Niuhiti Gerbier

Organisateurs et participants

Fin Octobre 2016, pendant un peu moins d’une semaine les ateliers régionaux de l’agriculture biologique on réunis plus d’une cinquantaine de professionnelles de la région des îles du pacifiques, dans le cadre de formation et d’échange d’information sur le thème de l’agriculture biologique. Plusieurs ateliers, en salle et sur le terrain, étaient planifiés dans les bâtiments et l’exploitation du lycée agricole de Opunohu.

En Effet cette réunion fut très lucrative, dans le sens où tout le monde s’y est retrouver, Wallis et Futuna, la Nouvelle Calédonie et la Polynésie, l’avis générale sur l’envie d’avancer dans le bio était commun. On veut donc développer l’agriculture biologique en Polynésie et en se calibrant sur nos voisins du pacifique dans le but de promouvoir une appellation régionale. Plusieurs ateliers techniques on servit a démontré que l’agriculture biologique est une réalité qu’on peut entreprendre en Polynésie. En effet l’agriculture bio est déjà bien représenté sur le territoire avec plus d’une vingtaine de producteurs certifié bio, un nombre qui, on doit le noter, ne cesse d’augmenter. Mis à part les termes est techniques spécifique a cette pratique, les ateliers ont aussi servi a clarifier les différent procédés de certification, notamment les différentes démarche à entreprendre pour obtenir la certification de la marque « Bio Pasifika” avec le POETCom. Celui-ci est représenter par BIO Fetia en Polynésie et reste donc véritablement abordable.

Tomate sous serre bio
Tomate sous serre bio

Les démarches a entreprendre sont relativement simple et la Polynésie semble avoir tous ce qu’il faut pour un développement de cette pratique.

Il y a beaucoup d’opportunité, pour l’agriculture bio en Polynésie française, que sa soit de la production à la transformation et distribution, il semble y avoir un marché local mais aussi une demande extérieure des produits bio de Tahiti Steven Hazelman (représentant de Bio Pasifika)
atelier de compostage bio
atelier de compostage bio

L’un des objectifs majeurs des ateliers était de regrouper tous les pays de la région des îles du pacifiques et de discuter des problèmes dont ils font face dans le cadre des certifications bio. La tendance reste la même pour tout les pays de la région, il souhaite vraiment être sous un même label avec les mêmes standards, celui-ci étant « Bio Pasifika ». Les 3 territoires français du Pacifique ont indiqué leur souhait que cette norme reste la propriété des pays et territoires de la région, et fasse l’objet d’une gestion par la Communauté du Pacifique, comme c’est le cas depuis sa création. Cela dit comme le précise Toehau Lainé technicienne en charge de la production végétale de la Chambre d’agriculture et de la pêche lagonaire, les démarches reste fastidieuses de plus elle à noté le fait que les normes sont différentes, qu’elle soit Européennes, Océaniennes ou Française, ce qui peu rendre les choses un peu compliqués dans certain cas.

Il faut identifier le problème et trouver la solution adéquate, après il faut prendre en compte la norme, ensuite voir les restrictions de chez nous. A la fin, on n’a rien. Toehau Laine
Lionel Maillard
Lionel Maillard

Il y a un marché réel, comme le dit Toehau les consommateurs sont de plus en plus averti et aguerrit. Le SPG (Bio Fetia) et donc la pour facilité les démarche pour le bio.

Le SPG est assez calé dans son domaine, il maîtrise la chaîne. Maintenant, il faudrait mettre mieux en avant cette agriculture, c’est-à-dire qu’en en parle Toehau

Les ateliers ont commencé une démarche de communication qui devrait s’accentuer dans les années à venir. En effet l’agriculture biologique au niveau mondiale semble être bien plus qu’une tendance. Les ateliers ont également permis aux deux associations polynésienne (Bio Fetia) et calédonienne (Bio Calédonia) en charge d’un système participatif de garantie (SPG) d’échanger sur leurs modes de fonctionnement respectifs et sur les difficultés rencontrées pour certifier ou garantir des exploitations agricoles aux normes de l’agriculture biologique. Enfin, les participants ont lancé un appel aux pouvoirs publics afin que le soutien à ce mode de production soit encore amplifié compte tenu de la très forte demande en produits issus de ce type d’agriculture, et des gros besoins en recherche et expérimentation qui s’avèrent nécessaires pour aider les exploitants agricoles désirant produire selon les normes de l’agriculture biologique.

essai de matériel agricole
essai de matériel agricole