Zoom sur la filière fleur


Depuis novembre 2018, la Direction de l’agriculture, la chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire et les professionnels horticulteurs ont décidé, ensemble, de se réunir de manière plus fréquente (environ tout les deux mois) pour discuter des problématiques liées à la filière horticole.

Des premières thématiques ont été identifiées : la biosécurité, les aspect économiques de la filière, la formation, les problèmes phytopathologiques…

Invité du jour, Mr Rudolph PUTOA, responsable du département « Protection des végétaux » de la direction de la biosécurité, a présenté l’ensemble des réglementations pour permettre l’importation, en toute sécurité, des fleurs et des feuillages en Polynésie française.
Importer des nouvelles variétés permet aux horticulteurs locaux de proposer aux clients une offre diversifiée dans le but de pérenniser leurs activités. Mais cette importation doit se faire en respectant certaines règles afin d’éviter tout problème au niveau environnemental.

Les professionnels sont invités à de réfléchir aux évolutions possibles de la réglementation actuelle, sur la dématérialisation des demandes d’autorisation, la création de veille sanitaire, la réévaluation du coût et du modèle des permis d’importation.
La prochaine réunion interprofessionnelle est prévue en mars et portera sur les dispositifs d’aide existants ou à créer pour le développement de la filière horticole locale.

Pour plus d’informations sur la réglementation existante pour importer des variétés de fleurs en Polynésie française, vous pouvez vous rendre sur le site de la direction de la Biosecurité : http://www.biosecurite.gov.pf qui regroupe l’ensemble des informations sur les permis d’importation et les certificats phytosanitaires obligatoires.
 

Les maraîchers polynésiens mobilisés pour développer des méthodes de lutte alternatives.

Les grands exploitants maraîchers de Tahiti se sont réunis aujourd’hui pour participer à une réunion organisée par la direction de l’agriculture en collaboration avec la chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire.
L’objet de la réunion portait sur « LES METHODES DE LUTTE ALTERNATIVES »
 
En effet, il existe de nombreuses méthodes de lutte alternatives aux produits chimiques contre les ravageurs de cultures.
L’idée de cette réunion était de cibler, ensemble, les axes de travail en terme de recherche agronomique et d’essais terrains pour définir des méthodes efficaces, pérennes et utilisables pour tous.
 
L’utilisation d’auxiliaires de culture (« bons » insectes introduits volontairement dans l’exploitation pour tuer les ravageurs), de biopesticides (à base d’extrait de plantes, de microorganismes), de phéromones, la mise en place de formations spécifiques… sont autant de sujets qui furent abordés dans les détails pour connaître ce qui a été fait dans le passé et ce qui pourrait être fait rapidement.
 
Cette première réunion  a démontré  la volonté de tous de travailler ensemble et vers la même direction, malgré la concurrence professionnelle existante, pour proposer aux consommateurs des produits de qualité issus d’une agriculture raisonnée.
 
Des réunions régulières seront organisées durant toute l’année afin de suivre aux mieux les avancées sur le sujet.
 

Déclaration de rucher

Chers passionnés de l'apiculture, la nouvelle année commence, pensez à compléter votre déclaration des ruchers en pièce jointe et la transmettre à la Direction de l'agriculture.

En application de l’arrêté n° 1404/CM du 19 septembre 2012 relatif aux modalités de la déclaration des ruchers et la gestion des données afférentes, cette déclaration est obligatoire pour toute personne physique ou morale possédant un ou plusieurs ruchers constitués d’au moins une ruche peuplée avant le 31 décembre de l’année en cours ou dans les 30 jours suivant la cessation de l’activité d’apiculture le cas échéant. La déclaration peut être remise directement à la Direction de l’agriculture (DAG) ou aux subdivisions, par courrier à l’adresse BP 100 – 98713 Papeete, ou par mail à : secretariat@rural.gov.pf La loi n° 78 – 17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés s'applique aux données nominatives portées dans ce formulaire. Elle garantit un droit d'accès et de rectification pour ces données.

Quels sont les intérêts de la déclaration pour l’apiculteur ?

1) Connaître l’évolution du cheptel apicole et de la production en miel
2) Contribuer à la protection de la santé de l’abeille
3) Mobiliser les moyens du Pays pour le développement et les aides à la filière
4) Être informé de l’actualité apicole de la DAG 
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M. David Moux, fait chevalier de l’ordre du mérite agricole


CHAMBRE DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE LAGONAIRE

Mercredi 19 DÉCEMBRE, M. David Moux, qui produit du rhum à partir de la canne à sucre, à Papara, a été fait, à la Présidence, chevalier de l’ordre du mérite agricole.

La médaille lui a été remise par Yvette Temauri, présidente de la CAPL (Chambre d’agriculture et de la pêche lagonaire), en présence notamment du Président Edouard Fritch et du ministre de l’Economie verte, Tearii Alpha.

Le Président a salué le parcours exceptionnel de cet exploitant agricole qui, à force de travail et de persévérance, a fait de son rhum un produit d’exception. Au salon International de l’Agriculture de Paris en 2017, pour son Tamuredream, une liqueur d’oranges à 45°, avec des oranges provenant du plateau de Tamanu, a ainsi obtenu la médaille d’argent au concours général agricole dans la catégorie « Punchs au rhum / punchs Shrubb ».

Aujourd’hui, son entreprise exploite 17 hectares et emploie 9 salariés et sa production annuelle est de 500 à 600 tonnes de canne à sucre.
 

Tarification des actes relatifs au registre de l’agriculture et de la pêche lagonaire

Madame, Monsieur,
 
La chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire vous informe de la tarification des actes relatifs au registre de l’agriculture et de la pêche lagonaire, à compter du 1er janvier 2019.
Ils sont au tarif unique de 500 francs pacifique et valables pour une durée de trois mois à compter de la date d’édition, à l’exception du certificat de radiation.

Les actes émis sont les suivants :

  • attestation d’activité 
  • attestation d’inscription ou de non inscription 
  • certificat de radiation 
  • certificat de duplicata d’inscription 
  • certificat de reprise d’activité 
  • certificat de transfert d’exploitation.

Ils sont réglables auprès de la régie de recettes de la chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire ou par virement bancaire, dont vous trouverez les références dans les documents joints à la présente.
Vous disposez également des modèles de demande à compléter pour solliciter les dits actes.

La Chambre reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
 
Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes respectueuses salutations.
 
ArreyteyZnZ2565ZCMZduZ07_12_2018.pdf
Deylib.Z19-18-CAPLZAGZduZ24-09ZTarifZRAPL.pdf
AGZ-ZModeyleZ-ZPIECEZADMINISTRATIVEZdemande.pdf
AGZ-ZModeyleZ-ZPIECEZADMINISTRATIVELZacte.pdf