fois en descendant (noeud descendant).

 LE RYTHME ANOMALISTIQUE: Ce sont les apogées et les périgées. La Lune décrit une trajectoire « elliptique » autour de la Terre. Quand elle passe au plus loin de la Terre c'est l'apogée, quand elle passe au plus près, c'est le périgée

 Le mythe de l'influence de la Lune sur la croissance des plantes n’a pas été conforté par la science, selon de nombreux scientifiques, si des effets lunaires existent, ils seraient non seulement faibles mais probablement inutilisables pour les professionnels.

 Nous vous laissons le choix d’appliquer ou pas les données « biodynamiques ».

Si vous êtes intéressés, le TARENA de la CAPL complet est téléchargeable sur le site www.capl.pf

Vous pouvez également vous procurer le TARENA créé par l’association IA ORA TE NATURA, qui regroupe les données sur les marées, les vents, et aborde le concept des années à 12 ou 13 lunes. Il apporte de nombreuses précisions sur les données relatives à la pêche.

Devenir apiculteur en Polynésie française peut être une belle aventure, tant pour la production de miel que pour la pollinisation des cultures. Voici les étapes à suivre pour vous lancer dans l'apiculture :

1. Se former sur l'apiculture
  • Suivez des formations : Recherchez des cours ou des ateliers sur l'apiculture. De nombreux organismes comme des experts apicoles et la Chambre de l’Agriculture et de la Pêche Lagonaire (CAPL) peuvent proposer des sessions de formation.
  • Lisez des livres et des ressources en ligne : Familiarisez-vous avec les bases de l'apiculture, le comportement des abeilles, les soins à apporter aux ruches, et la gestion des produits de la ruche.
2. Acquérir du matériel
  • Ruches : Investissez dans des ruches adaptées aux conditions locales. Vous pouvez choisir entre des ruches traditionnelles ou modernes, selon vos préférences.
  • Équipement de protection : Procurez-vous des vêtements de protection (gants, voile, combinaison) et des outils de base comme un enfumoir, un lève-cadres, et un grattoir.
3. Choisir un emplacement
  • Sélectionnez un site approprié : Les ruches doivent être placées dans un endroit protégé du vent, avec un accès à la lumière du soleil et une source d'eau à proximité. Assurez-vous que les abeilles disposent de fleurs et de plantes à butiner. Attention, il faut déclarer la position de vos ruches à la direction de l'agriculture. 
  • Considérez la distance des autres exploitations : Évitez les zones où l'utilisation de pesticides est fréquente, car cela pourrait nuire à la santé des abeilles.
4. Obtenir les autorisations nécessaires
  • Renseignez-vous sur la réglementation : En Polynésie, certaines règles peuvent s'appliquer à l'apiculture, notamment en matière de santé animale. Contactez les services agricoles pour connaître les obligations spécifiques.
5. Commencer avec des colonies d'abeilles
  • Achetez des abeilles : Vous pouvez acquérir des colonies d’abeilles auprès d’apiculteurs locaux ou de fournisseurs. Il est conseillé de commencer avec une ou deux ruches pour acquérir de l’expérience.
  • Apprenez à gérer vos ruches : Familiarisez-vous avec les tâches régulières, comme la vérification de la santé des abeilles, la récolte du miel, et le traitement des maladies.
6. Participer à des associations d'apiculteurs
  • Rejoignez une association locale : Cela peut vous permettre d’échanger des conseils, de partager des expériences, et de bénéficier d’un soutien. Les associations organisent souvent des rencontres, des visites de ruchers, et des événements.
7. Commercialiser votre miel
  • Développez un plan de commercialisation : Une fois que vous aurez commencé à récolter du miel, pensez à comment le vendre. Vous pouvez vendre directement aux consommateurs, dans des marchés, ou aux commerces locaux.
  • Élaborez une identité de marque : Mettez en avant la qualité de votre produit, sa provenance locale, et son mode de production.
8. Continuer à apprendre
  • Restez informé : L'apiculture est un domaine en constante évolution. Continuez à vous former, à participer à des ateliers, et à lire des publications spécialisées.

Dans une démarche novatrice visant à soutenir le monde agricole local, la CAPL annonce fièrement le lancement de son tout nouveau service d'analyse de sol. L’inauguration du service s’est réalisée début avril 2024. 

Cette volonté de proposer aux agriculteurs un services d’analyse de sol à pour objectif de monter en expertise et d’optimiser les pratiques agricoles afin maximiser les rendements. L'importance de l'analyse de sol ne peut être sous-estimée. En comprenant mieux la composition de leur sol (Azote,Phosphore, Potassium, pH, densité et humidité), les agriculteurs peuvent ajuster leurs pratiques de fertilisation et de gestion de l'eau pour optimiser la santé de leurs cultures. Cela se traduit par une utilisation plus efficace des intrants, une réduction des coûts de production et, ultimement, une meilleure rentabilité pour les exploitations agricoles.

 Une analyse de sol tous les 3-5 ans pour une parcelle homogène est suffisant.

Le cout de l’analyse est dégressif : 12 000F pour une analyse, 10 000F pour deux et 9000F/analyse pour trois analyses simultanées. Au prix des fertilisants aujourd’hui, il devient vite rentable d’investir dans une analyse de sol pour limiter l’achat de sacs d’engrais dont les prix ont considérablement grimpé ces dernières années.

Si vous êtes intéressés pour faire une analyse chez vous, contacter votre agent CAPL ou le standard afin de définir d’une date de prélèvement sur votre parcelle. Les prélèvements et analyses se font uniquement les 15 derniers jours du mois. Une analyse faite le 15 du mois aura un résultat au plus tard dans les 15 jours qui suivent

Comme alternative à l’utilisation des engrais chimiques, on peut recycler les déchets de la pêche (tête de poisson, boyaux...) et fabriquer avantageusement son propre engrais. L’engrais de poisson remplace ainsi efficacement et à moindre coût une partie des engrais chimiques.

INgrédients à prévoir (pour UN FUT DE 200 L)
  • Eau non chlorée -  (200L)
  • Déchets de poisson - (30 kg)
  • E.M (micro organisme) - (10 L)
  • Mélasse - (15 L)
Matériel nécessaire 
  • Bidon au volume souhaité (idéal 200 litres), 
  • Poubelle de 50 ou 80 litres pour faciliter la préparation, 
  • 1 seau gradué pour les mesure
Préparation de l’engrais
  •  L’eau : L’eau non-chlorée doit être à température ambiante, prélevée à la rivière ou obtenue en laissant l’eau du robinet dans un contenant à l’air libre pendant 48h (évaporation du chlore).
  • Cuire les déchets de poisson : Tous les déchets de poisson peuvent être utilisés pour l’engrais de poisson (arrêtes, têtes, entrailles, nageoires, parties non-comestibles…). Le poisson broyé peut-être utilisé cru, mais il est préférable de le cuire à l’eau (tunu pape) le jour-même du broyage pour éviter certaines contaminations lors de la préparation. 
    • Faire cuire environ 2h (selon four et taille de la casserole). 
    • Ensuite attendez que le poisson et son eau de cuisson refroidisse.
  • Préparer le mélange :
    • Dans une poubelle, diluer la mélasse avec une partie de l’eau non chlorée et bien remuer pour récupérer un maximum du produit (la mélasse est collante) ; 
    • Incorporer progressivement cette mélasse dans le bidon, avec l’EM et les déchets de poissons et leur jus de cuisson. Pensez à bien mélanger ;
    • Fermer hermétiquement le bidon à l’aide d’un anneau de fermeture. Il est important de toujours laisser un espace entre la mixture et le couvercle (environ 10 cm) ; 
    • Ouvrir une fois par semaine pour remuer ; 
    • Au bout d’un mois, l’engrais est prêt à être utilisé et peut se conserver 1 à 2 ans. Si l’engrais dégage une odeur forte c’est qu’il y a eu un loupé quelque part ! 
Utilisation 

L’engrais poisson préparé est riche en azote, en phosphate, en potasse et en oligo-éléments. 

  • Pour les légumes, une boîte de «punu pua’a toro» d’engrais poisson pour 15 litres d’eau. Arrosage des cultures 3 fois par semaine (plantes maraîchères, arbres fruitiers…). Ne pas utiliser une semaine avant la récole. 
  • Pour les semis, utilisez une boîte de «punu pâté» remplie d’engrais pour 15 litres d’eau.

En polynésie nous n'avons recensé que la loque américaine ( Paenibacillus larvae) comme maladie des abeilles. Nous n'avons pas les autres maladies (et nous devons faire tout pour éviter de les introduire) comme: 

  • Varroase (Varroa destructor)
  • Nosémose (Nosema apis et Nosema ceranae)
  • Acarapisose (Acarapis woodi)
  • Frelon asiatique (Vespa velutina) 
  • Petite fausse teigne (Aethina tumida)   

La loque américaine est une maladie bactérienne grave qui affecte les larves d'abeilles. Elle est très contagieuse et peut entraîner la destruction complète d'une colonie.

Les larves infectées se décomposent, formant une substance filandreuse dans les cellules des ruches.

Cette maladie est difficile à traiter et, dans de nombreux cas, les ruches doivent être détruites pour éviter la propagation à d'autres colonies.

Les E.M. (Microorganismes Efficaces) 

Dans les années 1980, le professeur Teruo HIGA, de l’Université de Ryukyus, Okinawa, JAPON rapporte qu'un mélange d'environ 80 micro-organismes différents était capable d'influencer positivement la décomposition de la matière organique d'une façon telle qu'elle se régénère dans un processus favorisant la vie. Higa évoque un principe de dominance pour expliquer les effets des EM. Il maintient l'existence de trois groupes de microorganismes : les «micro-organismes positifs» (régénération), les «micro-organismes négatifs» (décomposition, dégénération), et les «microorganismes opportunistes». Il crée ainsi le EM, une solution réunissant des micro-organismes « positifs » pour améliorer les conditions environnementale et faire en sorte que les microorganismes bénéfiques soient dominants. Le EM est une combinaison de trois groupes de bactéries présentes dans la nature et utilisés dans l’industrie alimentaire :

  • Les bactéries lactiques : Elles éradiquent les agents pathogènes. 
  • Les levures : Elles favorisent l’activité cellulaire et la ramification des racines. 
  • Les bactéries phototrophes : Elles favorisent le développement des plantes, antioxydants et détoxifiants
Multiplier l’EM : 

1L de micro-organismes EM pur peut permettre de multiplier jusqu’à 20 L avec la recette suivante.

 I. INGRÉDIENTS

  • 20 litres eau non chlorée, à température ambiante 
  • 1 litre E.M (micro-organismes efficaces) 
  • 1 litre Mélasse (NB : A remuer d’abord dans de l’eau pour éviter les grumeaux) 

II. MATÉRIEL 

Jerricane 20 litres. Les jerricans utilisés doivent être propres.

 III. PRÉPARATION

1) Préparer l’eau. L’eau non-chlorée doit être à température ambiante, prélevée à la rivière ou obtenue en laissant l’eau du robinet à l’air libre pendant 48h (évaporation du chlore). 

2) Multiplication EM. Dans un jerricane de 20L, verser :

  • 1L de EM pur ; 
  • 1L de mélasse dilué ;
  • Compléter avec 17L d’eau non-chlorée. Il est important de toujours laisser un espace entre la mixture et le couvercle (environ 5cm). 
  • Laisser macérer 2 semaines, ne pas oublier d’ouvrir puis refermer le bouchon tous les jours pendant 15 jours (risque d’explosion du jerrican)

Le EM peut s’utiliser :

 1 - Pour fabriquer de l’engrais de poissons (voir recette in Bulletin novembre 2021), 

2 - Pour fabriquer des répulsifs et autres recettes à base de plantes, 

3 - Pour arroser son compost classique ou son « compost bokashi » (compost fermenté), 

4 - Pour créer des aliments fermentés avec de l’EM, dit « Aliment Bokashi », 

5 - Directement en pulvérisation foliaire

LA MELASSE: 

Pour fabriquer la melasse il faut mettre dans une casserole 5kg de banane mures + 5 kg de sucre roux et un peu d'eau. Faire cuire à feu doux jusqu'à obtenir une pate marron epaisse. Laisser ensuite refroidir avant d'utiliser. 


Vous pouvez trouver mélasse et EM à la CAPL ou dans des magasins comme Araka

Retour au menu 

commercialisation

La CAPL met à votre disposition de nombreux services :

  • Approvisionnement : engrais organiques, semences, achats groupés
  • Logistique : stockage, livraison, location de chapiteaux
  • Outils et matériel : location d'engins
  • Commercialisation : conseils, vente de manuels, location de stands
  • Techniques : analyse des sols, formation

Vous souhaitez vendre vos produits ? La CAPL vous accompagne dans cette démarche ! Bénéficiez de conseils personnalisés, d'accès à de nouveaux marchés grâce à la première plateforme professionnelle MATETE.pf de mise en relation des producteurs vendeurs et des acheteurs professionnels. Contactez notre équipe commerciale au 40 50 26 90 ou par mail sac@capl.pf

Vous souhaitez trouver de nouveaux débouchés commerciaux pour écouler vos produits? La CAPL vous accompagne dans cette démarche !

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Vous souhaitez être mis en relation avec des acheteurs professionnels ? La CAPL vous accompagne dans cette démarche !

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"Toute vente de produits doit être accompagnée d'une facture détaillée, établie en deux exemplaires et remise au distributeur dès la livraison. Cette facture, à conserver 3 ans par chacune des parties, doit impérativement mentionner :

  • Les coordonnées du vendeur et de l'acheteur.
  • La date de vente et le numéro de facture.
  • La désignation précise des produits (quantité, prix unitaire, taxes).
  • Le prix de vente TTC, incluant les éventuelles remises autorisées.
  • Pour les produits réglementés, le prix limite de vente.
  • Les modalités de paiement (échéance, pénalités, escompte).

Le non-respect de ces obligations est passible de sanctions. Il est recommandé d'établir des contrats d'approvisionnement précis, tout en prévoyant des clauses de sauvegarde en cas de force majeure."

L'étiquetage des produits est essentiel pour garantir leur conformité aux réglementations et pour fournir des informations claires aux consommateurs. Voici les étapes et les éléments clés pour étiqueter correctement vos produits :

1. Conformité Réglementaire

  • Normes Locales et Internationales : Assurez-vous que vos étiquettes respectent les normes en vigueur en Polynésie française et, si nécessaire, les exigences des marchés internationaux. Les réglementations peuvent varier selon le type de produit (alimentaire, non alimentaire, etc.).

2. Éléments Obligatoires sur l’Étiquette

  • Nom du Produit : Précisez le nom exact du produit.
  • Ingrédients : Pour les produits alimentaires, indiquez tous les ingrédients utilisés, y compris les allergènes potentiels.
  • Quantité : Mentionnez la quantité nette du produit (poids ou volume).
  • Date de Péremption : Indiquez la date limite de consommation ou de durabilité.
  • Conditions de Conservation : Fournissez des instructions sur la manière de conserver le produit.
  • Nom et Adresse du Producteur : Incluez les coordonnées du producteur ou du distributeur.
  • Numéro de Lot : Un numéro de lot ou de série pour tracer la production en cas de problème.
  • Prix : Si requis, affichez le prix de vente ou les informations de tarification.

3. Design et Lisibilité

  • Clarté : Utilisez une police de caractères lisible et un design clair pour que toutes les informations soient facilement accessibles.
  • Langue : Assurez-vous que les informations sont disponibles dans la langue(s) requise(s) pour votre marché cible. En Polynésie française, le français est la langue principale.
  • Labeling et Branding : Utilisez des éléments graphiques et des logos pour refléter votre marque et rendre le produit attractif pour les consommateurs.

4. Impression des Étiquettes

  • Impression Professionnelle : Pour une qualité optimale, il est recommandé d'utiliser des services d'impression professionnels qui peuvent produire des étiquettes durables et conformes aux exigences.
  • Matériaux : Choisissez des matériaux d’étiquetage adaptés aux conditions de stockage et de transport (résistant à l'humidité, aux températures élevées, etc.).

5. Étiquetage des Produits Non Alimentaires

  • Instructions d’Utilisation : Pour les produits non alimentaires, incluez les instructions d'utilisation ou d'entretien.
  • Précautions de Sécurité : Mentionnez toutes les précautions ou avertissements nécessaires pour une utilisation sûre du produit.

6. Étiquetage Écologique

  • Matériaux Recyclables : Utilisez des matériaux d’étiquetage recyclables ou biodégradables lorsque possible pour réduire l’impact environnemental.
  • Information sur le Recyclage : Ajoutez des informations sur la manière de recycler l'étiquette ou l'emballage, si applicable.

7. Contrôle de Conformité

  • Vérification : Avant de lancer une production en série, effectuez une vérification pour s'assurer que toutes les informations sont correctes et conformes aux réglementations.

En suivant ces étapes, vous vous assurerez que vos produits sont correctement étiquetés, ce qui facilitera leur acceptation sur le marché et garantira leur conformité aux exigences légales.

La transformation des produits végétaux et animaux en Polynésie française est soumise à des normes sanitaires et réglementaires spécifiques pour garantir la sécurité alimentaire et la qualité des produits. Ces normes concernent plusieurs aspects de la production, la transformation, l’emballage et la commercialisation. Voici les principales normes à respecter :

1. Normes sanitaires et hygiène alimentaire
  • Hygiène des locaux et équipements : Les lieux de transformation (cuisines, ateliers, laboratoires) doivent être conformes aux standards d'hygiène fixés par la réglementation polynésienne. Ils doivent être maintenus propres et régulièrement désinfectés, avec des zones séparées pour chaque étape de la transformation (réception, préparation, transformation, emballage, etc.).
  • Matériaux et équipements : Les équipements utilisés pour la transformation doivent être en matériaux aptes au contact alimentaire (acier inoxydable, plastique alimentaire, etc.) et faciles à nettoyer.
  • Manipulation des produits : Le personnel doit suivre des règles strictes d’hygiène personnelle (port de gants, de masques, et de vêtements spécifiques) pour éviter toute contamination.
  • Contrôle des températures : Il est impératif de respecter les températures de conservation et de transformation, en particulier pour les produits d'origine animale (lait, viande, poisson) qui doivent être réfrigérés ou cuits à des températures spécifiques.
2. Normes vétérinaires pour les produits d'origine animale
  • Abattage et traitement des animaux : Les animaux doivent être abattus dans des abattoirs agréés et sous contrôle vétérinaire. Les abattoirs doivent respecter les normes en matière d’hygiène, de bien-être animal et de sécurité alimentaire.
  • Transformation des produits animaux : Pour les produits carnés (viande, charcuterie, poisson), il est essentiel de respecter des protocoles de transformation qui évitent la contamination et garantissent la sécurité des consommateurs (températures de cuisson, salaison, fumage, etc.).
3. Certification et étiquetage
  • Certification des produits : Certains produits transformés peuvent être soumis à une certification ou à un agrément sanitaire, en particulier pour l’exportation ou la vente à grande échelle. Cela implique souvent des contrôles réguliers des locaux et des pratiques par les services vétérinaires et sanitaires.
  • Étiquetage des produits : Les produits transformés doivent porter des étiquettes conformes aux exigences locales, mentionnant clairement :
    • Le nom du produit
    • La liste des ingrédients
    • La date de péremption
    • Le lieu de production
    • Les informations sur les allergènes, si applicable.
4. Normes spécifiques aux produits végétaux
  • Agriculture biologique : Si vous souhaitez transformer des produits issus de l'agriculture biologique, il existe des normes spécifiques à respecter pour maintenir la certification bio. Cela inclut l’utilisation de méthodes de transformation sans additifs chimiques non autorisés et le respect des critères de traçabilité.
  • Traçabilité et respect des variétés locales : Pour les produits végétaux (fruits, légumes, plantes), il est important de respecter les règles de traçabilité afin de garantir la provenance des matières premières. Certaines variétés locales peuvent bénéficier d’une protection ou d’une appellation d'origine.
5. Respect des réglementations douanières (en cas d’exportation)
  • Exportation des produits : Si vous souhaitez exporter vos produits transformés, des normes supplémentaires sont à respecter, notamment les exigences des pays importateurs. Les produits doivent être conformes aux règles douanières internationales et peuvent nécessiter des certificats sanitaires délivrés par les autorités locales.
6. Enregistrement et déclaration des activités
  • Déclaration d'activité : Toute entreprise ou personne physique transformant des produits végétaux ou animaux doit se déclarer auprès des services compétents (centre d'hygiène et salubrité publique). Cela permet d’obtenir un agrément ou un numéro d’enregistrement pour pouvoir commercialiser les produits.
7. Normes d'emballage et de conservation
  • Matériaux d'emballage : Les emballages doivent être aptes au contact alimentaire et répondre aux normes de sécurité (pas de migration de substances chimiques dans les aliments). L’emballage doit aussi garantir la bonne conservation des produits, en évitant les contaminations extérieures et en assurant une durée de conservation suffisante.
  • Conservation : Selon la nature des produits (frais, transformés, stérilisés), les règles de conservation doivent être respectées (température, humidité, etc.). Pour les produits périssables, les températures de stockage sont strictement réglementées.


Pour plus de renseignements, rapprochez vous du centre d'hygiène et de salubrité publique:  CHSP Centre d'hygiène et de salubrité publique | Net.pf (service-public.pf)

Oui, il est impératif d’établir des factures pour toute transaction commerciale, notamment pour les ventes en bord de route.

Dans plusieurs pays vous pouvez exporter le miel mais pas encore en Union européenne (métropole). La reglementation est entrain d'être modifiée. Dans tout les cas, il faudra une miellerie au norme européenne pour exporter. Renseignez vous sur le site la direction de la biosécurité.  Exporter des produits d’origine végétale ou animale à l’étranger – Biosécurité de la Polynésie française (service-public.pf)

Afin de favoriser le développement économique et social des îles autre que Tahiti, le Pays prend en charge le fret maritime interinsulaire de certaines marchandises (de quai à quai uniquement). Ainsi, pour les professionnels  peuvent bénéficier d’une prise en charge, par le Budget de la Polynésie française, du fret pour l’envoi de leurs produits vers Tahiti ou vers d’autres îles, en relation avec leur activité.

Le fret est pris en charge de Tahiti vers les îles, pour :

  • Des produits de première nécessité (PPN) ;
  • De l’eau destinée aux îles de Tuamotu-Gambier ;
  • Certains matériaux de construction (ciment, bois de sapin traité, Pinex, etc.) ;
  • Des produits destinés à l’agriculture et à l’aquaculture (fertilisants, ombrières, etc.) ;
  • Des produits contribuant à l’amélioration des conditions de vie matérielles des ménages (certains produits alimentaires) ;
  • Certains produits nécessaires à l’activité des boulangers ou pâtissiers.

Le fret est pris en charge des îles vers Tahiti ou des îles à destination d’autres îles de Polynésie française, pour :

  • Des produits agricoles (non transformés) ;
  • Des produits de l’artisanat traditionnel ;
  • Certains produits transformés dans les îles (taro découpé, poisson séché, etc.).

 NB : Le coût du transport des produits en provenance des îles, en transit à Tahiti et à destination finale d’une île autre que Tahiti, est pris en charge dans sa totalité sous certaines conditions.

Cette prise en charge s’effectue par paiement direct aux armateurs et est de 100 % du coût du transport. Cela signifie qu’aucun remboursement n’est possible auprès des usagers.

Le chargeur ou le destinataire ne paie rien car le fret est acquitté directement auprès de l’armateur sur la base du tarif réglementé et calculé selon les modalités prévues par l’arrêté n° 767 CM du 20 juin 2012 fixant les tarifs maximaux de fret et de passages maritimes en Polynésie française, hors TVA, et consultable ici.

Comment bénéficier de cette prise en charge du fret ?

Pour bénéficier de cette prise en charge du fret, il faut tout d’abord répondre aux conditions touchant le statut des personnes.

 Le statut juridique des personnes (Expéditeurs et Destinataires)

Par exemple : Le coût du transport maritime des produits destinés à l’agriculture et à l’aquaculture (engrais, kit potager solidaire expédiés par la CAPL, etc.) est pris en charge uniquement lorsqu’ils sont destinés à :

     a) Une personne physique ou morale titulaire d’une carte CAPL en cours de validité uniquement pour les produits en lien avec les activités déclarées sur sa carte ;

     b) Une entreprise immatriculée au registre du commerce et des sociétés (RCS) et qui assure la revente des produits.

Toutes les conditions sur le statut des personnes, qui varient selon la nature des produits transportés (par ex. : produit PPN ou produit artisanal) et le trajet maritime emprunté (Tahiti > îles ou îles > Tahiti/autres îles), sont précisées dans l’arrêté 1586 CM du 13 septembre 2023, et consultable ici.

 C’est l’armateur qui effectue les démarches auprès de la DGAE.

Pour cela, il doit fournir :

      1. Un connaissement

Normalement, c’est le chargeur/expéditeur qui établit le connaissement, et le remet à l’armateur en même temps que les marchandises à transporter.

Il s’agit soit d’un connaissement « papier » daté et signé par le chargeur et par l’armateur, soit d’un connaissement dématérialisé établit en ligne sur la plateforme de gestion des connaissements maritimes dénommée « REVATUA » : www.revatua.gov.pf/plannings/accueil  ou www.service-public.pf/dpam/revatua

Doit obligatoirement figurer sur le connaissement :

  • Le nom du chargeur (et son numéro Tahiti, s’il est soumis à l’obligation d’être inscrit au répertoire territorial des entreprises) ;
  • Le nom du destinataire (et son numéro Tahiti, s’il est soumis à l’obligation d’être inscrit au répertoire territorial des entreprises) ;
  • La dénomination précise du produit dont le fret est pris en charge ;
  • Le conditionnement, le poids ou le volume du produit ;
  • Le nombre de colis.

      2. Une facture

Il s’agit de la facture récapitulative de transport établie et signée par l’armateur, listant les connaissements facturés et indiquant la date et le numéro du voyage.

Tous les autres frais de transport sont à la charge des usagers, notamment les frais de livraison qui relève du transport terrestre routier.

Afin de recevoir ou envoyer un produit par le fret, il suffit d’être détenteur d’une carte CAPL et d’avoir une facture des produits, et aussi d’effectuer un connaissement.

C'est un document juridique qui matérialise le contrat de transport maritime

Un connaissement doit contenir un certain nombre d'informations obligatoires, telles que :

  • Les noms et adresses de l'expéditeur, du destinataire et de l’armateur
  • La description des marchandises (nature, quantité, poids, etc.).
  • Le lieu de chargement et le lieu de déchargement.
  • Le fret à payer.
  • Le numéro TAHITI du chargeur ou destinataire soumis l’obligation d’être inscrit au répertoire territorial des entreprises doit également figurer sur le connaissement. 

Autre que le fret maritime subventionné, la CAPL vous propose un service de livraison de vos marchandises sur tout Tahiti. Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter le Service d’Aide à la Commercialisation au 40 50 26 90 ou par mail sac@capl.pf

la CAPL vous propose un service de stockage en chambre froide de vos marchandises à Tipaerui. Le tarif est de 200 F.CFP/jour/m3 ou de 2 F.CFP/jour/kg. La première nuitée est offerte par le Président de la CAPL.

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter le Service d’Aide à la Commercialisation au 40 50 26 90 ou par mail sac@capl.pf

La Polynésie française regorge de produits locaux savoureux et de qualité ! Pour les découvrir et les acheter directement auprès des producteurs, plusieurs options s'offrent à vous :

  • Marchés du Terroir : Organisés régulièrement par la Chambre de l'agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL), ces marchés réunissent une trentaine d'exposants (agriculteurs, pêcheurs, artisans...) qui proposent une grande variété de produits frais et transformés. C'est l'occasion idéale pour déguster et acheter des produits de saison, tout en soutenant l'économie locale.
  • Plateforme MATETE.pf : Ce portail en ligne, réservé aux professionnels, est un véritable annuaire des producteurs polynésiens. Il vous permet de rechercher facilement les produits que vous souhaitez, de localiser les vendeurs les plus proches de chez vous et de passer commande directement en ligne. MATETE.pf est un outil pratique pour trouver une grande diversité de produits locaux, de l'artisanat aux produits alimentaires.
  • Magasins partenaires : De plus en plus de magasins en Polynésie française proposent des produits locaux dans leurs rayons. Vous pouvez retrouver ces produits grâce au logo "Manger local" mis en place par la CAPL. Ce logo vous garantit que les produits ont été cultivés ou pêchés en Polynésie française.

 

Pour exporter vos produits depuis la Polynésie française, il y a plusieurs étapes et règles à suivre afin de respecter les exigences légales et commerciales. Voici un guide détaillé :

1. Création d'une Entreprise

  • Inscription : Vous devez créer une entreprise enregistrée, spécifiant l'activité d'exportation dans vos statuts.

2. Enregistrement et Numéro d’Identification

  • Enregistrement auprès des Douanes : Vous devez vous enregistrer auprès des douanes de Polynésie française et obtenir un numéro Tahiti. Ce numéro est essentiel pour toutes les transactions d'exportation.
  • Numéro de TVA : Si applicable, obtenez un numéro de TVA intracommunautaire pour les transactions internationales.

3. Conformité des Produits

  • Normes et Régulations : Assurez-vous que vos produits respectent les normes et régulations du pays de destination. Cela inclut des normes sanitaires, de sécurité, et de qualité.
  • Certifications : Obtenez toutes les certifications nécessaires pour vos produits, telles que les certificats phytosanitaires pour les produits agricoles ou les certificats de conformité pour les produits industriels.

4. Documentation d’Exportation

  • Facture Commerciale : Fournissez une facture commerciale détaillant les produits, quantités, prix, et conditions de vente.
  • Connaissement : Préparez un connaissement, un document juridique qui confirme le contrat de transport maritime et contient des informations essentielles comme la description des marchandises, les adresses d’expéditeur et de destinataire, et les détails du fret.
  • Certificats d’Origine : Si nécessaire, obtenez un certificat d’origine pour prouver que les produits sont fabriqués en Polynésie française.

5. Transport et Logistique

  • Choix du Transporteur : Sélectionnez un transporteur maritime ou aérien qui répond à vos besoins. Vous pouvez bénéficier de subventions pour le fret maritime si vous êtes détenteur d'une carte CAPL.
  • Assurance : Envisagez de souscrire une assurance pour couvrir les risques liés au transport des marchandises.

6. Déclaration en Douane

  • Déclaration d’Exportation : Soumettez une déclaration d’exportation auprès des autorités douanières, en fournissant tous les documents nécessaires et en payant les droits de douane et taxes applicables.

7. Régulations Spécifiques au Pays de Destination

  • Import Regulations : Renseignez-vous sur les régulations d'importation du pays de destination, y compris les restrictions, les droits de douane et les taxes spécifiques.

8. Suivi et Réclamations

  • Suivi des Expéditions : Assurez-vous de suivre vos expéditions pour vérifier leur arrivée en bon état et dans les délais prévus.
  • Gestion des Réclamations : Préparez-vous à gérer les éventuelles réclamations ou litiges liés à l'exportation.

 

Contacts Utiles

  • Chambre de Commerce et d'Industrie (CCISM) : Pour des conseils supplémentaires sur l'exportation.
  • Service des Douanes : Pour l'enregistrement et la déclaration des produits.

En suivant ces étapes, vous vous assurez que vos exportations se déroulent de manière conforme et efficace.

 

C'est un document qui permet d'importer des produits sur le territoire. Il est souvent nécessaire avant de lancer l'importation. Pour plus de renseignements, rendez vous sur le site de la biosécurité:  Importer – Biosécurité de la Polynésie française (service-public.pf)

Négocier sa vente:  Évidemment, cette étape est cruciale pour réussir sa commercialisation. Lors de la négociation avec le distributeur, il est donc recommandé de préciser les points suivants :

  • L’origine de vos produits et les modalités de livraisons. Il semble intéressant de préciser votre site de production et surtout les horaires potentiels de livraison. 
  • La qualité de vos produits. Vous pouvez amener des échantillons au distributeur, faire valoir un label qualité reconnu en Polynésie française ou un respect du cahier des charges reconnu en Polynésie française en montrant votre certificat de garantie le cas échéant. Lui montrer vos analyses de pesticides peut également être un point fort de votre proposition. Si vous avez convenu avec le distributeur de fournir une spécificité particulière (calibre, label, etc.) indiquez le dans la facture.
  • La quantité disponible et à venir. Ces éléments vous permettront de potentiellement créer un partenariat sur le long terme avec votre distributeur. 
  • Le prix ou les modalités de fixation du prix. Lors des négociations sur le prix, nous vous invitons à bien avoir identifié préalablement le prix de revient de votre produit. Pour le calculer, vous pouvez lire l’article du bulletin CAPL de juin 2021. Vendre en dessous de votre prix de revient vous expose à des pertes financières, mais également risque d’induire en erreur le distributeur et le consommateur sur la valeur réelle de votre produit. Les conditions de livraison, et les modalités de réception et d’éventuels retours ou refus de livraison des produits devront également être abordées lors de ces négociations.

Attention aux pratiques anticoncurrentielles: Il est interdit pour les producteurs de s’entendre sur les prix dans le seul but d’imposer des prix élevés aux distributeurs. En clair, si l’entente entre producteurs a pour effet d'empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence sur le marché, c’est interdit ! Attention, l’entente peut être écrite, orale, expresse ou tacite, entre producteurs sur un même marché ou entre un producteur et un distributeur. A l’instar de l’entente, l’abus de position dominante est également interdit. Elle consiste, pour une entreprise en position dominante sur un marché, ou un groupe d'entreprises, à adopter un comportement visant à éliminer, à contraindre, ou encore à dissuader tout concurrent d'entrer ou de se maintenir sur ce marché.

Lors de votre négociation, vous pouvez envisager, selon le cas, des contrats «fermes» d’approvisionnement avec votre distributeur. Cela consiste à planifier vos approvisionnements afin de fournir le distributeur sur du long terme de manière régulière. Attention à intégrer dans ce type de contrats des « clauses » vous permettant de vous protéger en cas de calamités agricoles et naturelles. Il est donc conseillé de passer ce type de contrat pour une petite partie de votre production. Dans tous les cas, lorsque vous signez un contrat d’approvisionnement avec un distributeur, il est important de respecter les accords convenus avec ce dernier, les contrats ont en effet une « force obligatoire » et le distributeur peut exiger que vous le respectiez 

LES PRIX DE VENTE PRODUCTEURS ET LES MARGES COMMERCIALES DES DISTRIBUTEURS

Les prix de vente des différents produits agricoles que le producteur propose au distributeur sont quasiment tous libres à l’exclusion des viandes de porc local, des œufs issus de poules élevées en cage de calibre moyen et gros et du coprah. Cela signifie qu’en dehors de ces cas aucune règlementation n’impose au producteur de facturer les produits à un prix prédéfini. Le producteur doit donc lui-même identifier la valeur de sa production (qui correspond à son prix de revient additionné de sa marge) et proposer son propre prix au distributeur. On rappelle cependant qu’il est interdit aux producteurs de s’entendre entre eux sur les prix pratiqués. 

La marge de commercialisation peut être : 

  • Libre : le distributeur prend la marge qu’il veut ; il est dans ce cas interdit au vendeur d’imposer un prix minimum de revente au distributeur mais le vendeur peut conseiller un prix ou imposer un prix maximal de vente ; 
  • Encadrée : la marge maximale prévue par la réglementation peut dans ce cas être en valeur absolue (montant fixe par kilo de produit par exemple) ou en valeur relative (pourcentage de marge appliquée au prix producteur). 

La règlementation des prix, fixée par le gouvernement, contient 3 grandes catégories qui ont chacune leur spécificité : 

  • Les produits libres qui représentent la grande majorité des produits agricoles: 
    • les prix producteurs et marges de commercialisation sont libres, sous réserve de conditions contractuelles dérogatoires (mais les prix minimums imposés sont interdits).
    • ils sont soumis à la TVA et la taxe sociale (si le producteur est assujetti) 
    • les prix TTC doivent être affichés.
  • Les produits de première nécessité (PPN) où l’on retrouve les produits locaux suivants : l’aubergine, la laitue, la tomate à l’exclusion des tomates cerises, le chou vert et blanc, le concombre, la courgette, le navet, le pota, le taro, la viande de porc locale, le thon rouge et blanc) :
    • les prix producteurs sont libres (sauf pour la viande de porc locale) mais les marges de commercialisation sont limitées. 
    • ils ne sont pas soumis à la TVA , ni la C.P.S (contribution pour la solidarité) et sont exonérés de certaines taxes. 
    •  le fret inter îles est pris en charge par le Pays. 
    • ils sont reconnaissables par un étiquetage des prix en magasin de couleur rouge. 
  • Les produits de grande consommation (PGC) où l’on retrouve certains bois, les œufs et le coprah :
    • les prix producteurs sont libres (sauf pour les œufs issus de poules élevées en cage de calibre moyen et gros et pour le coprah), mais les marges de commercialisation sont limitées. 
    • ils ne sont pas soumis à la TVA et sont exonérés de certaines taxes. 
    • le fret inter îles de certains PGC est dans certains cas pris en charge par le Pays.
    • leur prix TTC doit être affiché. A NOTER... 

Si un distributeur transforme votre produit agricole qui est dans la liste des PPN (exemple : le distributeur propose des morceaux de concombres découpés), il n’est plus soumis à respecter la marge de commercialisation liée à votre prix producteur 

DES PRATIQUES COMMERCIALES INTERDITES 

Les produits de première nécessité cités cidessus ne peuvent faire l’objet d’aucun avantage financier de type remises, immédiates ou différées, prestations de services (notamment de coopération commerciale : têtes de gondoles, catalogues…), droit d’entrée, prime ou commission de référencement, sauf lorsque ces avantages bénéficient dans leur intégralité au consommateur (par le biais de remises sur facture abaissant le prix de vente au consommateur). Les produits de grande consommation (notamment les œufs, certains bois et le coprah), ainsi que les produits locaux frais, réfrigérés ou surgelés, non transformés ou d’une première transformation, issus de l’agri  culture, de la pêche ou de l’aquaculture, ne peuvent faire l’objet de remises différées, de droits d’entrée, de primes, ou commissions de référencement.

  • La remise différée est un avantage financier consenti par le vendeur, qui sera accordé postérieurement à la vente : elle est le plus souvent consentie sous forme de remises de fin de mois, de remises trimestrielles ou de remises de fin d’année. 
  • Le droit d’entrée, la prime ou commission de référencement : ces avantages financiers sont versés par le fournisseur pour lui permettre de proposer tout ou partie de ses produits à un magasin ou une chaine de magasins. 
  • Le retour est une pratique interdite dès lors que le distributeur a acheté votre production, sauf en cas de non-conformité des produits livrés (quantité, qualité…) ou lorsqu’un accord commercial a été conclu en ce sens préalablement. En effet, il est devenu propriétaire lors de l’achat il doit assumer la perte liée à la mauvaise conservation ou aux difficultés d’écoulement dans son magasin. Par contre, les retours, lors de la livraison, avant l’acceptation de la facture, sont bien autorisées. Vous pouvez également vous mettre d’accord avec le distributeur sur des conditions de retour mais cela est fortement déconseillé. 

ATTENTION... Lorsque vous facturez un produit, vous devez vous engager à fournir exactement le produit demandé. Si le produit fourni ne correspond pas à la facture initiale (produit périmé, abimé, non calibré, …), le distributeur peut alors faire un constat, vous demander un rabais, ou refuser la livraison.

DES PRATIQUES COMMERCIALES AUTORISÉES 

Ces avantages peuvent permettre de renforcer les relations commerciales entre un producteur et un distributeur. Attention, elles doivent être négociée dans l’intérêt des deux partenaires ! Les remises, ristournes et rabais, appelés communément les 3R sont trois modes de réduction accordées à un client. Toutefois, chaque type est différent : ils ne sont pas calculés de la même façon ni accordé à des moments identiques. 

  • La remise est une réduction commerciale effectuée en fonction des quantités vendues, de l’importance du distributeur ou en raison d’une opération commerciale. Il s’agit plutôt d’une offre ponctuelle où l’on retrouve des remises commerciales comme par exemple : « 1 produit acheté, le deuxième à moins 50% » ou le plus souvent une remise directe sur le produit acheté. La facture comprenant une remise est enregistrée pour son montant net c’està-dire déduction faite de la remise (voir point 10 de la facturation). Attention pour les PPN et PGC cette remise doit bénéficier intégralement aux seuls consommateurs.
  • La ristourne est une réduction effectuée en fonction de la quantité vendue. A la différence d’une remise, c’est une réduction accordée sur une période. La ristourne se calcule généralement en fin d’année. Elle fait souvent l’objet d’une négociation lors de la signature de contrats fermes annuels ou pluriannuels. Sur la facture, le montant unitaire (voir point 10 de la facturation) comprenant une ristourne est enregistrée   pour son montant net c’est-à-dire déduction faite de la ristourne. La ristourne ne figure généralement pas en déduction du prix sur la facture, néanmoins, dès lors que son principe est acquis au jour de la vente, elle doit apparaitre pour mémoire, en bas de page de chaque facture. 
  • Le rabais est une réduction effectuée en compensation d’un préjudice subi. Il peut ainsi être accordé en raison :
    • d’un problème de qualité du produit ; 
    • d’un retard de livraison ; 
    • d’une différence entre le produit commandé et le produit reçu. 

Le fournisseur doit alors être mis en mesure de contrôler la réalité du problème allégué par le distributeur. Cette réduction a lieu au moment ou après la facturation et devra faire l’objet d’un avoir. 

ATTENTION... Pour que le distributeur puisse déduire du montant de ses factures dues au fournisseur ce rabais, celui-ci doit être certain, c’est-à-dire ne pas être contesté par le fournisseur, et son montant doit être déterminé.

  • Les marges arrières correspondent aux avantages financiers qui sont accordés à l’acheteur et qui ne sont pas mentionnés sur la facture de vente des produits : il s’agit notamment des remises conditionnelles (remises de fin d’année dont l’octroi est subordonné à la réalisation d’un certain montant de chiffre d’affaires, …), et des prestations de services facturées le cas échéant par le distributeur (coopération commerciale ou autres prestations de services). Ces marges arrières sont interdites pour les PPN, sauf si elles bénéficient dans leur intégralité au consommateur, ce qui ne devrait pas être le cas s’agissant d’une réduction qui, par définition, n’est pas acquises au moment de la vente. 
  • Le dépôt vente est une pratique fortement déconseillée. En effet, si vous déposez des marchandises sans les facturer au magasin pour permettre « le dépôt vente », vous ouvrez la voie à de abus de la part des distributeurs, et particulièrement la reprise de tous les invendus. A noter que la notion de dépôt vente n’existe pas si le produit a été commandé et acheté par le magasin : dans ce cas, le distributeur ne pourra plus faire de retours des invendus par exemple, sauf accord commercial préalable, car dès lors qu’il y a transfert de propriété de ces produits, il y a également un transfert de risques : ce n’est plus au vendeur d’assumer le risque de mévente des produits, mais dans ce cas précis, bien au distributeur. 

DES DÉLAIS DE RÈGLEMENT A RESPECTER

 Toute transaction portant sur des fruits, légumes frais, fleurs, viandes fraîches et œufs, produits localement et sur du poisson péché localement, non transformés, doit faire l’objet d’un paiement qui ne peut dépasser quinze jours à compter de la réception des marchandises. Toute transaction portant sur des produits alimentaires, frais ou réfrigérés, issus de la première transformation de produits locaux de l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture, doit faire l’objet d’un paiement qui ne peut dépasser quinze jours à compter de la réception des marchandises. Ces délais sont d’ordre public, on ne peut pas y déroger : si vous accordez des délais de paiement supérieurs aux délais légaux à vos fournisseurs, tant vous que votre fournisseur êtes susceptibles d’être sanctionnés.

 ATTENTION... Si un producteur passe par l’intermédiaire d’une coopérative agricole dont il n’est pas membre , et qui lui achète ses produits pour une commercialisation chez un distributeur, le producteur doit être payé règlementairement par la coopérative sous 15 jours également

Oui, certains produits peuvent être interdits. Les raisons peuvent être sanitaire, environnementale voire économique. Il est donc préférable de se renseigner avant de lancer une démarche. Rendez vous sur le site de la biosécurité:  Importer – Biosécurité de la Polynésie française (service-public.pf)

Les importations en fruits et légumes frais sont limitées dans le but de favoriser l’écoulement de la production locale. En effet, pour une trentaine de fruits et légumes, des « quotas d’importation » sont proposés mensuellement lors de la conférence agricole* pour venir compenser, le cas échéant, le manque en production locale.

 * La conférence agricole est une conférence mensuelle, organisée par la direction générale des affaires économiques, qui regroupe les distributeurs, producteurs et consommateurs, ainsi que les services et établissements administratifs qui sont concernés, pour apprécier le potentiel de la production locale afin de couvrir la demande de la consommation et définir, si besoin, des quotas d’importation. Les quotas sont ensuite fixés par arrêtés pris en conseil des ministres.

Une estimation « en tonnes » de la consommation mensuelle pour chacun de ces fruits et légumes en Polynésie française a été définie il y a une dizaine d’année et permet aujourd’hui d’aider au maintien d’un équilibre dans l’approvisionnement dans le seul but de garantir la bonne commercialisation de la production locale. En effet, si vous connaissez la consommation moyenne et la quantité qui sera produite localement, vous pouvez définir les besoins à importer pour satisfaire le marché.

 Donc pour connaître les quotas d’importation autorisés, il est nécessaire d’effectuer préalablement les prévisions de récolte et ainsi définir la production locale du mois prochain. Pour répondre à la question suivante : Quelle quantité de fruits ou de légumes autoriser à l’importation ? Les agents de l'établissement effectuent mensuellement une visite des exploitations et déterminent, avec une analyse minutieuse des parcelles, une prévision des productions potentielles prévues pour le mois prochain.

Comment fonctionne une prévision de récolte :

L’agent doit se rendre sur le site de l’exploitation ;

  • Il doit reconnaître la production : le type de fruits ou légumes et si possible la variété concernée ;
  • Il doit connaître la saisonnalité du produit et son rendement moyen selon la saison ;
  • L’agent doit estimer la période de récolte pour chaque parcelle : il faut donc bien connaître le temps restant nécessaire à la culture pour qu’elle arrive à maturité et mais également le temps de production (combien de temps la culture va pouvoir produire ;
  • L’agent devra bien entendu avoir un regard attentif sur l’état de santé de la parcelle : selon l’état physiologique de la plante, sa production peut varier. En effet, si on observe une attaque de mouches des fruits dans une parcelle (présence de trous sur plusieurs fruits que l’ont dira « piqués »), le rendement initial estimé de la parcelle peut diminuer de 30 %. A noter qu’il arrive fréquemment que des parcelles, ayant subies une très forte attaque d’un ravageur, puissent voir leur production totalement détruite ;
  • Les conditions pédo-climatiques ont autant d’impacts sur le rendement que la variété plantée par l’agriculteur. L’enquête devra donc prendre en considération l’environnement actuel de la plantation et surtout l’environnement potentiel sur les semaines qui restent avant de récolter ; 
  • Une fois l’analyse effectuée, l’agent devra établir la récolte prévisionnelle en poids : définir le nombre de kilos qui seront produits le mois prochain pour chaque parcelle ;
  • Enfin, l’agent recueille l’avis de l’agriculteur sur le recensement afin de rajouter des informations qui n’auraient pas été visibles lors de l’enquête ;
  • Pour finir, l’agent centralise les informations pour permettre que soit définie une production locale par type de fruits et légumes. Il est important de signaler que ces rencontres mensuelles entre agents de la CAPL et agriculteurs permettent de faciliter les échanges techniques et administratifs et partager les informations propres au secteur agricole.

Que faire de cette information :

Les agents de la CAPL sont répartis sur plusieurs archipels de la Polynésie française et vont chacun effectuer des prévisions de récoltes selon un secteur géographique prédéfini.

  • Une fois les prévisions de récoltes effectuées, la cellule technique va devoir centraliser toutes les prévisions par type de production ;
  • Présenter les chiffres relatifs aux prévisions de récoltes prévues à la conférence agricole et proposer des quotas d’importation qui seront ensuite discutés avec les distributeurs.

Vendre aux cantines scolaires peut être une opportunité lucrative pour les producteurs et fournisseurs, mais cela nécessite de suivre des procédures spécifiques et de répondre à certaines exigences. Voici un guide pour vous aider à naviguer dans ce processus :

1. Comprendre les Besoins des Cantines Scolaires

  • Demander les Spécifications : Contactez les cantines scolaires ou les autorités locales pour comprendre leurs besoins spécifiques en matière de produits alimentaires, y compris les types de produits, les quantités, et les préférences alimentaires.
  • Normes de Qualité : Assurez-vous que vos produits répondent aux normes de qualité et de sécurité alimentaire exigées pour les établissements scolaires.

2. Se Conformer aux Réglementations

  • Certifications et Accréditations : Vérifiez si vous avez besoin de certifications spécifiques pour vendre aux cantines scolaires, comme des certifications en sécurité alimentaire ou des labels de qualité.
  • Respect des Normes Sanitaires : Conformez-vous aux normes sanitaires et de sécurité alimentaire en vigueur. Assurez-vous que vos produits sont préparés, stockés, et transportés selon les règlements en vigueur.

3. Contacter les Responsables des Cantines

  • Identifier les Contacts : Trouvez les contacts appropriés au sein des établissements scolaires, comme les gestionnaires de cantine ou les responsables des achats.
  • Présenter Votre Offre : Organisez des rendez-vous pour présenter vos produits, en mettant en avant leur qualité, leur valeur nutritionnelle, et leur conformité aux besoins des cantines scolaires.

En suivant ces étapes, vous augmenterez vos chances de réussir à vendre vos produits aux cantines scolaires tout en répondant aux exigences et aux attentes des établissements scolaires.

Pour votre coprah, vous pouvez contacter l’huilerie de Tahiti soit par téléphone au 40 50 74 00 ou par mail à tourteaucapl@huileriedetahiti.pf.

Pour avoir du tourteau de coprah, il suffit de contacter l’huilerie de Tahiti soit par téléphone au 40 50 74 00 ou par mail à tourteaucapl@huileriedetahiti.pf.

Bovins viandeux: 2,5 kg maximum par animal par jour

Vaches allaitantes: 1,7 kg maximum par animal par jour

Vaches laitières: Pas de tourteau à cause des potentielles aflatoxines 

Porcs charcutier: 0,5 kg maximum par animal par jour

Porcelets: 0,15  kg maximum par animal par jour

Truie: 0,4 kg maximum par animal par jour

Caprins: 0,15  kg maximum par animal par jour

Poules: Pas de tourteau à cause des potentielles aflatoxine  

En Polynésie française, certains produits sont soumis à des régulations particulières pour garantir leur accessibilité et protéger la production locale. Voici un aperçu des termes clés:

1. PPN - Produits de Première Nécessité

  • Définition : Les Produits de Première Nécessité (PPN) sont des articles essentiels pour la vie quotidienne, comme le riz, l’huile, ou le sucre. Ils font partie d'une liste officielle établie par le gouvernement pour garantir leur disponibilité à des prix accessibles à tous.
  • Régulation : Le prix des PPN est contrôlé par le gouvernement, avec un plafonnement des marges pour éviter des augmentations abusives. Les PPN sont également exonérés de certaines taxes, ce qui permet de les vendre à un prix plus bas.
  • Impact : Ce contrôle des prix protège les consommateurs des hausses de coûts et assure l’accès aux produits de base, notamment pour les foyers à faibles revenus.

2. PGC - Produits de Grande Consommation

  • Définition : Les Produits de Grande Consommation (PGC) sont des articles fréquemment achetés par les consommateurs, tels que les produits alimentaires, d’entretien ou de soins personnels, mais qui ne sont pas considérés comme essentiels au même titre que les PPN.
  • Régulation : Contrairement aux PPN, les PGC ne bénéficient pas toujours de plafonnement de prix ou d’exonérations fiscales. Cependant, ils peuvent être soumis à une surveillance pour éviter une spéculation excessive sur les prix.
  • Impact : Les PGC sont moins strictement contrôlés que les PPN, mais ils jouent un rôle important dans l’économie locale et l'offre générale de produits disponibles pour la population.

3. TDL - Taxe de Développement Local

  • Définition : La Taxe de Développement Local (TDL) est une taxe perçue par la douane de Polynésie française pour protéger certaines marchandises produites localement. Elle s'applique à des produits importés afin de préserver la compétitivité des biens locaux.
  • Régulation : La TDL s’applique principalement aux produits qui sont en concurrence directe avec des productions locales, comme certains aliments ou matériaux.
  • Impact : Cette taxe soutient l’économie locale en réduisant la concurrence des importations, ce qui aide les producteurs locaux à maintenir leurs parts de marché et favorise le développement de la production intérieure.

Résumé des impacts :

  • PPN : Garantit l’accès à des produits essentiels à des prix bas grâce à des régulations et exonérations fiscales.
  • PGC : Moins réglementés, mais représentent une part importante de la consommation quotidienne, avec une surveillance des prix possible.
  • TDL : Soutient la production locale en imposant des taxes sur les produits importés qui pourraient concurrencer les biens fabriqués en Polynésie.

Ces mesures visent à maintenir un équilibre entre protection du consommateur et soutien aux entreprises locales.


Voici les liens pour connaître la liste des PPN :

https://www.service-public.pf/dgae/wp-content/uploads/sites/44/2024/08/2023-08-30-majAnnexe-VIII.pdf

 

Et celui des PGC

https://www.service-public.pf/dgae/wp-content/uploads/sites/44/2024/08/Annexe-IX.pdf

LA TDL : c’est une taxe perçue par la douane de Polynésie française destinée à protéger certaines marchandises produites localement.

Les nouvelles demandes de dépôt de marque se font directement sur le site de l’INPI : inpi.fr  avec une demande d’extension en Polynésie française. Coût total du dépôt en ligne sur le site de l’INPI : 270 € pour une protection pour 10 ans.

Pour faire connaître votre entreprise, plusieurs stratégies peuvent être mises en place :

  1. Créez une identité visuelle forte : Logo, couleurs et design doivent être cohérents et refléter l’image de votre entreprise.
  2. Utilisez les réseaux sociaux : Facebook, Instagram et LinkedIn sont des plateformes idéales pour promouvoir vos produits et services auprès de votre audience.
  3. Participez à des événements locaux : Foires, marchés du terroir, salons professionnels permettent d’accroître votre visibilité et de rencontrer directement vos clients potentiels.
  4. Rejoignez des plateformes professionnelles : Inscrivez-vous sur des sites comme MATETE.pf qui facilitent la mise en relation avec des acheteurs professionnels.
  5. Utilisez le bouche-à-oreille : Encouragez vos clients satisfaits à parler de votre entreprise et à laisser des avis en ligne.
  6. Faites du marketing en ligne : Utilisez des campagnes de publicité sur Google ou les réseaux sociaux pour atteindre un public plus large.
  7. Créez un site web : Avoir un site internet permet de présenter vos produits et services de manière professionnelle et accessible à tout moment.

Une bonne stratégie de communication et de marketing digital peut aider à développer la notoriété de votre entreprise rapidement et efficacement.

 Le choix du conditionnement pour vos produits dépend de plusieurs facteurs : le type de produit, les réglementations en vigueur, les préférences des consommateurs et la durabilité. Voici quelques recommandations générales pour un bon conditionnement :

1. Sécurité et protection du produit

  • Frais et périssables : Utilisez des emballages hermétiques, réfrigérés ou sous vide pour garantir la fraîcheur, comme des sacs en plastique scellés ou des barquettes avec couvercle transparent.
  • Solides et non périssables : Optez pour des boîtes en carton, des sachets refermables ou des contenants rigides adaptés à la nature du produit (légumes, fruits, céréales, etc.).
  • Liquides : Bouteilles, bidons ou sachets résistants qui préviennent les fuites et garantissent la bonne conservation.

2. Conformité aux réglementations

  • Les étiquettes doivent comporter des informations obligatoires comme la nature du produit, le poids, la date de production ou d’expiration, le numéro de lot, les mentions légales, et, si nécessaire, les instructions de conservation.
  • Assurez-vous que les matériaux d'emballage sont conformes aux normes de santé et de sécurité alimentaire.

3. Praticité et transportabilité

  • Facilitez le transport avec des conditionnements légers, empilables et adaptés à la distribution.
  • Privilégiez des formats faciles à ouvrir, refermer ou utiliser pour les consommateurs finaux.

4. Durabilité environnementale

  • Favorisez des matériaux recyclables ou biodégradables, comme le carton, le papier kraft ou les plastiques biosourcés.
  • En Polynésie, la sensibilisation croissante à l'impact environnemental pousse à utiliser des emballages éco-responsables, particulièrement dans les secteurs alimentaires.

5. Esthétique et marketing

  • Un bon conditionnement doit aussi être visuellement attrayant, reflétant la qualité et les valeurs de votre entreprise.
  • Utilisez des couleurs, un design soigné, et éventuellement un logo pour que vos produits se démarquent en rayon.

6. Adaptabilité selon le marché

  • Pour les ventes locales (marchés, foires), des emballages simples et pratiques suffisent souvent.
  • Pour l’export, il est crucial de renforcer la protection et d’adapter le conditionnement aux normes internationales de transport.

Un bon conditionnement permet non seulement de protéger et de conserver vos produits, mais aussi d’attirer des clients et de respecter les exigences légales et environnementales.

L'impression d'étiquettes pour vos produits peut se faire de différentes manières, en fonction de vos besoins et des ressources disponibles. Voici un guide pour vous aider à imprimer vos étiquettes :

  • Assurez-vous d'inclure les informations obligatoires (nom du produit, poids, date de production, etc.) et respectez les réglementations en matière d’étiquetage.
  • Vérifiez la taille de l'étiquette et adaptez-la à votre produit et à l'emballage choisi.
  • Si nécessaire, ajoutez des éléments marketing comme un logo, des couleurs distinctives ou un slogan.
  • Si vous avez besoin de gros volumes ou d’une qualité d’impression supérieure, vous pouvez confier l’impression de vos étiquettes à un imprimeur professionnel. Ils disposent de machines spécialisées pour produire des étiquettes en masse, sur divers supports, avec des finitions spéciales (brillantes, mates, résistantes à l’eau).

Fixer un prix de vente, ce n'est pas simplement ajouter une marge à un coût. C'est une décision stratégique qui dépend de nombreux facteurs : coût de production, relation client, compétitivité, objectifs de vente... Le prix de revient, somme des coûts directs (main-d'œuvre, matières premières) et indirects (frais généraux), est un élément clé. Il peut être calculé sur un cycle ou sur une année pour lisser les variations. N'oubliez pas d'inclure toutes les charges, y compris les indirectes, pour une évaluation précise.

(source bulletin novembre 2021)

Pour les plantes à cycle court : "Une marge de 40% sur le prix de revient est généralement considérée comme une rémunération adéquate pour ce type de culture en Polynésie."

 Pour les plantes à cycle long : "Pour les plantes à cycle long, une marge de 70% sur le prix de revient est souvent recommandée afin d'assurer une rentabilité suffisante."

(source bulletin novembre 2021)

Le prix de revient d’un produit peut être calculé pour un cycle de production, cela impliquera que vos prix de vente varieront fortement dans l’année en fonction des rendements et des coûts à chaque cycle. A noter qu’il peut également être calculé sur une année entière pour vous permettre de lisser votre prix pour toute l’année et offrir de la visibilité à vos clients. Pour l’identifier, la plupart des agriculteurs (et même des entreprises) vont esquisser un prix de revient en s’intéressant aux charges directes de chaque coût. Dans les charges directes on retrouve le temps de travail pour l’opération en question, le prix des intrants utilisés, la consommation d’essence… Mais beaucoup vont oublier de répartir les charges indirectes. Les charges indirectes sont toutes les charges qui ne peuvent pas être liées directement à un de vos produits. Si vous ne vendez qu’un produit, c’est facile... Mais si vous en avez plusieurs il faudra distribuer vos charges indirectes proportionnellement selon l’activité sur chacun de vos produits.

Pour bien comprendre les nuances, prenons l'exemple d'un producteur de tomate : 

Les montants indiqués dans cet exemple sont purement illustratifs et ne reflètent pas des données réelles.

  • Chiffre d'affaires (CA) :
    Supposons qu'un agriculteur produit 10 000 kg de tomates dans l'année, qu'il vend à 500 FCFP le kilo. Le chiffre d'affaires est donc :
    10 000 kg x 500 FCFP = 5 000 000 FCFP.
    Ce montant représente tout l'argent qu'il a gagné en vendant ses tomates.
  • Marge brute :
    Maintenant, pour produire ces tomates, l'agriculteur a eu des coûts directs, comme les engrais, l'eau, les semences, et la main-d'œuvre pour la récolte. Supposons que ces coûts s'élèvent à 300 FCFP par kilo de tomates.
    Donc, le coût total pour produire 10 000 kg est :
    10 000 kg x 300 FCFP = 3 000 000 FCFP.
    La marge brute est alors la différence entre le chiffre d'affaires et les coûts de production directs :
    5 000 000 FCFP (CA) - 3 000 000 FCFP (coûts) = 2 000 000 FCFP.
    Cela représente ce que l'agriculteur gagne sur la vente de ses tomates après avoir payé les coûts liés directement à leur production.
  • Bénéfice :
    Mais l'agriculteur a d'autres dépenses, comme l'électricité pour irriguer, les salaires des employés permanents, l'entretien du matériel, et peut-être un prêt à rembourser. Supposons que ces coûts s'élèvent à 150 000 FCFP pour l'année.
    Le bénéfice est donc la différence entre la marge brute et ces autres dépenses :
    2 000 000 FCFP (marge brute) - 1 500 000 FCFP (autres coûts) = 500 000 FCFP.
    Ce montant de 500 000 FCFP représente ce que l'agriculteur a vraiment gagné après avoir payé tous ses frais.

Résumé de l'exemple :

  • Chiffre d'affaires : 2 000 000 FCFP
  • Marge brute : 1 500 000 FCFP
  • Bénéfice : 500 000 FCFP

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évènements

Pour participer à la foire agricole, il te faudra remplir le formulaire de pré-inscription que tu retrouveras sur notre site internet ww.capl.pf ou en faire la demande auprès du secrétariat de la CAPL par mail à l’adresse suivante : secretariat@capl.pf. Une fois ton inscription remplie, il te faudra la déposer à la CAPL ou l’envoyer par mail. Attention, ce n’est qu’après l’avis favorable de la commission que ton inscription sera validée.

Pour participer aux SIA,  il te suffit de nous envoyer un mail à l’adresse suivante : secretariat@capl.pf

Pour participer au marché du terroir, il te suffit de prendre contact avec nous au 40 50 26 90 ou par mail à evenements@capl.pf

Pour participer aux floralies, il te suffit de prendre contact avec nous au 40 50 26 90 ou par mail à evenements@capl.pf

Pour participer aux concours de la CAPL, il te suffit de nous envoyer un mail à l’adresse suivante : secretariat@capl.pf

Pour participer aux concours de la CAPL,  il te suffit de nous envoyer un mail à l’adresse suivante : secretariat@capl.pf

Les grands événements de la CAPL sont : la foire agricole, les marchés du terroir, les floralies, les matete et notre participation au salon international de l’agriculture de Paris.

Tu dois faire une déclaration à la commune où aura lieu l'évènement un mois avant la date de démarrage de ce dernier. 

Pour louer du matériel, il faut nous envoyer une demande par mail à evenements@capl.pf

Vous participez au salon de l’agriculture, ou tout autre événement lors duquel vous allez devoir exporter vos produits pour les vendre ou les exposer, vous trouverez ci-après les étapes clés pour bien se préparer :

1- Analyser les types de produits et quantités nécessaires pour la totalité de l’événement (basez-vous sur votre expérience ou des personnes qui ont déjà participé).

2- Veiller à contacter la biosécurité si besoin d’un certificat phytosanitaire pour vos produits

3 Contactez un transitaire et obtenir un devis pour faciliter l’exportation vers la métropole à destination de votre entreprise ou de l’entreprise métropolitaine partenaire.

4- Une fois le devis validé et payé, votre transitaire va faire la déclaration d’exportation : Vous n’avez pas de droits de douane à payer et vos produits doivent être inscrits dans la facture en « Hors taxe »

5- Un transitaire (qui peut être différent du transitaire précédent) réalise la sortie des douanes à Paris (demandez de la même façon en premier lieu un devis avant de vous engager). Il fait une déclaration d’importation.

6- Pour sortir les produits, vous ou l’entreprise métropolitaine doit indiquer le numéro TVA qui est obligatoire si c’est une démarche commerciale.

L’entreprise métropolitaine ou la vôtre pourras récupérer par la suite le(s) colis.

Attention, pour avoir le numéro TVA français pour votre entreprise polynésienne, il faut s’inscrire à la TVA française. Cela coute environ 900 euros (via prestataires identifiés par la CCISM) et se fait en 3 à 4 mois. Il faudra ensuite faire une déclaration de ce que vous avez vendu annuellement et payer la TVA directement. Vous pouvez vous désinscrire à la TVA française si cette opération est ponctuelle.

7- Lors de la commercialisation votre entreprise ou l’entreprise partenaire devra appliquer la TVA* et versera cette dernière aux impôts français (elle doit déclarer mensuellement). A l’idéal il faudrait indiquer la TVA sur les factures données aux clients.

*Les montants en TVA sont de : 5,5 % pour les produits alimentaires - 10% produits agricoles non transformés, transports des voyageurs, restauration… - 20% pour le reste (monoï, bijou, perl, alcool…)Quelques conseils complémentaires :

• Si vous n’êtes pas sur des quantités qui seront vendues en métropole, demandez un visa d’exportation temporaire (régime douanier spécial)! Cela permettra de ramener vos produits au fenua sans avoir à payer des taxes supplémentaires et surtout d’informer la biosécurité d’un potentiel retour de matériel.

• Si vous ne procédez pas à de la vente en France mais seulement à de la dégustation, indiquez sur la facture de vos produits lors de la déclaration d’exportation, les termes suivants « échantillons – pas de valeur commerciale »

• L’enregistrement à la TVA française peut se faire tout seul gratuitement mais reste complexe. Il est préférable de passer par un professionnel fiscaliste.

• L’inscription à la TVA implique des déclarations mensuelles à la TVA française pour déclarer ses ventes du mois précédent et payer les taxes. Même si rien n’est vendu, une déclaration à néant doit être réalisée si vous êtes toujours inscrits.

• Toute marchandise destinée à la vente doit être déclarée à la douane et taxée de la TVA lors de la vente.

• Les marchandises « commerciales », en bagages accompagnés, sont elles aussi concernées par les déclarations Import/Export.

• Pour les marchandises destinées à décorer ou matériel professionnel et qui font l’aller/retour (retour sur Tahiti obligatoire), elles peuvent utiliser le carnet ATA.

• Il n’est pas fréquent de recevoir sa marchandise dès la sortie de l’avion. La déclaration de la marchandise à l’importation en France peut prendre plusieurs jours. Les douanes doivent contrôler celle-ci, ce qui peut prendre entre 4h et plusieurs jours.

• Dans la réglementation commerciale française, les prix de vente avec TVA doivent être affichés lors du salon. 

Nos évènements sont également proposés aux patentés mais les tarifs sont moins avantageux. 

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